Chers parents, amis et autres, méfiez-vous de l’hôpital et de leur méthode de travail. Ceci est un avertissement d’une mère de famille qui a vécu un cauchemar lorsque sa fille a été internée au sein du grand hôpital.
En effet, ce qui jadis était un lieu de réconfort, un lieu de refuge pour les personnes malades ainsi que leurs parents, amis ou accompagnants est devenu désormais un terrible enfer, voire même un passage plus rapide et douloureux pour l’au-delà.
Je ne m’attarderai pas trop à expliquer pour les autres départements de cet hôpital, car il y’a toujours eu ce problème de manque de considération du corps médical envers les malades. Mais cela devient de plus en plus critique, et il est temps que cela change.
Des vies humaines y sont sacrifiées tout le temps car le personnel ne s’en occupe pas comme il faut. En effet, on y trouve des infirmiers mal formés, super incompétents dans leur profession, je vous jure qu’ils ne s’y connaissent en rien sur les méthodes médicales. On en viendrait même à se poser la question à savoir ou est-ce que ces personnes ont été formées, car elles n’ont aucune qualité, aucune compassion, aucune sensibilité. Elles agissent juste comme des robots.
Elles sont super méchantes envers les malades et les accompagnants, aucun mot gentil ne sort de leur bouche, rien de réconfortant. On sent à travers leur propos de la réticence et de l’amertume, mais on ne comprend pas quel facteur en serait l’origine.
Normalement quelqu’un qui travaille pour la santé, doit essayer de comprendre ce que pourrait ressentir une personne qui se sent mal dans sa chair et essayer de lui parler calmement et gentiment. Cela ne coute rien franchement de le faire.
Rien que cela pourrait atténuer la souffrance de cet être, même si le mal ne peut être vaincu, au moins cela rassure et réconforte intérieurement le malade. Mais au lieu de cela, à ton arrivée, rien qu’à voir leur visage renfrogné tu as déjà peur ne serait-ce que d’expliquer ce qui ne va pas. De plus, ils sont toujours irrités pour toutes questions posées, donc il n’y aucun moyen de communiquer avec eux, parfois aussi ils feignent de ne pas entendre ce que vous dites. Est-ce normal ? Parfois un malade a jute besoin d’un visage éclairé pour se sentir mieux, il a besoin qu’on lui dise que tout ira bien, même si parfois ce n’est pas possible, cela serait comme un baume dans le cœur.
Si vous n’aimez pas ce que vous faites alors pourquoi avoir choisi ce métier, vous êtes juste incompétents, nuls ou bien vous avez raté votre vocation, donc pour cacher tout cela, et faire ressortir cette colère, vous jetez votre dévolu sur ces pauvres innocents venus chercher de l’aide dans votre structure. Ce n’est vraiment pas normal.
Pourtant aucun malade n’a jamais souhaité venir vous voir et avoir à supporter vos humeurs, c’est juste par manque de choix et surtout par obligation que des pauvres gens viennent là-bas et rien d’autre.
L’hôpital doit être un havre de paix, un lieu de soulagement pour les malades et aussi un lieu rassurant pour ceux qui accompagnent c'est-à-dire les parents et autres, mais ce service n’existe pas à l’hôpital. Quelqu’un qui y va a le ventre noué d’avance comme si il se préparait à faire un important examen de passage. Attendez-vous presque à une dispute de leur part pour un rien.
Tel est le visage désolant que revêt le fameux hôpital de Saint-Louis, Prenez garde !!!
La pédiatrie de l’hôpital en détresse : Je m’en vais vous parler cette fois-ci de la pédiatrie car il est inacceptable que les médecins s’absentent comme bon leur semble, presque tout le temps alors qu’il y’a des bébés…..beaucoup de bébés, des prématurés et autres qui ont besoin d’un suivi à chaque instant. Juste pour préciser qu’au cours de mon séjour dans cet hôpital je n’ai vu le médecin-pédiatre que 2 fois et juste pour 2 minutes.
