Une foule nombreuse a assisté, mercredi à Saint-Louis, à la levée du corps suivie de l’enterrement au cimetière Thiaka Nidaye du journaliste Babacar Maurice Ndiaye, collaborateur de l’APS, décédé le même jour, à l’âge de 57 ans, à la suite d’une courte maladie.
Tous les secteurs d’activité pour lesquels Maurice avait un penchant et avait réussi à s'y faire beaucoup d’amis, à commencer par la culture, étaient représentés.
Ainsi, le musicien Khabane Thiam, un des précurseurs du festival de jazz, et les membres de l’Association Saint-Louis Jazz ont été aperçus au premier rang. Ils étaient venus honorer la mémoire de cette icône de la presse saint-louisienne.
Maurice, comme l’appellent les intimes, a été l’un des premiers journalistes à avoir écrit sur Youssou Ndour lors de sa célèbre visite à Mba, avec un papier titré: ‘’Une étoile est née’’. Un fait d’histoire que le roi du Mbalakh n’ignore pas. D’ailleurs, lors d’une rencontre dans un hôtel, il a appelé Maurice pour lui manifester sa reconnaissance.
Baaba Maal, également plongé dans la douleur avec le décès de son fils, pourrait dire la même chose. Maurice le tutoyait et avait partagé avec lui les bancs au lycée Charles de Gaulle. Les deux hommes se vouaient un respect mutuel.
Le Kurel des deux rakka a été fortement représenté. Ses membres ont magnifié l’étroitesse de leur collaboration avec le défunt durant chaque organisation de cet événement religieux qui draine du monde à Saint-Louis.
L’autre pan de la vie de Maurice durant sa carrière dans la presse est le volet sportif. A ce sujet le témoignage du président de l’Association nationale de la presse sénégalaise (ANPS) Mamadou Koumé est plus qu’éloquent.
‘'Fin connaisseur du football saint-louisien qui a connu ses heures de gloire avant l’indépendance avec la Coupe de l’AOF (Afrique occidentale française), il est une source intarissable pour conter ses moments'', a dit Mamadou Koumé, ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS) qui compte parmi ses amis.
''C’est une figure saint-louisienne et une source fiable pour tout ce qui tourne autour de sa ville surtout au football’’, informe l’ancien reporter sportif du quotidien Le Soleil, formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI).
''A Saint-Louis, il était le confident de ces anciennes gloires avec lesquelles il avait des relations suivies'', a dit Mamadou Koumé par ailleurs président de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS).
Le journaliste Babacar Maurice Ndiaye rejoint son ami et mentor Mawade Wade, ancien membre du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), décédé le 14 septembre 2004
Sa relation avec Mawade Wade était connue de toute la ville de Saint-Louis. Il lui rendait hommage, à travers des articles, à chaque anniversaire de son décès. Il ne cessait de plaider pour son immortalisation à travers le nouveau stade de Médine ou une avenue.
Du coté des hôteliers également, Maurice était bien introduit. Son ami Yannick Philip de l’hôtel de la Poste a pleuré de toutes ses larmes ainsi que les autres acteurs de ce secteur.
De la presse où il était un des anciens en exercice, Maurice a reçu un hommage mérité. Cheikh Ndiongue du journal Le Quotidien et de la radio Teranga a fait part des relations affectives entretenues avec Maurice qui ne cessait de prodiguer des conseils à la jeune génération pour le respect des principes du métier de journaliste.
Avec l'APS
Tous les secteurs d’activité pour lesquels Maurice avait un penchant et avait réussi à s'y faire beaucoup d’amis, à commencer par la culture, étaient représentés.
Ainsi, le musicien Khabane Thiam, un des précurseurs du festival de jazz, et les membres de l’Association Saint-Louis Jazz ont été aperçus au premier rang. Ils étaient venus honorer la mémoire de cette icône de la presse saint-louisienne.
Maurice, comme l’appellent les intimes, a été l’un des premiers journalistes à avoir écrit sur Youssou Ndour lors de sa célèbre visite à Mba, avec un papier titré: ‘’Une étoile est née’’. Un fait d’histoire que le roi du Mbalakh n’ignore pas. D’ailleurs, lors d’une rencontre dans un hôtel, il a appelé Maurice pour lui manifester sa reconnaissance.
Baaba Maal, également plongé dans la douleur avec le décès de son fils, pourrait dire la même chose. Maurice le tutoyait et avait partagé avec lui les bancs au lycée Charles de Gaulle. Les deux hommes se vouaient un respect mutuel.
Le Kurel des deux rakka a été fortement représenté. Ses membres ont magnifié l’étroitesse de leur collaboration avec le défunt durant chaque organisation de cet événement religieux qui draine du monde à Saint-Louis.
L’autre pan de la vie de Maurice durant sa carrière dans la presse est le volet sportif. A ce sujet le témoignage du président de l’Association nationale de la presse sénégalaise (ANPS) Mamadou Koumé est plus qu’éloquent.
‘'Fin connaisseur du football saint-louisien qui a connu ses heures de gloire avant l’indépendance avec la Coupe de l’AOF (Afrique occidentale française), il est une source intarissable pour conter ses moments'', a dit Mamadou Koumé, ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS) qui compte parmi ses amis.
''C’est une figure saint-louisienne et une source fiable pour tout ce qui tourne autour de sa ville surtout au football’’, informe l’ancien reporter sportif du quotidien Le Soleil, formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI).
''A Saint-Louis, il était le confident de ces anciennes gloires avec lesquelles il avait des relations suivies'', a dit Mamadou Koumé par ailleurs président de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS).
Le journaliste Babacar Maurice Ndiaye rejoint son ami et mentor Mawade Wade, ancien membre du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), décédé le 14 septembre 2004
Sa relation avec Mawade Wade était connue de toute la ville de Saint-Louis. Il lui rendait hommage, à travers des articles, à chaque anniversaire de son décès. Il ne cessait de plaider pour son immortalisation à travers le nouveau stade de Médine ou une avenue.
Du coté des hôteliers également, Maurice était bien introduit. Son ami Yannick Philip de l’hôtel de la Poste a pleuré de toutes ses larmes ainsi que les autres acteurs de ce secteur.
De la presse où il était un des anciens en exercice, Maurice a reçu un hommage mérité. Cheikh Ndiongue du journal Le Quotidien et de la radio Teranga a fait part des relations affectives entretenues avec Maurice qui ne cessait de prodiguer des conseils à la jeune génération pour le respect des principes du métier de journaliste.
Avec l'APS