La sous-section de l’hôpital de Saint-Louis affiliée au Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES) a dénoncé lundi la gestion de la directrice de cette structure sanitaire, estimant qu’elle constitue un obstacle pour le dialogue depuis deux ans et favorise une situation conflictuelle permanente qui peine à trouver une issue heureuse.
‘’La sous section SAMES a eu comme option prioritaire la négociation. Mais force est de constater malheureusement que le blocage de ce processus de résolution de la crise trouve ses causes profondes dans le comportement et les agissements incompréhensibles de la directrice’’, affirme le SAMES dans un document dont copie est parvenue à l’APS.
Pour étayer ses affirmations, les syndicalistes donnent entre autres l’exemple de la maternité, "un service aussi stratégique qui reste depuis six mois sans chef avec toutes les conséquences prévisibles : absence d’autorité, mauvaise coordination des activités etc.,’’.
Dans ce document, le SAMES relève ‘’l’acharnement contre le responsable du laboratoire pour des fautes inexistantes et l’incapacité de l’administration à impulser la communication interne et l’absence d’un plan de maintenance efficace, source de panne récurrentes des équipements médico-techniques’’.
Il est aussi fait état dans ce document dont ampliation a été faite aux autorités ‘’de la difficulté d’entretien du parc automobile, entraînant régulièrement des pannes simultanées de tous les véhicules et obligeant de recourir à d’autres structures (mairie, région médicale) pour l’emprunt de véhicule’’.
Le SAMES note aussi ‘’le retard dans le paiement des différentes primes (garde, transport, motivations mensuelles) alors qu’en même temps on augmente les charges par la contractualisation avec une société de sécurité’’.
La conséquence de tout cela est que’’ l’hôpital qui faisait partie des plus performants du Sénégal oscille ces deux dernières années à la queue du peloton et les médecins tout en regrettant cette situation ne se sentent nullement responsables de l’échec, jugeant qu’il appartient au manager de propulser la structure vers l’avant’’.
Le SAMES dit se réserver le droit de mener toute action légale pour mettre fin à cette dérive autoritaire de la directrice et promet de soutenir à tout prix les membres menacés. Il promet aussi de rester vigilant dans le processus de nomination du chef de service de la maternité.
Contactée, la directrice qui déclare avoir reçu le document ce lundi, promet de réagir plus tard avec à l’appui des arguments chiffrés.
‘’La sous section SAMES a eu comme option prioritaire la négociation. Mais force est de constater malheureusement que le blocage de ce processus de résolution de la crise trouve ses causes profondes dans le comportement et les agissements incompréhensibles de la directrice’’, affirme le SAMES dans un document dont copie est parvenue à l’APS.
Pour étayer ses affirmations, les syndicalistes donnent entre autres l’exemple de la maternité, "un service aussi stratégique qui reste depuis six mois sans chef avec toutes les conséquences prévisibles : absence d’autorité, mauvaise coordination des activités etc.,’’.
Dans ce document, le SAMES relève ‘’l’acharnement contre le responsable du laboratoire pour des fautes inexistantes et l’incapacité de l’administration à impulser la communication interne et l’absence d’un plan de maintenance efficace, source de panne récurrentes des équipements médico-techniques’’.
Il est aussi fait état dans ce document dont ampliation a été faite aux autorités ‘’de la difficulté d’entretien du parc automobile, entraînant régulièrement des pannes simultanées de tous les véhicules et obligeant de recourir à d’autres structures (mairie, région médicale) pour l’emprunt de véhicule’’.
Le SAMES note aussi ‘’le retard dans le paiement des différentes primes (garde, transport, motivations mensuelles) alors qu’en même temps on augmente les charges par la contractualisation avec une société de sécurité’’.
La conséquence de tout cela est que’’ l’hôpital qui faisait partie des plus performants du Sénégal oscille ces deux dernières années à la queue du peloton et les médecins tout en regrettant cette situation ne se sentent nullement responsables de l’échec, jugeant qu’il appartient au manager de propulser la structure vers l’avant’’.
Le SAMES dit se réserver le droit de mener toute action légale pour mettre fin à cette dérive autoritaire de la directrice et promet de soutenir à tout prix les membres menacés. Il promet aussi de rester vigilant dans le processus de nomination du chef de service de la maternité.
Contactée, la directrice qui déclare avoir reçu le document ce lundi, promet de réagir plus tard avec à l’appui des arguments chiffrés.