Premièrement, les médecins d’aujourd’hui ne sont plus vraiment de vrais médecins à qui il est super important de sauver des vies, comme les médecins d’antan. En effet, nous sommes en présence de grands chasseurs de primes, ils travaillent à l’hôpital mais en même temps font des prestations dans les cliniques privées environnantes. C’est leur choix puisque les temps sont durs, cela pourrait se comprendre, mais chers médecins vous qui avait fait le serment de sauver des vies, essayez au moins d’être professionnels dans votre métier, car c’est l’un des plus nobles au monde. Peut-être qu’il en existe encore de ces rares médecins sérieux, qui ont la passion de leur travail. Celui que nous avons rencontré m’a semblé être l’un des plus inefficaces au monde. Surtout pour un pédiatre qui est sensé soigner de petits êtres innocents et sensibles.
Le Monsieur en question je le critiquerai et je ne m’en arrêterai pas la, car ceci est la troisième fois que je n’apprécie pas sa méthode de travail et la pédiatrie est un département super sensible donc il est important d’y mettre le maximum de sérieux qu’il faut car ces petits êtres souffrent, ils ne peuvent même pas dire la ou ça fait mal, certains sont en détresse respiratoire, ils ont besoin d’être consulté de temps à autre et ça fait vraiment mal au cœur de les voir ainsi que je ne peux rester sans dénoncer ces agissements.
Donc ma première rencontre avec le Docteur ce fut d’abord à la clinique (juste pour préciser que je voulais un bon soin pour le bébé). Il est donc bien venu, accompagné d’une infirmière, celle-ci était gentille et s’est chargée de déshabiller l’enfant, il l’a à peine examiné avant de donner une ordonnance et de repartir illico, car surement il avait autre chose à faire (le médecin a toujours l’air pressé pourtant on ne sait pas ou il va). J’étais déçue que ça soit une clinique ou on pouvait avoir l’opportunité de bien discuter avec le médecin, mais j’ai compris par la suite que c’est ce médecin qui n’était pas approprié.
Peu de temps après le bébé a encore eu une détresse respiratoire tard dans la nuit j’ai appelé le médecin, il me dit de façon super méchante de l’amener à l’hôpital (il était environ 1 heure du matin et lui-même m’avait dit de l’appeler s’il y’avait quoi que ce soit). Je ne l’ai pas fait sur le champs, mais j’ai attendu le lendemain pour y aller. Dans la salle d’attente il y’avait trois autres mamans avec des bébés enrhumés.
Une fois encore il était venu, avec son air pressé, il a demandé à ce qu’on déshabille les bébés, il a utilisé son stéthoscope comme d’habitude et juste ça ensuite il a demandé ce qui n’allait pas avec les bébés. Et hop après il demande à l’infirmière de nous écrire une ordonnance et nous envoya faire une kinésithérapie pour les bébés ainsi qu’une radiographie du thorax. Toutes les trois, nous sommes allées faire la kiné et la radio et bizarrement on avait la même ordonnance sans que le médecin n’ait bien ausculté nos bébés. On avait les mêmes noms de médicaments à acheter. Il nous faisait payer comme ça sans pour autant bien regarder ce que couvaient vraiment nos bébés, sans regarder de carnet de santé, bref sans rien, il s’en alla précipitamment vers d’autres horizons et sans un autre rendez-vous de suivi. C’était à nous les mamans d’essayer de nous débrouiller…..quelle déception !
Quatre mois plus tard, après 2 semaines de dentition terrible sans bien manger et avec des diarrhées fréquentes et un rhume sévère, mon bébé s’était affaibli et il me fallait l’amener d’urgence à l’hôpital vers trois heures trente du matin. Les infirmières de garde, étaient accueillantes et ont essayé de rassurer au mieux le bébé et ça c’était bien. Elles lui ont mis la perfusion en attendant l’arrivée du fameux docteur, prévue le lendemain à huit-heures.
Ma première inquiétude fut de constater qu’il y’avait beaucoup de bébés et aucun pédiatre de garde. Ce qui voulait dire que pour toute urgence, il fallait juste attendre le lendemain à huit-heures pour être sauvé…….Dans quel monde sommes-nous ?Et les bébés qui devaient naitre la nuit, qui avaient besoin d’assistance ? Et ceux qui ont des détresses respiratoires ? Trop de questions qui trottaient dans ma tête, je commençais à être apeurée, mais les deux infirmières m’ont rassurée.
