‘’Nulle part, dans le Coran, il n’est mentionné que les musulmans doivent marcher quand ils se sentent agressés’’, a dit l'imam Mbengue, dans un entretien avec l'APS. Selon lui, ‘’la marche n’a rien à voir avec l’islam’’. ‘’Quand les musulmans avaient des problèmes du temps du prophète Mohamed, ils se réunissaient à la mosquée et écoutaient son sermon dans lequel il donnait des directives que ses compagnons se chargeaient de vulgariser’’, a rappelé Idrissa Mbengue. Pour le secrétaire général de l’Association des imams et oulémas de la région de Saint-Louis, ‘’c’est plutôt une contradiction de sortir de la mosquée et d’appeler à une marche à l’obélisque ou à la place de l’indépendance’’. Ne voulant critiquer personne, il a invité quand-même ses coreligionnaires à ''faire attention et à ne pas imiter une démarche venue d’Occident avec le vent de la démocratisation''.
L'imam Mbengue a donné deux exemples pour argumenter ses propos. En effet, a-t-il dit, ''l’histoire enseigne qu’à Khoudaibya, quand le prophète avait été interdit d’accéder à la Mecque, il avait rebroussé chemin, attendant une autre année''. ''La deuxième fois, quand Abraha a pris le chemin de la Kaaba pour la détruire, il a rencontré le grand-père du prophète Abou Moutalib qui lui a signifié que cet endroit appartient au bon Dieu à qui revient le devoir de le préserver de toute action indélicate'', a-t-il souligné.
‘’Quand un problème purement religieux se pose à lui, le musulman doit le combattre par la force, la parole ou au cas échéant faire preuve de patience et laisser le bon Dieu le régler à sa façon’’, a dit le marabout. D’ailleurs, il est même recommandé aux musulmans, ''s’ils ont un roi injuste, de ne pas se soulever contre lui, car ces manifestations ont toujours des conséquences négatives sur la société'', a ajouté l’imam Mbengue.
Pour autant, il n’absout pas les auteurs de ces actes ignobles contre le prophète, estimant que du point de vue de l’islam, ''ils sont coupables et méritent leur sort pour avoir osé s’en prendre au meilleur des hommes''. Quant à l’acte posé part le président Macky Sall en se déplaçant à Paris, l'imam Mbengue a adopté ''une position dictée par l’islam'', qui accorde ''la bonne foi à toute personne qui donne une explication sur un fait jusqu’à la preuve du contraire''.
Des citoyens sénégalais ont organisé, à la fin mois de janvier dernier, des rassemblements à Dakar et dans plusieurs localités du Sénégal, pour dénoncer a publication d'une caricature du prophète Mohamed par le journal français Charlie Hebdo.
APS
source: aps.sn
L'imam Mbengue a donné deux exemples pour argumenter ses propos. En effet, a-t-il dit, ''l’histoire enseigne qu’à Khoudaibya, quand le prophète avait été interdit d’accéder à la Mecque, il avait rebroussé chemin, attendant une autre année''. ''La deuxième fois, quand Abraha a pris le chemin de la Kaaba pour la détruire, il a rencontré le grand-père du prophète Abou Moutalib qui lui a signifié que cet endroit appartient au bon Dieu à qui revient le devoir de le préserver de toute action indélicate'', a-t-il souligné.
‘’Quand un problème purement religieux se pose à lui, le musulman doit le combattre par la force, la parole ou au cas échéant faire preuve de patience et laisser le bon Dieu le régler à sa façon’’, a dit le marabout. D’ailleurs, il est même recommandé aux musulmans, ''s’ils ont un roi injuste, de ne pas se soulever contre lui, car ces manifestations ont toujours des conséquences négatives sur la société'', a ajouté l’imam Mbengue.
Pour autant, il n’absout pas les auteurs de ces actes ignobles contre le prophète, estimant que du point de vue de l’islam, ''ils sont coupables et méritent leur sort pour avoir osé s’en prendre au meilleur des hommes''. Quant à l’acte posé part le président Macky Sall en se déplaçant à Paris, l'imam Mbengue a adopté ''une position dictée par l’islam'', qui accorde ''la bonne foi à toute personne qui donne une explication sur un fait jusqu’à la preuve du contraire''.
Des citoyens sénégalais ont organisé, à la fin mois de janvier dernier, des rassemblements à Dakar et dans plusieurs localités du Sénégal, pour dénoncer a publication d'une caricature du prophète Mohamed par le journal français Charlie Hebdo.
APS
source: aps.sn