Le gouverneur de la région de Saint- Louis, Alioune Aïdara Niang a invité, mardi, à la réduction de la distance entre la demande et l’offre de soins accoudée à la création d’établissements humains dans les zones les plus reculées du Sénégal.
"La pyramide sanitaire d’il y a 40 ou 50 ans n’est plus d’actualité, c’est pourquoi il est souhaitable de créer des établissements humains dans les zones les plus lointaines du Sénégal" a-t-il dit en recevant une délégation qui accompagne le directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingué Ngom. Selon le chef de l’exécutif régional, "le fait de bien former et d’investir dans sa jeunesse permet d’avoir des ressources humaines de qualité et de valeur".
Alioune Aïdara Niang a ajouté qu’"investir dans le capital humain pour le renforcement des politiques structurelles que l’Etat a senti avec la nécessité d’avoir des ressources humaines de qualité".
"La pyramide sanitaire d’il y a 40 ou 50 ans n’est plus d’actualité, c’est pourquoi il est souhaitable de créer des établissements humains dans les zones les plus lointaines du Sénégal" a-t-il dit en recevant une délégation qui accompagne le directeur régional du Fonds des Nations unies pour la population pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingué Ngom.
Le gouverneur de Saint-Louis a émis le souhait de voir "démocratiser" l’accès aux soins dans les structures de santé dans le cadre du programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers dont la conception a été confiée aux gouverneurs de régions.
"On pourra faire, dans ces structures, de la chirurgie. Qu’il y ait un dentiste et de la neurochirurgie parce que ce n’est plus un luxe" a encore expliqué M. Niang à ces hôtes venus s’informer des interventions de l’UNFPA dans le domaine de la santé de la reproduction des adolescents jeunes (SRAJ), la santé maternelle et la planification familiale.
Alioune Aïdara Niang a par ailleurs insisté sur "la nécessité de développer au Sénégal un mouvement collectif marqué par une bonne formation, mais aussi que les responsabilités soient analysées de façon collective".
"Cela permet d’avoir une idée sur la situation de la structuration familiale telle qu’elle est conçue et vécue et le fait qu’elle soit porteuse d’un affranchissement social et d’une forme d’épanouissement", a fait remarquer le gouverneur de la région de Saint-Louis.
Alioune Aïdara Niang a ajouté qu’"investir dans le capital humain pour le renforcement des politiques structurelles que l’Etat a senti avec la nécessité d’avoir des ressources humaines de qualité".
Pour le directeur régional de l’UNFPA, Mabingué Ngom, "le Sénégal a le potentiel qu’il faut et gagnerait à accélérer la croissance de développement et faire l’économie de souffrance".
M. Ngom a par ailleurs souligné que ’Afrique ne peut plus continuer à négliger sa jeunesse d’autant que les investissements doivent passer par cette frange de la population.
D’après lui, "l’Afrique a connu l’échec des investissements, l’échec des efforts en faveur de la jeunesse, principalement dans certaines zones où les jeunes n’ont d’autre opportunité que de faire l’immigration".
D’après lui, "l’Afrique a connu l’échec des investissements, l’échec des efforts en faveur de la jeunesse, principalement dans certaines zones où les jeunes n’ont d’autre opportunité que de faire l’immigration".
"Cela relève de la responsabilité collective des gouvernements, des partenaires au développement, des familles et des jeunes eux-mêmes", a-t-il noté.
Mabingué Ngom a toutefois estimé qu’il "est temps que l’Afrique donne à ses jeunes des opportunités et les protège, pas avec des armes, mais avec des politiques aptes à les permettre de participer au développement de leur pays".
APS
Mabingué Ngom a toutefois estimé qu’il "est temps que l’Afrique donne à ses jeunes des opportunités et les protège, pas avec des armes, mais avec des politiques aptes à les permettre de participer au développement de leur pays".
APS