N’empêche que je n’ai pas pu fermer l’œil non seulement j’avais peur mais aussi j’étais stressée de voir mon bébé souffrir, vomir, tousser et s’affaiblir comme ça, mais j’ai attendu jusqu’au petit matin. J’ai été soulagée aussi lorsqu’on m’a informée que le Docteur était bien arrivé.
A ma grande surprise, au lieu de venir direct voir les patients, le médecin a engagé une grande discussion avec les ‘infirmières ‘ sur des choses de la vie, sur le ramadan, sur le climat etc.….
C’est normal si ça s’était fait dans leur salle privée, mais devant des mamans apeurées qui n’avaient pas dormi à cause de leur enfant malade ce n’était pas le bon moment ni le bon endroit pour entamer une discussion qui prenait presque un ton de drague en fin de compte. Et pour cette fois, les infirmiers et infirmières ont paru humains car ils ont souri au Docteur et ont bien rigolé avec lui, et pourtant lorsqu’il s’agit de parler aux malades, ils redeviennent des personnes sans cœur……pourquoi cette attitude inhumaine?
La soit- disante consultation commença, et le médecin était entouré des infirmiers, il demande juste ce que l’enfant a il ne prend pas la peine de prendre le bébé dans ses bras pour vérifier le pouls, la respiration etc, c'est-à-dire ce qu’un vrai médecin doit faire face à un malade.
Après cela il nous renvoya encore faire des radios du thorax, il ne prescrit aucun médicament pour arrêter la toux sèche qui faisait vomir le bébé. Concernant la maman à coté, même chose, il l’envoya faire une kinésithérapie et s’en tait fini de la fameuse visite du médecin qu’on attendait tant. Comment de cette façon le médecin pourrait-il faire un bon diagnostic des bébés ? Comment pourra t-il bien soigner tous ces enfants malades ? Tous ceux qui durent à l’hôpital c’est juste du au fait que le médecin n’a pas mis du sérieux dans son travail.
Notre journée se passa ainsi avec des bébés qui piquaient des crises, d’autres qui vomissaient, d’autres qui s’étouffaient…les pauvres mamans avaient le regard triste, on sentait la fatigue les gagnait mais pour l’amour de leur être si cher, elles étaient vraiment des battantes. Parfois aussi on voyait quelques papas inquiets, mais personne n’osait demander ou était passé le médecin inhumain en charge de ces enfants, car il avait disparu des lieux.
Au cours de la nuit, une dame de ‘Guet Ndar’ est venue accompagner sa fille qui avait un bébé de huit mois qui apparemment avait du mal à respirer. Le bébé paraissait faible, mais avait encore la force de pleurer. Personne n’a appelé le médecin, on l’a juste admise aux urgences ou on était et rien de plus elle devait attendre le fameux rendez-vous de huit heures pour les deux minutes de consultations.
Comme c’était dur de passer la nuit à l’hôpital, les moustiques, gros comme des mouches, super affamés étaient sans pitié. Pour ne pas attraper de paludisme, il fallait dormir sous une moustiquaire. Non seulement y’en avait pas assez, mais celles qui y existaient, étaient super sales et nauséabondes. Mieux valaient en ramener un pour éviter toute contagion de je ne sais quoi.
Donc la jeune fille et son bébé désespéré, se sont résignés à attendre le médecin et ont pris un lit pour dormir, mais franchement nous toutes dans la salle, avions pitié d’elle. Toute jeune, surement c’était son premier enfant, elle ne savait pas comment s’y prendre, mais la dame à coté lui donnait de bons conseils.
Nous avions dormi paisiblement, parfois le bébé de la fille pleurait un peu mais c’était très calme.
Un réveil terrible nous attendait le lendemain lorsqu’on entendit les infirmières de garde parler de certificat de décès. Je me suis précipitée de mon lit avec mon bébé pour voir ce qui se passait et devant moi je vis qu’on enveloppait le bébé de la jeune fille sur un drap pour l’amener à la morgue.
Quelle tristesse de savoir que le bébé s’en était allée ainsi, juste parce que son état s’est empiré la nuit.
Ou était le médecin ? Car le bébé n’était pas trop mal en point, si le médecin était la, on aurait pu éviter ces genres de décès. La dame a coté qui avait séjourné plus longtemps que moi, me confirma qu’il y’a eu beaucoup de cas similaires de décès sur des enfants car il n’y avait pas assez d’assistance.
