La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a plaidé pour une "humanisation" des structures hospitalières en appelant leurs responsables à accorder une plus grande importance à l’accueil du patient qui constitue, pour elle, le premier maillon de la chaîne de santé.
Mme Seck s’exprimait mercredi à l’Université Gaston Berger (UGB) dont elle est la marraine de la nouvelle Unité de formation et de recherches (UFR) de santé qui organisait sa rentrée solennelle sur le thème ‘’Charte du patient au Sénégal : droits et devoirs’’.
L’accueil peut faciliter ou compliquer les relations entre le patient et l’hôpital, a dit Mme Seck reconnaissant qu’il constitue ‘’le talon d’Achille du système de santé’’ avec la récurrence des plaintes liées à un mauvais accueil et aux longues files d’attente constatées devant les structures sanitaires.
Elle a noté des efforts dans certaines structures sanitaires comme celle de l’Hôpital régional de Saint-Louis qu’elle a visité mardi, soulignant que le service d’accueil est une vitrine et conditionne les rapports avec les malades.
‘’Malgré la souffrance, il peut pousser un patient à refuser d’aller dans une structure sanitaire’’, a affirmé la ministre qui appelle le personnel de santé à ne pas se contenter seulement du geste technique.
La marraine de l’UFR Santé de l’UGB a aussi fait un plaidoyer à l’endroit des couches défavorisées notamment les personnes handicapées, les personnes démunies, les femmes et les enfants rappelant qu’ils ont tous droit à la santé et ne doivent être discriminés.
Elle a cité différents textes législatifs notamment la loi d’orientation sociale qui, dit-elle, ‘’si elle était souvent relue éviterait (beaucoup) de problèmes rencontrés dans les hôpitaux’’.
Selon la ministre, cette loi ouvre les portes des structures sanitaires qui doivent se mettre aux normes pour faciliter l’accès aux handicapés.
Fort de ces lois et charte, les nouvelles autorités ont mis en place une politique de couverture de santé universelle, a dit la ministre invitant les médecins au respect de la vie privée du malade qui doit être informé et consentir aux soins prodigués.
Pour Mme Seck, une meilleure vulgarisation de la charte du malade adoptée par le Sénégal ou édictée dans la Constitution pourrait être une voie pour atteindre ces objectifs d’accessibilité et d’égalité de traitement de toutes les couches sociales
Le recteur Mary Teuw Niane qui a mis l’accent sur les qualités humaines et professionnelles de Mme Seck, désignée bien avant sa nomination au poste de ministre, a expliqué le choix récent de parrainer les UFR par son souci d’‘’offrir des modèles de patriotisme et de réussite à nos étudiants, mais au-delà, à notre jeunesse’’.
‘’Pour lui, un modèle ne pouvait être plus pertinent pour des étudiants (…) et les enseignants chercheurs en sciences de la santé’’, a-t-il relevé parlant d’Awa Marie Coll Seck.
‘’C’est une femme, professeur titulaire de médecine, spécialiste des maladies infectieuses de renommée internationale qui a formé des générations de médecins et contribué à mieux connaître bon nombre de maladies’’, a ajouté le recteur.
APS
Mme Seck s’exprimait mercredi à l’Université Gaston Berger (UGB) dont elle est la marraine de la nouvelle Unité de formation et de recherches (UFR) de santé qui organisait sa rentrée solennelle sur le thème ‘’Charte du patient au Sénégal : droits et devoirs’’.
L’accueil peut faciliter ou compliquer les relations entre le patient et l’hôpital, a dit Mme Seck reconnaissant qu’il constitue ‘’le talon d’Achille du système de santé’’ avec la récurrence des plaintes liées à un mauvais accueil et aux longues files d’attente constatées devant les structures sanitaires.
Elle a noté des efforts dans certaines structures sanitaires comme celle de l’Hôpital régional de Saint-Louis qu’elle a visité mardi, soulignant que le service d’accueil est une vitrine et conditionne les rapports avec les malades.
‘’Malgré la souffrance, il peut pousser un patient à refuser d’aller dans une structure sanitaire’’, a affirmé la ministre qui appelle le personnel de santé à ne pas se contenter seulement du geste technique.
La marraine de l’UFR Santé de l’UGB a aussi fait un plaidoyer à l’endroit des couches défavorisées notamment les personnes handicapées, les personnes démunies, les femmes et les enfants rappelant qu’ils ont tous droit à la santé et ne doivent être discriminés.
Elle a cité différents textes législatifs notamment la loi d’orientation sociale qui, dit-elle, ‘’si elle était souvent relue éviterait (beaucoup) de problèmes rencontrés dans les hôpitaux’’.
Selon la ministre, cette loi ouvre les portes des structures sanitaires qui doivent se mettre aux normes pour faciliter l’accès aux handicapés.
Fort de ces lois et charte, les nouvelles autorités ont mis en place une politique de couverture de santé universelle, a dit la ministre invitant les médecins au respect de la vie privée du malade qui doit être informé et consentir aux soins prodigués.
Pour Mme Seck, une meilleure vulgarisation de la charte du malade adoptée par le Sénégal ou édictée dans la Constitution pourrait être une voie pour atteindre ces objectifs d’accessibilité et d’égalité de traitement de toutes les couches sociales
Le recteur Mary Teuw Niane qui a mis l’accent sur les qualités humaines et professionnelles de Mme Seck, désignée bien avant sa nomination au poste de ministre, a expliqué le choix récent de parrainer les UFR par son souci d’‘’offrir des modèles de patriotisme et de réussite à nos étudiants, mais au-delà, à notre jeunesse’’.
‘’Pour lui, un modèle ne pouvait être plus pertinent pour des étudiants (…) et les enseignants chercheurs en sciences de la santé’’, a-t-il relevé parlant d’Awa Marie Coll Seck.
‘’C’est une femme, professeur titulaire de médecine, spécialiste des maladies infectieuses de renommée internationale qui a formé des générations de médecins et contribué à mieux connaître bon nombre de maladies’’, a ajouté le recteur.
APS