En ce mois béni du Ramadan, mois de prières, de partage et de pardon, nous pensons que c’est également un moment opportun de rétro inspection de notre société. Les phénomènes sociaux observés depuis quelques temps nous heurtent, nous interpellent. Nos comportements individuels et collectifs dans le social devraient nous inviter à aller vers un changement positif d’attitudes pour vivre en harmonie et en paix dans une société sénégalaise hybride.
Rappelons qu’Allah (SWT), Maître des Cieux et de la Terre, est le créateur de l’espèce humaine et de la société. Ses règles de fonctionnement (ordres et interdits) inscrites dans le Coran sont les seules justes, équitables, véridiques en tout lieu et en tout temps. Elles n’ont pas besoin d’être contextualisées ou réformées. Le Coran est un rappel persuasif et suffisant. Aucun acte social réglementé par Allah n’est améliorable par l’espèce humaine. Le pouvoir d’édicter des règles de vie est uniquement du ressort de Dieu. Dans les domaines où l’homme codifie des règles, l’usure du temps finit par établir la nécessité de les modifier.
C’est ainsi que certains champs sociaux : syndicalisme, sport, politique ont des règlements intérieurs pour exister et dérouler leurs activités normalement. Certaines disciplines sportives comme le football, la lutte, le basketball, le rugby etc. sont codifiées par des règles humaines, régulièrement modifiées. Ceci montre, à suffisance, l’impuissance de l’homme à produire des règles de vie justes. Il en est de même de l’organisation de la société. L’Etat (Pouvoir Exécutif, Pouvoir Législatif) qui en est le garant pense bien faire en promulguant des règles (loi sur le vol de bétail, loi sur le loyer) et les différents codes (pénal, électoral, minier, du travail, de la famille etc.).
Lesdites législations n’en sont pas moins contestées, modifiées, en définitive le plus souvent abrogées. Aussi, en toute logique, une question s’impose-t-elle à nous tous : les institutions en charge de leur application ne sont-elles pas transformées en tribune des tensions et des frustrations ?
Hélas ! Que de manigances, de sordides complots, de tentatives d’intimidation, de mensonges et d’usage de faux facilités, favorisés par une société hybride, dans des lieux censés dire le droit, rien que le droit. En conséquence, avec tout le respect dû à leur rang, nous invitons les émérites corps de la justice et leurs auxiliaires à s’interroger sur leurs rôles quant à l’application très souvent contraire aux ordres à accomplir et aux interdits à éviter d’Allah (SWT). Ceux qui croient qu’il est possible d’appliquer à la place de celle d’Allah une législation établie par les hommes afin de régler les différends pour imposer des peines ou autres sont impies et mécréants selon l’avis unanime des exégètes musulmans.
N’est-il pas écrit dans le Coran que « Celui qui juge en dehors de ce qui est descendu du ciel (Coran) fait partie des égarés ». Dans un autre verset, ce dernier est considéré comme un mécréant. Ceux qui proposent, ceux qui légifèrent et décrètent ces lois, de même que ceux qui les appliquent ne sont-ils pas en train de s’installer insidieusement dans la mécréance sournoise ?
A coup sûr, le jour de le Résurrection, la reddition des Comptes pour tous les acteurs aura bel et bien lieu. Toute âme sera prisonnière des mauvais actes qu’elle a commis. Elle ne sera libérée qu’après s’être acquittée de ses devoirs et avoir reçu les châtiments qu’elle mérite. C’est vers Allah Seul que toutes les créatures retourneront et demeureront le jour de la Résurrection. Et chacun sera mis au fait des actions qu’il a commises : les bonnes comme les mauvaises.
« Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome le verra et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome le verra » (Sourate 99 : verset 7 et verset 8 Le Coran). Et le verra d’abord ici en ce bas monde, puis dans l’au-delà.. Et Allah rétribuera chacun selon ce qu’il mérite. Nous, sujets doués de raison, respectons les vraies bonnes règles arrêtées par Dieu, qui sont les garants d’une vie individuelle et communautaire apaisée, équitable et surtout juste.
Evitons de tomber dans le piège sordide des [[i]]url:#_edn1 gens perdus et égarés qui ne croient pas au Jour de la reddition des Comptes, de la Rétribution et s’activent constamment à l’accumulation des biens matériels. Refusons d’entretenir et d’alimenter ce système judiciaire souvent décrié à tort ou à raison. Réglons nos différends en nous orientant vers des médiateurs sociaux du milieu environnant tels que les imams dignes de ce nom et les érudits non véreux. Dieu n’est-il pas le plus juste des juges ?
Par la parole, l’acte ou tout autre moyen, mettons en avant la bonté envers les créatures d’Allah (SWT), qu’elles soient humaines, animales ou végétales, plutôt que les mauvaises actions qui inéluctablement, finiront par anéantir toute vie individuelle et communautaire.