Pourquoi la vie de nos bébés devrait-elle être menacée ainsi ?
Le chemin a été long pour ces mamans qui ont porté une grossesse pendant neuf mois, suivi d’un accouchement douloureux, elles ont été récompensées d’un mignon petit être qui devrait donner un sens à leur vie et à leurs occupations.
Pourquoi alors par manque de sérieux et d’assistance, elles perdent comme ça leur bébé chéri ? C’est dur de recommencer à zéro, ce sont des vies humaines, il faut s’en occuper. L’hôpital est en train de sacrifier des vies, plein d’enfants meurent tous les jours et tout le monde pensent que c’est normal c’est la vie, mais à mon avis et pour beaucoup de mamans rencontrées là-bas c’est la faute à part entière du personnel médical.
Essayez de faire votre travail convenablement s’il vous plait.
Après le décès du bébé, aucun service de nettoyage n’est passé, il restait les couches de ce bébé décédé ainsi que des affaires, sans état d’âme les infirmières ont allongé un autre bébé admis aux urgences. Faites très attention chers parents car les lieux sont sales, ils ne nettoient rien, donc à vous de prendre vos précautions, sinon vos enfants risquent de contracter une maladie autre que celle pour laquelle vous étiez venus vous faire consulter.
Et pourtant les médecins sont mis dans de très bonnes conditions pour faire convenablement le travail, ça ne lui coute rien de le faire, mais il est juste pressé, ne devrait-il pas expliquer ce qu’il fait du reste de son temps ? S’il passe deux minutes pour chaque bébé et parfois moins, c’est normal qu’il soit libre assez rapidement, mais c’est anormal de gagner beaucoup d’argent pour si peu de travail, alors que les infirmiers eux sont tout le temps là-bas et gagnent des salaires hyper misérables.
Chers Saint-Louisiens il est temps que les choses changent, nous ne devrons pas nous laisser faire surtout en ce qui concerne la santé, il est impératif que les conditions de traitement changent. La ville de Saint-Louis a besoin de professionnels compétents non pas de chasseurs de primes qui jouent avec nos vies…
Par Coumba Hanne
En effet, ce qui jadis était un lieu de réconfort, un lieu de refuge pour les personnes malades ainsi que leurs parents, amis ou accompagnants est devenu désormais un terrible enfer, voire même un passage plus rapide et douloureux pour l’au-delà.
Je ne m’attarderai pas trop à expliquer pour les autres départements de cet hôpital, car il y’a toujours eu ce problème de manque de considération du corps médical envers les malades. Mais cela devient de plus en plus critique, et il est temps que cela change.
Des vies humaines y sont sacrifiées tout le temps car le personnel ne s’en occupe pas comme il faut. En effet, on y trouve des infirmiers mal formés, super incompétents dans leur profession, je vous jure qu’ils ne s’y connaissent en rien sur les méthodes médicales. On en viendrait même à se poser la question à savoir ou est-ce que ces personnes ont été formées, car elles n’ont aucune qualité, aucune compassion, aucune sensibilité. Elles agissent juste comme des robots.
Elles sont super méchantes envers les malades et les accompagnants, aucun mot gentil ne sort de leur bouche, rien de réconfortant. On sent à travers leur propos de la réticence et de l’amertume, mais on ne comprend pas quel facteur en serait l’origine.
Normalement quelqu’un qui travaille pour la santé, doit essayer de comprendre ce que pourrait ressentir une personne qui se sent mal dans sa chair et essayer de lui parler calmement et gentiment. Cela ne coute rien franchement de le faire.
Rien que cela pourrait atténuer la souffrance de cet être, même si le mal ne peut être vaincu, au moins cela rassure et réconforte intérieurement le malade. Mais au lieu de cela, à ton arrivée, rien qu’à voir leur visage renfrogné tu as déjà peur ne serait-ce que d’expliquer ce qui ne va pas. De plus, ils sont toujours irrités pour toutes questions posées, donc il n’y aucun moyen de communiquer avec eux, parfois aussi ils feignent de ne pas entendre ce que vous dites. Est-ce normal ? Parfois un malade a jute besoin d’un visage éclairé pour se sentir mieux, il a besoin qu’on lui dise que tout ira bien, même si parfois ce n’est pas possible, cela serait comme un baume dans le cœur.
