Le contre-amiral Abdou Sène, chef d’état-major de la Marine nationale, a insisté, jeudi à Saint-Louis (nord), sur les missions de la Base navale Nord baptisée du nom du capitaine de vaisseau, Hamédine Fall.
S’exprimant lors de la cérémonie de baptême de ladite base navale, le contre-amiral Sène a rappelé que les nouvelles ambitions sécuritaires de l’État du Sénégal anticipent sur les mutations de son environnement géopolitique.
En mer, explique-t-il, elles prévoient de faire face aux défis liés au développement d’une industrie pétro-gazière offshore dans un contexte de multiplication des menaces dans l’ensemble du golfe de Guinée. À terre, elles visent principalement la protection du territoire nationale contre les menaces extérieures multiformes qui sévissent dans le Sahel.
Pour faire face à ces deux impératifs sécuritaires, dit-il, la base navale de Saint-Louis a une mission déjà encadrée par la Stratégie navale 2050. Elle doit principalement agir le long du fleuve Sénégal pour prendre en charge les problématiques de défense et de sécurité liées à cette importante voie de communication qui pénètre à l’intérieur du continent.
En outre, elle doit aussi, dans les limites de ses compétences territoriales, mener des missions de défense et d’action de l’État en mer (AEM) et servir d’appui opérationnel et logistique au patrouilleur opérant au large, a-t-il fait valoir.
La Base navale de Saint-Louis, poursuit-il, est donc une formation fluvio-maritime interagissant avec les zones militaires Nº2 et Nº4 tout en concourant à la sécurité de la zone économique exclusive du Sénégal.
Selon le contre-amiral Abdou Sène, les statistiques mises en exergue dans son discours par le commandant de la base démontrent la pertinence de la création de cette infrastructure navale.
Dans son allocution, M. Sène a évoqué, entre autres, la coopération exemplaire avec la Marine mauritanienne, dans le cadre de l’accomplissement de la mission commune visant à garantir un espace de paix et de co-prospérité entre les deux pays frères.
APS
S’exprimant lors de la cérémonie de baptême de ladite base navale, le contre-amiral Sène a rappelé que les nouvelles ambitions sécuritaires de l’État du Sénégal anticipent sur les mutations de son environnement géopolitique.
En mer, explique-t-il, elles prévoient de faire face aux défis liés au développement d’une industrie pétro-gazière offshore dans un contexte de multiplication des menaces dans l’ensemble du golfe de Guinée. À terre, elles visent principalement la protection du territoire nationale contre les menaces extérieures multiformes qui sévissent dans le Sahel.
Pour faire face à ces deux impératifs sécuritaires, dit-il, la base navale de Saint-Louis a une mission déjà encadrée par la Stratégie navale 2050. Elle doit principalement agir le long du fleuve Sénégal pour prendre en charge les problématiques de défense et de sécurité liées à cette importante voie de communication qui pénètre à l’intérieur du continent.
En outre, elle doit aussi, dans les limites de ses compétences territoriales, mener des missions de défense et d’action de l’État en mer (AEM) et servir d’appui opérationnel et logistique au patrouilleur opérant au large, a-t-il fait valoir.
La Base navale de Saint-Louis, poursuit-il, est donc une formation fluvio-maritime interagissant avec les zones militaires Nº2 et Nº4 tout en concourant à la sécurité de la zone économique exclusive du Sénégal.
Selon le contre-amiral Abdou Sène, les statistiques mises en exergue dans son discours par le commandant de la base démontrent la pertinence de la création de cette infrastructure navale.
Dans son allocution, M. Sène a évoqué, entre autres, la coopération exemplaire avec la Marine mauritanienne, dans le cadre de l’accomplissement de la mission commune visant à garantir un espace de paix et de co-prospérité entre les deux pays frères.
APS