Le terme pénitence peut se résumer en trois actions : la prière, l'aumône et le jeûne. Le but essentiel est de se préparer à la fête de Pâques, résurrection du Christ. C'est une manière concrète pour le catholique de s'unir à Jésus Christ, qui lui-même a jeûné quarante jours dans le désert pour se préparer à sa mission, celle de sa mort et de sa résurrection. C'est aussi l'occasion de se détacher de tout ce qui éloigne de Dieu, c'est pourquoi le jeûne ne prend pas toujours la forme de « privation de nourriture », mais peut être plus large. Aussi, se priver de nourriture permet de mieux prendre conscience de ce que tant d'êtres humains sur Terre vivent au quotidien, et rester dans une attitude d'accueil : que le prochain en difficulté ne nous soit pas étranger (cf. Deus caritas est, 15). En effet, l'apôtre saint Jean dit dans sa Première Lettre « Si quelqu’un possède des richesses de ce monde et, voyant son frère dans la nécessité, lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? » (1Jn 3,17). Dans les premières communautés chrétiennes, ce qui était mis de côté par ceux qui jeûnaient était redistribué aux pauvres.
Dans l'église catholique, les fidèles se rendent à l'église pour assister à une célébration, où le prêtre après la proclamation de l'Évangile et de l'homélie leur trace une croix sur le front avec de la cendre, en prononçant ce verset de l'Évangile selon saint Marc (Mc 1,15): « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile. » ou bien ce verset de la Genèse (Gn 3,19): « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. » (en latin, Memento, homo, quia pulvis es, et in pulverem reverteris)1. Cette cérémonie fut instituée par Grégoire Ier aux alentours de l'an 591. L'imposition de cendres au front du pénitent est une évocation symbolique de la mort. Ces cendres sont obtenues en brûlant les rameaux bénis l'année précédente le Dimanche des Rameaux. Les cendres sont elles-mêmes bénites solennellement pendant la célébration.
Les fidèles qui suivent le rite catholique-romain sont tenus à l'abstinence et au jeûne le Mercredi des Cendres (canons 1249 à 1251 du Code de Droit Canonique) sauf cas particuliers (jeunes enfants, personnes malades, personnes âgées, personnes ayant un métier physiquement difficile).
Dans l'église catholique, les fidèles se rendent à l'église pour assister à une célébration, où le prêtre après la proclamation de l'Évangile et de l'homélie leur trace une croix sur le front avec de la cendre, en prononçant ce verset de l'Évangile selon saint Marc (Mc 1,15): « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile. » ou bien ce verset de la Genèse (Gn 3,19): « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. » (en latin, Memento, homo, quia pulvis es, et in pulverem reverteris)1. Cette cérémonie fut instituée par Grégoire Ier aux alentours de l'an 591. L'imposition de cendres au front du pénitent est une évocation symbolique de la mort. Ces cendres sont obtenues en brûlant les rameaux bénis l'année précédente le Dimanche des Rameaux. Les cendres sont elles-mêmes bénites solennellement pendant la célébration.
Les fidèles qui suivent le rite catholique-romain sont tenus à l'abstinence et au jeûne le Mercredi des Cendres (canons 1249 à 1251 du Code de Droit Canonique) sauf cas particuliers (jeunes enfants, personnes malades, personnes âgées, personnes ayant un métier physiquement difficile).