Si vous n’aimez pas ce que vous faites alors pourquoi avoir choisi ce métier, vous êtes juste incompétents, nuls ou bien vous avez raté votre vocation, donc pour cacher tout cela, et faire ressortir cette colère, vous jetez votre dévolu sur ces pauvres innocents venus chercher de l’aide dans votre structure. Ce n’est vraiment pas normal.
Pourtant aucun malade n’a jamais souhaité venir vous voir et avoir à supporter vos humeurs, c’est juste par manque de choix et surtout par obligation que des pauvres gens viennent là-bas et rien d’autre.
L’hôpital doit être un havre de paix, un lieu de soulagement pour les malades et aussi un lieu rassurant pour ceux qui accompagnent c'est-à-dire les parents et autres, mais ce service n’existe pas à l’hôpital. Quelqu’un qui y va a le ventre noué d’avance comme si il se préparait à faire un important examen de passage. Attendez-vous presque à une dispute de leur part pour un rien.
Tel est le visage désolant que revêt le fameux hôpital de Saint-Louis, Prenez garde !!!
La pédiatrie de l’hôpital en détresse : Je m’en vais vous parler cette fois-ci de la pédiatrie car il est inacceptable que les médecins s’absentent comme bon leur semble, presque tout le temps alors qu’il y’a des bébés…..beaucoup de bébés, des prématurés et autres qui ont besoin d’un suivi à chaque instant. Juste pour préciser qu’au cours de mon séjour dans cet hôpital je n’ai vu le médecin-pédiatre que 2 fois et juste pour 2 minutes.
Premièrement, les médecins d’aujourd’hui ne sont plus vraiment de vrais médecins à qui il est super important de sauver des vies, comme les médecins d’antan. En effet, nous sommes en présence de grands chasseurs de primes, ils travaillent à l’hôpital mais en même temps font des prestations dans les cliniques privées environnantes. C’est leur choix puisque les temps sont durs, cela pourrait se comprendre, mais chers médecins vous qui avait fait le serment de sauver des vies, essayez au moins d’être professionnels dans votre métier, car c’est l’un des plus nobles au monde. Peut-être qu’il en existe encore de ces rares médecins sérieux, qui ont la passion de leur travail. Celui que nous avons rencontré m’a semblé être l’un des plus inefficaces au monde. Surtout pour un pédiatre qui est sensé soigner de petits êtres innocents et sensibles.
Le Monsieur en question je le critiquerai et je ne m’en arrêterai pas la, car ceci est la troisième fois que je n’apprécie pas sa méthode de travail et la pédiatrie est un département super sensible donc il est important d’y mettre le maximum de sérieux qu’il faut car ces petits êtres souffrent, ils ne peuvent même pas dire la ou ça fait mal, certains sont en détresse respiratoire, ils ont besoin d’être consulté de temps à autre et ça fait vraiment mal au cœur de les voir ainsi que je ne peux rester sans dénoncer ces agissements.
Donc ma première rencontre avec le Docteur ce fut d’abord à la clinique (juste pour préciser que je voulais un bon soin pour le bébé). Il est donc bien venu, accompagné d’une infirmière, celle-ci était gentille et s’est chargée de déshabiller l’enfant, il l’a à peine examiné avant de donner une ordonnance et de repartir illico, car surement il avait autre chose à faire (le médecin a toujours l’air pressé pourtant on ne sait pas ou il va). J’étais déçue que ça soit une clinique ou on pouvait avoir l’opportunité de bien discuter avec le médecin, mais j’ai compris par la suite que c’est ce médecin qui n’était pas approprié.
Peu de temps après le bébé a encore eu une détresse respiratoire tard dans la nuit j’ai appelé le médecin, il me dit de façon super méchante de l’amener à l’hôpital (il était environ 1 heure du matin et lui-même m’avait dit de l’appeler s’il y’avait quoi que ce soit). Je ne l’ai pas fait sur le champs, mais j’ai attendu le lendemain pour y aller. Dans la salle d’attente il y’avait trois autres mamans avec des bébés enrhumés.
