Les 15.000 producteurs de tomate de la vallée, mobilisés derrière le président du comité national interprofessionnel de concertation de cette filière, Abdoulaye Dieng, se sont engagés, récemment à Dagana, à mettre en œuvre un nouveau programme de production de maïs élaboré par Agrophytex (Opérateur agricole).
Au cours d’une séance de travail présidée à Dagana par le conseiller technique du ministre de l’agriculture, Djibril Mbaye, en présence du directeur national de l’horticulture, Ababacar Gaye, le Directeur Général d’Agrophytex, Abdou Kader Gueye, promoteur de ce programme à valeur ajoutée, a précisé que ce projet pourrait coûter globalement près de 2 milliards Cfa et pourrait permettre de créer au moins 15.000 emplois directs durant l’exploitation (prévue sur 3 à 4 mois).
Le projet d’exploitation agricole de maïs, a-t-il poursuivi, sur une surface de quatre mille (4 000) hectares, entre dans le cadre du plan de diversification des activités d’Agrophytex (qui a signé un protocole d’accord avec ces producteurs de tomate) pour une offre efficiente d’un pool de services autour de l’agriculture.
Cette ambition qui, dans la première phase, se déroule dans la vallée du fleuve Sénégal, sur les surfaces emblavées par les producteurs de tomate industrielle, pourrait s’étendre dans d’autres régions avec d’autres organisations agricoles pour atteindre l’objectif de production de 50 000 tonnes en 2015.
Les 15 000 producteurs de tomates industrielles regroupés en dix huit (18) unions de Saint Louis à Matam, exploitent les 4 500 hectares emblavés dans la vallée du fleuve Sénégal durant une période culturale qui s’étale sur six mois (de novembre en avril). Le problème est que ces producteurs de tomate avaient l’habitude de se rouler les pouces durant les autres six mois de l’année. D’où l’opportunité de rentabiliser leur potentiel pendant trois mois (de mai à juillet).
Pour M. Kader Gueye, ce projet permettra aux producteurs d’obtenir des ressources financière additionnelles à forte valeur ajoutée, de créer des emplois sur place en ralentissant l’exode rural, de renforcer les sols par la culture du maïs, d’amoindrir les risques de maladies des plants de tomate, de contribuer à combler le déficit énergétique par l’approvisionnement en bio masse, de participer à l’équilibre de la balance commerciale conformément aux orientations et directives de l’Etat, en réduisant au moins 15.000 à 20.000 tonnes d’importation de maïs. Etant entendu que le Sénégal ne peut pas continuer à importer chaque année plus de 124.000 tonnes de maïs.
La stratégie pour atteindre ce but, a-t-il souligné, est de rehausser l’envergure de l’entreprise pour une meilleure prise en charge de la demande en matière d’autosuffisance alimentaire et de création d’emplois.
De même, la collaboration avec les producteurs de tomate de la vallée, au-delà de les aider à bénéficier de ressources additionnelles et à renforcer leurs capacités culturales, devrait à terme, être élargie à d’autres organisations paysannes, dans d’autres régions, pour répondre aux besoins en maïs au Sénégal.
Abdou Kader Gueye a rappelé que ce programme, qui a déjà démarré ses activités avec cette séance de travail tenue avec les producteurs de tomate de la vallée, sera réalisé avec l’appui de la Saed, de l’Isra, de la Drdr.
Il a surtout rendu un vibrant hommage au chef de l’Etat, au Premier Ministre et à l’ensemble du gouvernement, qui accordent un intérêt particulier à la mise en œuvre de ce programme.
Au nom des producteurs de tomate, le président de cette filière, Abdoulaye Dieng, a laissé entendre que ce projet leur apporte une bouffée d’oxygène dans la mesure où ils auront la possibilité d’enchaîner, aussitôt après la récolte de la tomate bord-champ, avec la production de maïs.
Dans le même sens, Mouhamadou Diop et Beydi Bâ de la Saed, ont précisé que les retombées économiques et sociales de ce nouveau programme de relance de la production de maïs dans la vallée, sont difficilement quantifiables. Le fait que plus de 120.000 familles dépendent de ces 15.000 producteurs de tomate, pour survivre, donne une idée des effets induits de ce projet (à valeur ajoutée) d’exploitation de maïs.
