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Prémices d'un chaos (par Mame Latyr Fall Forum Civil Saint-Louis)

Lundi 29 Octobre 2012

Prémices d'un chaos (par Mame Latyr Fall Forum Civil Saint-Louis)
Dans un récent article avec un optimisme réaliste, nous suggérions au 4ième président du Sénégal élu confortablement d’assumer en toute responsabilité sa charge de premier Magistrat de ce pays en adéquation avec son fameux slogan « la patrie avant le parti » en misant sur le citoyen sénégalais afin de fonder une véritable république déjà mal fondée par notre premier

Président,
malmenée ensuite par ses deux successeurs dont le dernier qui l’a presque achevée.
S’il est difficile de faire un bilan au bout de six mois, nous pouvions au moins espérer des actes forts allant dans les directions :
- D’un Etat fort campé sur ses fonctions régaliennes
. Une justice réellement indépendante et crédible
. Une sécurité renforcée des personnes et des biens
. Une intégrité territoriale sans faille
. Une éducation publique qui donne la même chance de départ à tous les fils de ce pays
. Une santé publique performante et accessible à tous
- D’un nouveau leadership axé sur l’éthique
. Initier in nouveau comportement chez les sénégalais basé sur le travail comme unique source de richesse et le mérite pour toute promotion.
.Une lutte sans complaisance contre la corruption sous toutes ses formes
. Un recouvrement accéléré des biens mal acquis
- De la promotion d’un nouvel ordre économique national
.éliminer tous les rentiers de la « Respublica »
.casser tous les lobbies parasitaires (syndicats fantoches presses partisanes, marabouts affairistes)
.identifier et aider les véritables producteurs économiques (paysans, éleveurs, pêcheurs et jeûnes entrepreneurs)

Hélas au bout de six mois nous constatons un terrible immobilisme de la part de notre nouveau président pour ne pas parler d’un retour vers un passé récent symbolisé par la plupart de ses nominations à des postes de responsabilité : la famille, les partisans, les bailleurs occultes et la der, la nomination de l’ex directrice de l’APIX symbole achevé de la mégalomanie et du gaspillage du dernier « père des peuples»

Monsieur le Président, les sénégalais ne constituent pas un peuple à part béni de Dieu à l’abri de tout soubresaut comme le pensent certains, la chienlit qui s’installe après un match de football perdu, les casses pour obtenir la libération d’un détenu sont des signes annonciateur de chaos.

Monsieur le Président, l’heure est grave, le bateau Sénégal a plus que besoin d’un commandant de bord lucide et déterminé pour naviguer en pleine tempête.

Que Dieu vous éclaire et préserve notre patrie commune.

Mame Latyr Fall
Forum Civil Saint-Louis


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1.Posté par Citoyen le 29/10/2012 18:51
Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(sans universités performantes, point de développement).

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu'à présent, feignent de ne rien savoir (n'ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques!) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s'évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d'existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l'inaction de l’État.

En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS.

A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.

Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je propose des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire un devoir citoyen.

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