Une fois encore il était venu, avec son air pressé, il a demandé à ce qu’on déshabille les bébés, il a utilisé son stéthoscope comme d’habitude et juste ça ensuite il a demandé ce qui n’allait pas avec les bébés. Et hop après il demande à l’infirmière de nous écrire une ordonnance et nous envoya faire une kinésithérapie pour les bébés ainsi qu’une radiographie du thorax. Toutes les trois, nous sommes allées faire la kiné et la radio et bizarrement on avait la même ordonnance sans que le médecin n’ait bien ausculté nos bébés. On avait les mêmes noms de médicaments à acheter. Il nous faisait payer comme ça sans pour autant bien regarder ce que couvaient vraiment nos bébés, sans regarder de carnet de santé, bref sans rien, il s’en alla précipitamment vers d’autres horizons et sans un autre rendez-vous de suivi. C’était à nous les mamans d’essayer de nous débrouiller…..quelle déception !
Quatre mois plus tard, après 2 semaines de dentition terrible sans bien manger et avec des diarrhées fréquentes et un rhume sévère, mon bébé s’était affaibli et il me fallait l’amener d’urgence à l’hôpital vers trois heures trente du matin. Les infirmières de garde, étaient accueillantes et ont essayé de rassurer au mieux le bébé et ça c’était bien. Elles lui ont mis la perfusion en attendant l’arrivée du fameux docteur, prévue le lendemain à huit-heures.
Ma première inquiétude fut de constater qu’il y’avait beaucoup de bébés et aucun pédiatre de garde. Ce qui voulait dire que pour toute urgence, il fallait juste attendre le lendemain à huit-heures pour être sauvé…….Dans quel monde sommes-nous ?Et les bébés qui devaient naitre la nuit, qui avaient besoin d’assistance ? Et ceux qui ont des détresses respiratoires ? Trop de questions qui trottaient dans ma tête, je commençais à être apeurée, mais les deux infirmières m’ont rassurée.
N’empêche que je n’ai pas pu fermer l’œil non seulement j’avais peur mais aussi j’étais stressée de voir mon bébé souffrir, vomir, tousser et s’affaiblir comme ça, mais j’ai attendu jusqu’au petit matin. J’ai été soulagée aussi lorsqu’on m’a informée que le Docteur était bien arrivé.
A ma grande surprise, au lieu de venir direct voir les patients, le médecin a engagé une grande discussion avec les ‘infirmières ‘ sur des choses de la vie, sur le ramadan, sur le climat etc.….
C’est normal si ça s’était fait dans leur salle privée, mais devant des mamans apeurées qui n’avaient pas dormi à cause de leur enfant malade ce n’était pas le bon moment ni le bon endroit pour entamer une discussion qui prenait presque un ton de drague en fin de compte. Et pour cette fois, les infirmiers et infirmières ont paru humains car ils ont souri au Docteur et ont bien rigolé avec lui, et pourtant lorsqu’il s’agit de parler aux malades, ils redeviennent des personnes sans cœur……pourquoi cette attitude inhumaine?
La soit- disante consultation commença, et le médecin était entouré des infirmiers, il demande juste ce que l’enfant a il ne prend pas la peine de prendre le bébé dans ses bras pour vérifier le pouls, la respiration etc, c'est-à-dire ce qu’un vrai médecin doit faire face à un malade.
Après cela il nous renvoya encore faire des radios du thorax, il ne prescrit aucun médicament pour arrêter la toux sèche qui faisait vomir le bébé. Concernant la maman à coté, même chose, il l’envoya faire une kinésithérapie et s’en tait fini de la fameuse visite du médecin qu’on attendait tant. Comment de cette façon le médecin pourrait-il faire un bon diagnostic des bébés ? Comment pourra t-il bien soigner tous ces enfants malades ? Tous ceux qui durent à l’hôpital c’est juste du au fait que le médecin n’a pas mis du sérieux dans son travail.
Notre journée se passa ainsi avec des bébés qui piquaient des crises, d’autres qui vomissaient, d’autres qui s’étouffaient…les pauvres mamans avaient le regard triste, on sentait la fatigue les gagnait mais pour l’amour de leur être si cher, elles étaient vraiment des battantes. Parfois aussi on voyait quelques papas inquiets, mais personne n’osait demander ou était passé le médecin inhumain en charge de ces enfants, car il avait disparu des lieux.
