À Saint-Louis, le nom de Moubarack Dièye résonne comme un symbole de générosité et d'humanisme. Menuisier, ébéniste et charpentier de métier, il a consacré plus de quarante ans de sa vie à une mission hors du commun : assurer le transport des défunts sans demander la moindre rétribution.
Dès qu'il recevait un appel, il interrompait ses activités, mettait en marche son véhicule et se rendait immédiatement auprès des familles endeuillées. Son corbillard, une Land Rover qu'il entretenait à ses frais, était toujours prêt à prendre la route, souvent même vers les villages environnants du Walo natal.
Un engagement qui remonte aux années 1960. « À son retour d'un pèlerinage à Nimzat, Moubarack DIÈYE avait été bouleversé par la découverte de nombreux cadavres rejetés sur la plage après un drame en mer. Sans hésitation, il avait pris en charge leur inhumation, offrant une sépulture digne aux disparus », témoignait son frère, Baba NDAO dans un entretien avec l’APS.
Déterminé à poursuivre cette mission, il conservait toujours une réserve de 20 litres d'essence dans son atelier pour pouvoir intervenir à tout moment. Dans son véhicule, tout le matériel nécessaire était prêt avec une pelle, une caisse et autres équipements permettant un dernier voyage dans la dignité.
« Même en pleine nuit, il n'hésitait pas à se lever pour répondre aux sollicitations. Parfois, il entrait lui-même dans la morgue pour préparer un corps lorsque la famille, effrayée, n'osait pas le faire », révélait son fils aîné, Dieylani, qui gère aujourd'hui l'atelier familial.
Moubarack DIÈYE refusait systématiquement toute rétribution pour ses actions. Modeste et discret, il évitait la médiatisation et n'attendait aucune reconnaissance terrestre, misant sur la seule récompense divine. Son dévouement a été possible grâce aux revenus de son atelier, l'un des plus anciens de Saint-Louis, qui a formé de nombreux artisans du bois. Aujourd'hui, son héritage perdure à travers son fils, perpétuant cette tradition d'entraide et de solidarité.
NDARINFO.COM
Dès qu'il recevait un appel, il interrompait ses activités, mettait en marche son véhicule et se rendait immédiatement auprès des familles endeuillées. Son corbillard, une Land Rover qu'il entretenait à ses frais, était toujours prêt à prendre la route, souvent même vers les villages environnants du Walo natal.
Un engagement qui remonte aux années 1960. « À son retour d'un pèlerinage à Nimzat, Moubarack DIÈYE avait été bouleversé par la découverte de nombreux cadavres rejetés sur la plage après un drame en mer. Sans hésitation, il avait pris en charge leur inhumation, offrant une sépulture digne aux disparus », témoignait son frère, Baba NDAO dans un entretien avec l’APS.
Déterminé à poursuivre cette mission, il conservait toujours une réserve de 20 litres d'essence dans son atelier pour pouvoir intervenir à tout moment. Dans son véhicule, tout le matériel nécessaire était prêt avec une pelle, une caisse et autres équipements permettant un dernier voyage dans la dignité.
« Même en pleine nuit, il n'hésitait pas à se lever pour répondre aux sollicitations. Parfois, il entrait lui-même dans la morgue pour préparer un corps lorsque la famille, effrayée, n'osait pas le faire », révélait son fils aîné, Dieylani, qui gère aujourd'hui l'atelier familial.
Moubarack DIÈYE refusait systématiquement toute rétribution pour ses actions. Modeste et discret, il évitait la médiatisation et n'attendait aucune reconnaissance terrestre, misant sur la seule récompense divine. Son dévouement a été possible grâce aux revenus de son atelier, l'un des plus anciens de Saint-Louis, qui a formé de nombreux artisans du bois. Aujourd'hui, son héritage perdure à travers son fils, perpétuant cette tradition d'entraide et de solidarité.
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