Mbagnick Kharachi Diagne
Au cours d’une séance de travail présidée à Dagana par le conseiller technique du ministre de l’agriculture, Djibril Mbaye, en présence du directeur national de l’horticulture, Ababacar Gaye, le Directeur Général d’Agrophytex, Abdou Kader Gueye, promoteur de ce programme à valeur ajoutée, a précisé que ce projet pourrait coûter globalement près de 2 milliards Cfa et pourrait permettre de créer au moins 15.000 emplois directs durant l’exploitation (prévue sur 3 à 4 mois).
Le projet d’exploitation agricole de maïs, a-t-il poursuivi, sur une surface de quatre mille (4 000) hectares, entre dans le cadre du plan de diversification des activités d’Agrophytex (qui a signé un protocole d’accord avec ces producteurs de tomate) pour une offre efficiente d’un pool de services autour de l’agriculture.
Cette ambition qui, dans la première phase, se déroule dans la vallée du fleuve Sénégal, sur les surfaces emblavées par les producteurs de tomate industrielle, pourrait s’étendre dans d’autres régions avec d’autres organisations agricoles pour atteindre l’objectif de production de 50 000 tonnes en 2015.
Les 15 000 producteurs de tomates industrielles regroupés en dix huit (18) unions de Saint Louis à Matam, exploitent les 4 500 hectares emblavés dans la vallée du fleuve Sénégal durant une période culturale qui s’étale sur six mois (de novembre en avril). Le problème est que ces producteurs de tomate avaient l’habitude de se rouler les pouces durant les autres six mois de l’année. D’où l’opportunité de rentabiliser leur potentiel pendant trois mois (de mai à juillet).
Pour M. Kader Gueye, ce projet permettra aux producteurs d’obtenir des ressources financière additionnelles à forte valeur ajoutée, de créer des emplois sur place en ralentissant l’exode rural, de renforcer les sols par la culture du maïs, d’amoindrir les risques de maladies des plants de tomate, de contribuer à combler le déficit énergétique par l’approvisionnement en bio masse, de participer à l’équilibre de la balance commerciale conformément aux orientations et directives de l’Etat, en réduisant au moins 15.000 à 20.000 tonnes d’importation de maïs. Etant entendu que le Sénégal ne peut pas continuer à importer chaque année plus de 124.000 tonnes de maïs.
La stratégie pour atteindre ce but, a-t-il souligné, est de rehausser l’envergure de l’entreprise pour une meilleure prise en charge de la demande en matière d’autosuffisance alimentaire et de création d’emplois.
De même, la collaboration avec les producteurs de tomate de la vallée, au-delà de les aider à bénéficier de ressources additionnelles et à renforcer leurs capacités culturales, devrait à terme, être élargie à d’autres organisations paysannes, dans d’autres régions, pour répondre aux besoins en maïs au Sénégal.
Abdou Kader Gueye a rappelé que ce programme, qui a déjà démarré ses activités avec cette séance de travail tenue avec les producteurs de tomate de la vallée, sera réalisé avec l’appui de la Saed, de l’Isra, de la Drdr.
Il a surtout rendu un vibrant hommage au chef de l’Etat, au Premier Ministre et à l’ensemble du gouvernement, qui accordent un intérêt particulier à la mise en œuvre de ce programme.
Au nom des producteurs de tomate, le président de cette filière, Abdoulaye Dieng, a laissé entendre que ce projet leur apporte une bouffée d’oxygène dans la mesure où ils auront la possibilité d’enchaîner, aussitôt après la récolte de la tomate bord-champ, avec la production de maïs.
Dans le même sens, Mouhamadou Diop et Beydi Bâ de la Saed, ont précisé que les retombées économiques et sociales de ce nouveau programme de relance de la production de maïs dans la vallée, sont difficilement quantifiables. Le fait que plus de 120.000 familles dépendent de ces 15.000 producteurs de tomate, pour survivre, donne une idée des effets induits de ce projet (à valeur ajoutée) d’exploitation de maïs.
Mbagnick Kharachi Diagne