Bécaye SAKHO
Inspecteur de l’Education à la retraite
Saint-Louis (Sénégal)
Rappelons qu’Allah (SWT), Maître des Cieux et de la Terre, est le créateur de l’espèce humaine et de la société. Ses règles de fonctionnement (ordres et interdits) inscrites dans le Coran sont les seules justes, équitables, véridiques en tout lieu et en tout temps. Elles n’ont pas besoin d’être contextualisées ou réformées. Le Coran est un rappel persuasif et suffisant. Aucun acte social réglementé par Allah n’est améliorable par l’espèce humaine. Le pouvoir d’édicter des règles de vie est uniquement du ressort de Dieu. Dans les domaines où l’homme codifie des règles, l’usure du temps finit par établir la nécessité de les modifier.
C’est ainsi que certains champs sociaux : syndicalisme, sport, politique ont des règlements intérieurs pour exister et dérouler leurs activités normalement. Certaines disciplines sportives comme le football, la lutte, le basketball, le rugby etc. sont codifiées par des règles humaines, régulièrement modifiées. Ceci montre, à suffisance, l’impuissance de l’homme à produire des règles de vie justes. Il en est de même de l’organisation de la société. L’Etat (Pouvoir Exécutif, Pouvoir Législatif) qui en est le garant pense bien faire en promulguant des règles (loi sur le vol de bétail, loi sur le loyer) et les différents codes (pénal, électoral, minier, du travail, de la famille etc.).
Lesdites législations n’en sont pas moins contestées, modifiées, en définitive le plus souvent abrogées. Aussi, en toute logique, une question s’impose-t-elle à nous tous : les institutions en charge de leur application ne sont-elles pas transformées en tribune des tensions et des frustrations ?
Hélas ! Que de manigances, de sordides complots, de tentatives d’intimidation, de mensonges et d’usage de faux facilités, favorisés par une société hybride, dans des lieux censés dire le droit, rien que le droit. En conséquence, avec tout le respect dû à leur rang, nous invitons les émérites corps de la justice et leurs auxiliaires à s’interroger sur leurs rôles quant à l’application très souvent contraire aux ordres à accomplir et aux interdits à éviter d’Allah (SWT). Ceux qui croient qu’il est possible d’appliquer à la place de celle d’Allah une législation établie par les hommes afin de régler les différends pour imposer des peines ou autres sont impies et mécréants selon l’avis unanime des exégètes musulmans.
N’est-il pas écrit dans le Coran que « Celui qui juge en dehors de ce qui est descendu du ciel (Coran) fait partie des égarés ». Dans un autre verset, ce dernier est considéré comme un mécréant. Ceux qui proposent, ceux qui légifèrent et décrètent ces lois, de même que ceux qui les appliquent ne sont-ils pas en train de s’installer insidieusement dans la mécréance sournoise ?
A coup sûr, le jour de le Résurrection, la reddition des Comptes pour tous les acteurs aura bel et bien lieu. Toute âme sera prisonnière des mauvais actes qu’elle a commis. Elle ne sera libérée qu’après s’être acquittée de ses devoirs et avoir reçu les châtiments qu’elle mérite. C’est vers Allah Seul que toutes les créatures retourneront et demeureront le jour de la Résurrection. Et chacun sera mis au fait des actions qu’il a commises : les bonnes comme les mauvaises.
« Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome le verra et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome le verra » (Sourate 99 : verset 7 et verset 8 Le Coran). Et le verra d’abord ici en ce bas monde, puis dans l’au-delà.. Et Allah rétribuera chacun selon ce qu’il mérite. Nous, sujets doués de raison, respectons les vraies bonnes règles arrêtées par Dieu, qui sont les garants d’une vie individuelle et communautaire apaisée, équitable et surtout juste.
Evitons de tomber dans le piège sordide des [[i]]url:#_edn1 gens perdus et égarés qui ne croient pas au Jour de la reddition des Comptes, de la Rétribution et s’activent constamment à l’accumulation des biens matériels. Refusons d’entretenir et d’alimenter ce système judiciaire souvent décrié à tort ou à raison. Réglons nos différends en nous orientant vers des médiateurs sociaux du milieu environnant tels que les imams dignes de ce nom et les érudits non véreux. Dieu n’est-il pas le plus juste des juges ?
Par la parole, l’acte ou tout autre moyen, mettons en avant la bonté envers les créatures d’Allah (SWT), qu’elles soient humaines, animales ou végétales, plutôt que les mauvaises actions qui inéluctablement, finiront par anéantir toute vie individuelle et communautaire.
Bécaye SAKHO
Inspecteur de l’Education à la retraite
Saint-Louis (Sénégal)