La filière tomate sénégalaise a produit plus de 90.000 tonnes sur une superficie de 32.000 hectares. Plus de 4 milliards de francs Cfa ont été générés comme chiffre d’affaires.
Plus de 90.000 tonnes de tomates fraiches ont été produites sur une superficie de 32.000 hectares durant la dernière campagne agricole, a indiqué, mercredi, le président du Comité national de concertation sur la tomate, Abdoulaye Dieng. M. Dieng, qui s’exprimait au cours de l’atelier-bilan de la filière tomates, a affirmé que 68.490 tonnes de cette production a été livrée aux usines de la Socas, soit un chiffre d’affaires de 4.680.000.000 francs Cfa.
Les producteurs de tomates estimés à environ 12.000 chefs de familles répartis entre les départements de Dagana et Podor ont bénéficié d’un financement de plus de 2 milliards de la Caisse nationale de crédit agricole (Cncas), a appris l’Aps au cours de cette septième journée consacrée à la tomate. Le président de la filière s’est aussi félicité de la tenue en début de saison « d’un important programme de formation en technique industrielle et les mesures sécuritaires d’emploi des produits phytosanitaires en collaboration avec les fournisseurs d’intrants ». « Malgré ces bons résultats, la filière vit des difficultés liées à la vétusté du parc de tracteur qui influe négativement sur le respect du calendrier cultural en étalant plus que de raison la période des repiquages », a expliqué M. Dieng.
L’équation des engrais
Les engrais constituent aussi un autre souci pour les producteurs qui jugent son coût élevé malgré les efforts de subvention de l’Etat. Les producteurs ont aussi dénoncé la concurrence déloyale des sociétés importatrices. Dans les perspectives, le président de la filière tomates salue la décision prise par les responsables de la société Agroline d’acheter 15.000 tonnes de tomates fraiches pour la saison 2011-2012. Les responsables de la Société de conserves alimentaires au Sénégal (Socas) ont quant à eux déploré la faiblesse des rendements enregistrés par rapport aux potentialités. « Il est possible avec des efforts supplémentaires d’amener le taux de production de 31 % à 64 % », a dit un technicien de la société qui a signé des contrats avec les producteurs pour l’achat de la tomate. L’utilisation abusive d’engrais sans résultats probant a été aussi signalée par un technicien de la Socas comparant les pratiques culturales en cours dans la vallée à celles appliquées en Inde avec moins d’engrais pour un meilleur résultat. Certains producteurs, qui n’ont pas respecté le contrat et qui ont tendance à vendre leur tomate ailleurs, ont été indexés. Ce qui, à la longue, risque de tuer le partenariat entre les deux entités. Les meilleurs rendements sont notés dans le bas delta dans la zone occupée par les agro-industriels qui se caractérise par un climat plus clément. Les fortes chaleurs avaient occasionné des dégâts avec l’apparition de ravageurs maîtrisés grâce à l’appui des partenaires, selon les techniciens.
Plus de 90.000 tonnes de tomates fraiches ont été produites sur une superficie de 32.000 hectares durant la dernière campagne agricole, a indiqué, mercredi, le président du Comité national de concertation sur la tomate, Abdoulaye Dieng. M. Dieng, qui s’exprimait au cours de l’atelier-bilan de la filière tomates, a affirmé que 68.490 tonnes de cette production a été livrée aux usines de la Socas, soit un chiffre d’affaires de 4.680.000.000 francs Cfa.
Les producteurs de tomates estimés à environ 12.000 chefs de familles répartis entre les départements de Dagana et Podor ont bénéficié d’un financement de plus de 2 milliards de la Caisse nationale de crédit agricole (Cncas), a appris l’Aps au cours de cette septième journée consacrée à la tomate. Le président de la filière s’est aussi félicité de la tenue en début de saison « d’un important programme de formation en technique industrielle et les mesures sécuritaires d’emploi des produits phytosanitaires en collaboration avec les fournisseurs d’intrants ». « Malgré ces bons résultats, la filière vit des difficultés liées à la vétusté du parc de tracteur qui influe négativement sur le respect du calendrier cultural en étalant plus que de raison la période des repiquages », a expliqué M. Dieng.
L’équation des engrais
Les engrais constituent aussi un autre souci pour les producteurs qui jugent son coût élevé malgré les efforts de subvention de l’Etat. Les producteurs ont aussi dénoncé la concurrence déloyale des sociétés importatrices. Dans les perspectives, le président de la filière tomates salue la décision prise par les responsables de la société Agroline d’acheter 15.000 tonnes de tomates fraiches pour la saison 2011-2012. Les responsables de la Société de conserves alimentaires au Sénégal (Socas) ont quant à eux déploré la faiblesse des rendements enregistrés par rapport aux potentialités. « Il est possible avec des efforts supplémentaires d’amener le taux de production de 31 % à 64 % », a dit un technicien de la société qui a signé des contrats avec les producteurs pour l’achat de la tomate. L’utilisation abusive d’engrais sans résultats probant a été aussi signalée par un technicien de la Socas comparant les pratiques culturales en cours dans la vallée à celles appliquées en Inde avec moins d’engrais pour un meilleur résultat. Certains producteurs, qui n’ont pas respecté le contrat et qui ont tendance à vendre leur tomate ailleurs, ont été indexés. Ce qui, à la longue, risque de tuer le partenariat entre les deux entités. Les meilleurs rendements sont notés dans le bas delta dans la zone occupée par les agro-industriels qui se caractérise par un climat plus clément. Les fortes chaleurs avaient occasionné des dégâts avec l’apparition de ravageurs maîtrisés grâce à l’appui des partenaires, selon les techniciens.