Au cours de la nuit, une dame de ‘Guet Ndar’ est venue accompagner sa fille qui avait un bébé de huit mois qui apparemment avait du mal à respirer. Le bébé paraissait faible, mais avait encore la force de pleurer. Personne n’a appelé le médecin, on l’a juste admise aux urgences ou on était et rien de plus elle devait attendre le fameux rendez-vous de huit heures pour les deux minutes de consultations.
Comme c’était dur de passer la nuit à l’hôpital, les moustiques, gros comme des mouches, super affamés étaient sans pitié. Pour ne pas attraper de paludisme, il fallait dormir sous une moustiquaire. Non seulement y’en avait pas assez, mais celles qui y existaient, étaient super sales et nauséabondes. Mieux valaient en ramener un pour éviter toute contagion de je ne sais quoi.
Donc la jeune fille et son bébé désespéré, se sont résignés à attendre le médecin et ont pris un lit pour dormir, mais franchement nous toutes dans la salle, avions pitié d’elle. Toute jeune, surement c’était son premier enfant, elle ne savait pas comment s’y prendre, mais la dame à coté lui donnait de bons conseils.
Nous avions dormi paisiblement, parfois le bébé de la fille pleurait un peu mais c’était très calme.
Un réveil terrible nous attendait le lendemain lorsqu’on entendit les infirmières de garde parler de certificat de décès. Je me suis précipitée de mon lit avec mon bébé pour voir ce qui se passait et devant moi je vis qu’on enveloppait le bébé de la jeune fille sur un drap pour l’amener à la morgue.
Quelle tristesse de savoir que le bébé s’en était allée ainsi, juste parce que son état s’est empiré la nuit.
Ou était le médecin ? Car le bébé n’était pas trop mal en point, si le médecin était la, on aurait pu éviter ces genres de décès. La dame a coté qui avait séjourné plus longtemps que moi, me confirma qu’il y’a eu beaucoup de cas similaires de décès sur des enfants car il n’y avait pas assez d’assistance.
Pourquoi la vie de nos bébés devrait-elle être menacée ainsi ?
Le chemin a été long pour ces mamans qui ont porté une grossesse pendant neuf mois, suivi d’un accouchement douloureux, elles ont été récompensées d’un mignon petit être qui devrait donner un sens à leur vie et à leurs occupations.
Pourquoi alors par manque de sérieux et d’assistance, elles perdent comme ça leur bébé chéri ? C’est dur de recommencer à zéro, ce sont des vies humaines, il faut s’en occuper. L’hôpital est en train de sacrifier des vies, plein d’enfants meurent tous les jours et tout le monde pensent que c’est normal c’est la vie, mais à mon avis et pour beaucoup de mamans rencontrées là-bas c’est la faute à part entière du personnel médical.
Essayez de faire votre travail convenablement s’il vous plait.
Après le décès du bébé, aucun service de nettoyage n’est passé, il restait les couches de ce bébé décédé ainsi que des affaires, sans état d’âme les infirmières ont allongé un autre bébé admis aux urgences. Faites très attention chers parents car les lieux sont sales, ils ne nettoient rien, donc à vous de prendre vos précautions, sinon vos enfants risquent de contracter une maladie autre que celle pour laquelle vous étiez venus vous faire consulter.
Et pourtant les médecins sont mis dans de très bonnes conditions pour faire convenablement le travail, ça ne lui coute rien de le faire, mais il est juste pressé, ne devrait-il pas expliquer ce qu’il fait du reste de son temps ? S’il passe deux minutes pour chaque bébé et parfois moins, c’est normal qu’il soit libre assez rapidement, mais c’est anormal de gagner beaucoup d’argent pour si peu de travail, alors que les infirmiers eux sont tout le temps là-bas et gagnent des salaires hyper misérables.
Chers Saint-Louisiens il est temps que les choses changent, nous ne devrons pas nous laisser faire surtout en ce qui concerne la santé, il est impératif que les conditions de traitement changent. La ville de Saint-Louis a besoin de professionnels compétents non pas de chasseurs de primes qui jouent avec nos vies…
Par Coumba Hanne