Il est même allé jusqu’à parler de complot contre Saint-Louis sans pour autant prendre le moindre recul qui lui aurait permis de comprendre que la construction du port fluvio-maritime de Saint-Louis figure en bonne place dans le projet de navigation du fleuve Sénégal initié par le Mali, la Mauritanie et le Sénégal à travers la Société de Gestion et d’Exploitation de la Navigation sur le Fleuve Sénégal (SOGENAV), une société de gestion de l’OMVS. Que dire d’une telle démarche émanant d’un professeur de cette trempe ? Loin d’une démarche scientifique qui constitue la marque de fabrique des universitaires émérites, il a fait montre d’un manque de rigueur notoire parce qu’il est simplement obnubilé par le fauteuil de maire de Saint-Louis ; quitte à raconter des balivernes pour amadouer les vaillants saint-louisiens. Ce discours émaillé de contrevérités ne passera pas. La décence lui aurait interdit de critiquer les actions de l’actuel régime, lui qui a eu à siéger pendant des années au Conseil des ministres, sous l’égide du Président Macky Sall.
Pour sa gouverne, je voudrais lui rappeler que le projet de navigation sur le fleuve Sénégal est divisé en deux principales composantes : le Programme Prioritaire d’Investissement (PPI) et le Volet transport minéralier sur le fleuve.
Programme Prioritaire d’Investissement (PPI) : il s’agit d’assurer une navigation pérenne sur le fleuve Sénégal, de Saint-Louis au Sénégal à Ambidédi au Mali, soit sur 905 Km. Dans ce cadre, il est envisagé les travaux suivants :
• la construction d’infrastructures portuaires : le port fluviomaritime de Saint-Louis qui est un complexe portuaire qui comprend un port de pêche, un port de commerce et un port de plaisance et le port fluvial terminus d’Ambidédi ;
• la construction et/ou la réhabilitation/modernisation de 9 escales portuaires (Rosso-Mauritanie, Richard-Toll, Dagana, Boghé, Podor, Cas-Cas, Kaédi, Matam, Bakel) et de 7 appontements (Rosso-Sénégal, Niangué, Lexeiba, Démète, Dial, Civé, Gouraye) ;
• la construction d’un chantier naval dans la zone d’influence de Rosso-Mauritanie ;
• l’aménagement d’un chenal navigable de 35m de large et d’une profondeur garantie de 2.10 m, par un dragage et un curage des seuils identifiés, ainsi que par la mise en place d’ouvrages de corrections appropriés pour un meilleur lissage du fleuve et un balisage adéquat et conforme aux normes en vigueur ;
• la mise en œuvre des plans de gestion environnementale et sociale issues des études ainsi que les plans d’action et de réinstallation, le cas échéant.
Volet transport minéralier sur le fleuve : ce volet intègre le transport par voie fluviale des produits minéraliers exploités dans la vallée, à savoir principalement les phosphates à BOFAL, en Mauritanie, à MATAM, au Sénégal et certaines autres mines de fer et de bauxite au Sénégal et au Mali. Les infrastructures adéquates, en complément du programme prioritaire défini ci-dessus, sont :
• la construction d’un port minéralier, en eau profonde, au Nord de Saint-Louis ;
• l’aménagement de quais minéraliers aux droits des gisements ;
• l’agrandissement du chenal navigable à une largeur de 55-75 m et une profondeur minimale garantie de 2.5 m ;
• l’acquisition et l’exploitation d’une flotte dédiée.
A l’état actuel, l’ensemble des études relatives à la réalisation du chenal navigable, du port fluviomaritime de Saint-Louis et du port terminus d’Ambidédi, de l’étude d’impact social et environnemental et de la rénovation de l’écluse du barrage de Diama, etc., sont achevées. Le contrat commercial a été signé avec l’entreprise indienne AFCONS le 11 octobre 2018. Les démarches sont en cours pour la mobilisation du financement du projet avec notamment le dépôt des requêtes de financement par les Etats concernés (Mali, Mauritanie, Sénégal).
Au regard de tout ce qui précède, il convient de regarder de quel côté se situe le comploteur. N’est-ce pas cher Professeur !
Papa Demba CISSOKHO
Responsable APR/Ndioloffène-Gorée
Pour sa gouverne, je voudrais lui rappeler que le projet de navigation sur le fleuve Sénégal est divisé en deux principales composantes : le Programme Prioritaire d’Investissement (PPI) et le Volet transport minéralier sur le fleuve.
Programme Prioritaire d’Investissement (PPI) : il s’agit d’assurer une navigation pérenne sur le fleuve Sénégal, de Saint-Louis au Sénégal à Ambidédi au Mali, soit sur 905 Km. Dans ce cadre, il est envisagé les travaux suivants :
• la construction d’infrastructures portuaires : le port fluviomaritime de Saint-Louis qui est un complexe portuaire qui comprend un port de pêche, un port de commerce et un port de plaisance et le port fluvial terminus d’Ambidédi ;
• la construction et/ou la réhabilitation/modernisation de 9 escales portuaires (Rosso-Mauritanie, Richard-Toll, Dagana, Boghé, Podor, Cas-Cas, Kaédi, Matam, Bakel) et de 7 appontements (Rosso-Sénégal, Niangué, Lexeiba, Démète, Dial, Civé, Gouraye) ;
• la construction d’un chantier naval dans la zone d’influence de Rosso-Mauritanie ;
• l’aménagement d’un chenal navigable de 35m de large et d’une profondeur garantie de 2.10 m, par un dragage et un curage des seuils identifiés, ainsi que par la mise en place d’ouvrages de corrections appropriés pour un meilleur lissage du fleuve et un balisage adéquat et conforme aux normes en vigueur ;
• la mise en œuvre des plans de gestion environnementale et sociale issues des études ainsi que les plans d’action et de réinstallation, le cas échéant.
Volet transport minéralier sur le fleuve : ce volet intègre le transport par voie fluviale des produits minéraliers exploités dans la vallée, à savoir principalement les phosphates à BOFAL, en Mauritanie, à MATAM, au Sénégal et certaines autres mines de fer et de bauxite au Sénégal et au Mali. Les infrastructures adéquates, en complément du programme prioritaire défini ci-dessus, sont :
• la construction d’un port minéralier, en eau profonde, au Nord de Saint-Louis ;
• l’aménagement de quais minéraliers aux droits des gisements ;
• l’agrandissement du chenal navigable à une largeur de 55-75 m et une profondeur minimale garantie de 2.5 m ;
• l’acquisition et l’exploitation d’une flotte dédiée.
A l’état actuel, l’ensemble des études relatives à la réalisation du chenal navigable, du port fluviomaritime de Saint-Louis et du port terminus d’Ambidédi, de l’étude d’impact social et environnemental et de la rénovation de l’écluse du barrage de Diama, etc., sont achevées. Le contrat commercial a été signé avec l’entreprise indienne AFCONS le 11 octobre 2018. Les démarches sont en cours pour la mobilisation du financement du projet avec notamment le dépôt des requêtes de financement par les Etats concernés (Mali, Mauritanie, Sénégal).
Au regard de tout ce qui précède, il convient de regarder de quel côté se situe le comploteur. N’est-ce pas cher Professeur !
Papa Demba CISSOKHO
Responsable APR/Ndioloffène-Gorée