Malgré sa double victoire lors des échéances électorales des 25 mars et 1er juillet 2012, le président de la République, Macky Sall se trouve aujourd’hui dans une situation pas très facile ou aisée. Ainsi, contrairement à son prédécesseur, Me Wade qui avait profité du boycott de l’opposition lors des législatives de 2007 pour acquérir 131 députés sur les 150 sièges disponibles, Macky Sall ne dominera pas la nouvelle Assemblée Nationale.
De fait, même si la coalition gouvernementale BENNO BOKK YAKAAR obtient 119 sièges, l’Alliance Pour la République(APR) n’en dispose que 65. Alors, le parti au pouvoir pourra-t-il gouverner seul à l’instar du PDS de Wade? En réalité, il n’est pas majoritaire à l’Assemblée Nationale, par conséquent, le président est obligé de s’appuyer sur ses alliés de BBY. Une alliance s’impose donc. Mais comment faire durer cette alliance, constitue un défi majeur que doit relever le président Macky. D’ailleurs, à peine deux semaines après les législatives, la Coalition BBY semble monter sa face cachée. Le choc des Moustapha en est une parfaite illustration. En effet, avec ses habituels «tirs» verbaux, « EL Pistolero » a risqué son poste de ministre conseiller à la présidence pour avoir voulu barrer la route à Niass, qui pourtant, politiquement, semble plus méritant.
C’est une jalousie ou un soif de pouvoir ? Pourtant, étant «pur apériste», Cissé Lô pourrait avoir raison à viser le perchoir. Et malgré son limogeage, il maintient sa candidature au poste de président de l’Assemblée Nationale. Ce qui est sûr, c’est que le président a pignon sur roue. Où est le BENNO pour lequel, ils ont été élus ? Où est le BOKK YAKAAR qu’on croyait en eux pour leur donner les 119 sièges à l’Assemblée Nationale ? Le doute est aujourd’hui permis. Macky Sall dirigera mais difficilement car pour répondre aux exigences du peuple, il aura intérêt à cheminer avec ses alliés tels que Moustapha Niass et Tanor Dieng sans compromettre bien sûr les intérêts de son parti. Il doit donc consolider son parti, faire durer voire éterniser la coalition BBY, et satisfaire les attentes des citoyens qui lui ont porté à la magistrature suprême. Ainsi, il doit toujours penser aux leaders apéristes qui lui ont toujours soutenu dans son combat politique.
Et parmi ces derniers, on cite évidemment Moustapha Cissé Lô. Dans ce cas, Macky va-il sacrifier ses anciens compagnons en se rangeant auprès Niass pour conserver le pouvoir? Mais, quoi qu’il en soit, le président semble être dans l’obligation d’être près des personnages non apéristes mais qui pèsent lourds politiquement. Si le leader progressiste passe, quelles conséquences cela peut avoir au sein de l’APR ? Si Cissé Lô devient président de l’Assemblée Nationale, quelles en seront les répercussions sur la coalition BBY? Avec le parti ou la coalition, Macky est appelé à tenir compte des promesses grâce auxquelles il a pu gagner la confiance des Sénégalais. Comment donc, parviendra-t-il à satisfaire à la fois les intérêts politiques de son parti, à consolider la coalition BBY et à accomplir pleinement sa mission de président de la République ?
Salla GUEYE (GUESLA)
Etudiant en Science Politique à l’UGB de st Louis
Tel : 77 256 33 34
De fait, même si la coalition gouvernementale BENNO BOKK YAKAAR obtient 119 sièges, l’Alliance Pour la République(APR) n’en dispose que 65. Alors, le parti au pouvoir pourra-t-il gouverner seul à l’instar du PDS de Wade? En réalité, il n’est pas majoritaire à l’Assemblée Nationale, par conséquent, le président est obligé de s’appuyer sur ses alliés de BBY. Une alliance s’impose donc. Mais comment faire durer cette alliance, constitue un défi majeur que doit relever le président Macky. D’ailleurs, à peine deux semaines après les législatives, la Coalition BBY semble monter sa face cachée. Le choc des Moustapha en est une parfaite illustration. En effet, avec ses habituels «tirs» verbaux, « EL Pistolero » a risqué son poste de ministre conseiller à la présidence pour avoir voulu barrer la route à Niass, qui pourtant, politiquement, semble plus méritant.
C’est une jalousie ou un soif de pouvoir ? Pourtant, étant «pur apériste», Cissé Lô pourrait avoir raison à viser le perchoir. Et malgré son limogeage, il maintient sa candidature au poste de président de l’Assemblée Nationale. Ce qui est sûr, c’est que le président a pignon sur roue. Où est le BENNO pour lequel, ils ont été élus ? Où est le BOKK YAKAAR qu’on croyait en eux pour leur donner les 119 sièges à l’Assemblée Nationale ? Le doute est aujourd’hui permis. Macky Sall dirigera mais difficilement car pour répondre aux exigences du peuple, il aura intérêt à cheminer avec ses alliés tels que Moustapha Niass et Tanor Dieng sans compromettre bien sûr les intérêts de son parti. Il doit donc consolider son parti, faire durer voire éterniser la coalition BBY, et satisfaire les attentes des citoyens qui lui ont porté à la magistrature suprême. Ainsi, il doit toujours penser aux leaders apéristes qui lui ont toujours soutenu dans son combat politique.
Et parmi ces derniers, on cite évidemment Moustapha Cissé Lô. Dans ce cas, Macky va-il sacrifier ses anciens compagnons en se rangeant auprès Niass pour conserver le pouvoir? Mais, quoi qu’il en soit, le président semble être dans l’obligation d’être près des personnages non apéristes mais qui pèsent lourds politiquement. Si le leader progressiste passe, quelles conséquences cela peut avoir au sein de l’APR ? Si Cissé Lô devient président de l’Assemblée Nationale, quelles en seront les répercussions sur la coalition BBY? Avec le parti ou la coalition, Macky est appelé à tenir compte des promesses grâce auxquelles il a pu gagner la confiance des Sénégalais. Comment donc, parviendra-t-il à satisfaire à la fois les intérêts politiques de son parti, à consolider la coalition BBY et à accomplir pleinement sa mission de président de la République ?
Salla GUEYE (GUESLA)
Etudiant en Science Politique à l’UGB de st Louis
Tel : 77 256 33 34