À l’instar de la communauté internationale, Saint-Louis a célébré, dimanche, la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, axée, cette année, sur le thème « jeunesse et drépanocytose ».
Aujourd’hui, cette maladie est, sur le continent africain, la première pathologie génétique affectant, dès la naissance, des milliers de malades.
La lutte contre la drépanocytose figure depuis 2009 parmi les priorités de l’OMS pour la zone Afrique et occupe le quatrième rang dans les priorités en matière de santé publique mondiale, après le cancer, le sida et le paludisme.
À Saint-Louis, la situation n’évolue pas malgré les efforts consentis et les promesses des autorités. Les jeunes drépanocytaires font face à d’intenses difficultés.
L’association des personnes drépanocytaires qui mène un important travail de plaidoyer, alerte sur ces contraintes. Malgré la formation de 25 relais au centre de Drépanocytose installé à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, le manque de moyens empêche la mise en fonction de ces sentinelles pour asseoir une meilleure stratégie de lutte au niveau local.
> Suivez notre entretien avec Mme THIAW Nafi DIALLO, président de l’association des personnes drépanocytaires de Saint-Louis
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