Le Dr Ahmed Dieng, coordonnateur de l’Initiative sénégalaise d’accès aux antirétroviraux (ISARV) dans la région de Saint Louis, a insisté mardi sur la nécessité d’accentuer, chez les femmes du monde rural, la sensibilisation sur les méfaits de l’accouchement à domicile, cause, selon lui, de la perte de nombreuses vies.
‘’Il arrive fréquemment qu’on ait des femmes qui se font accoucher à domicile par des matrones et qui ne vont à l’hôpital ou au centre de santé que lorsqu’il est pratiquement trop tard’’, a regretté le médecin, ajoutant : ‘’Cela nous pose énormément de problèmes’’.
Il s’exprimait devant une équipe de la Division de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (DLSI) en mission à Saint Louis pour documenter le passage à l’échelle de la décentralisation du programme de Prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH.
Selon lui, dans le cadre de la prise en charge du couple mère-enfant, les difficultés résident surtout dans la sensibilisation des femmes qui, ne percevant pas très bien les messages qui leur sont délivrées, évitent de faire plus d’efforts à ce niveau.
Parlant de la cohorte d’enfants dont la mère est séropositive, il a fait état de difficultés liées au dépistage du nombre de propositions pour ce qui concerne Saint-Louis.
‘’Des fois, j’ai l’impression que les messages ne sont pas bien reçus parce qu’il arrive que, parmi ces femmes qui sont suivies depuis longtemps et qui doivent venir accoucher à l’hôpital où on a la possibilité de faire la prise en charge de l’enfant, elles ne reviennent plus’’, a-t-il relevé.
Certes, lorsqu’il s’agit de ‘’femmes qui sont déjà sous traitement, le problème ne se pose pas’’.
Mais il est tout autre ‘’surtout chez les femmes qui ont été dépistées en cours de grossesse et à qui on doit faire le suivi de l’enfant (..)’’.
APS
‘’Il arrive fréquemment qu’on ait des femmes qui se font accoucher à domicile par des matrones et qui ne vont à l’hôpital ou au centre de santé que lorsqu’il est pratiquement trop tard’’, a regretté le médecin, ajoutant : ‘’Cela nous pose énormément de problèmes’’.
Il s’exprimait devant une équipe de la Division de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (DLSI) en mission à Saint Louis pour documenter le passage à l’échelle de la décentralisation du programme de Prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH.
Selon lui, dans le cadre de la prise en charge du couple mère-enfant, les difficultés résident surtout dans la sensibilisation des femmes qui, ne percevant pas très bien les messages qui leur sont délivrées, évitent de faire plus d’efforts à ce niveau.
Parlant de la cohorte d’enfants dont la mère est séropositive, il a fait état de difficultés liées au dépistage du nombre de propositions pour ce qui concerne Saint-Louis.
‘’Des fois, j’ai l’impression que les messages ne sont pas bien reçus parce qu’il arrive que, parmi ces femmes qui sont suivies depuis longtemps et qui doivent venir accoucher à l’hôpital où on a la possibilité de faire la prise en charge de l’enfant, elles ne reviennent plus’’, a-t-il relevé.
Certes, lorsqu’il s’agit de ‘’femmes qui sont déjà sous traitement, le problème ne se pose pas’’.
Mais il est tout autre ‘’surtout chez les femmes qui ont été dépistées en cours de grossesse et à qui on doit faire le suivi de l’enfant (..)’’.
APS