Le président de l’Interprofession de l’oignon au Sénégal, Boubacar Sall, a déploré vendredi ‘’la morosité inquiétante’’ qui entoure à Podor (nord) le début de la campagne de commercialisation de l’oignon local, dont la production peine à trouver preneur.
‘’Depuis le démarrage presque, les commerçants ne sont pas venus acheter les récoltes d’oignon. A pareil moment de l’année, plusieurs camions partaient d’ici pour rejoindre les grands marchés du pays’’, s’est désolé M. Sall lors d’une réunion des producteurs à Boubé, dans la commune de Ndiayène-Pendao.
Le directeur général de l’Agence de régulation des marchés, Amadou Abdoul Sy, et la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, y prenaient part.
Le but de la rencontre était de trouver des solutions à la mévente de l’oignon, à ‘’la campagne de commercialisation, qui est plongée dans une morosité inquiétante’’, a précisé le président de l’Interprofession de l’oignon au Sénégal.
Il estime que le remboursement des crédits contractés auprès des banques risque d’être hypothéqué, si ‘’au terme d’une campagne de production difficile, marquée par le manque et la cherté de l’engrais’’, les producteurs ne parviennent pas à ‘’écouler les récoltes’’.
Le directeur général de l’Agence de régulation des marchés s’est montré rassurant en affirmant que la situation devrait s’améliorer. ‘’Déjà, il n’y a plus de stocks d’oignon importé dans les entrepôts. Donc, c’est une situation favorable pour les commerçants et les producteurs nationaux’’, a-t-il assuré.
La ministre du Commerce a invité les acteurs de la filière à ‘’jouer leur rôle’’, pour une bonne campagne de commercialisation de l’oignon.
‘’Il faut que chaque acteur joue pleinement son rôle. Que le producteur se limite à son champ, le commerçant s’occupe de mettre le produit sur le marché, de manière à ce qu’il n’y ait pas de confusion de rôles ou de télescopages dans le circuit’’, a-t-elle recommandé aux producteurs.
Aminata Assome Diatta a annoncé la tenue, dès son retour à Dakar, de réunions sectorielles avec chaque collège d’acteurs, pour plus de visibilité du schéma de commercialisation de l’oignon.
Cette année, plus de 4.000 hectares d’oignon ont été mis en valeur à Podor. Malgré les difficultés d’approvisionnement en intrants, la production pourrait atteindre 80.000 tonnes.
APS
‘’Depuis le démarrage presque, les commerçants ne sont pas venus acheter les récoltes d’oignon. A pareil moment de l’année, plusieurs camions partaient d’ici pour rejoindre les grands marchés du pays’’, s’est désolé M. Sall lors d’une réunion des producteurs à Boubé, dans la commune de Ndiayène-Pendao.
Le directeur général de l’Agence de régulation des marchés, Amadou Abdoul Sy, et la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta, y prenaient part.
Le but de la rencontre était de trouver des solutions à la mévente de l’oignon, à ‘’la campagne de commercialisation, qui est plongée dans une morosité inquiétante’’, a précisé le président de l’Interprofession de l’oignon au Sénégal.
Il estime que le remboursement des crédits contractés auprès des banques risque d’être hypothéqué, si ‘’au terme d’une campagne de production difficile, marquée par le manque et la cherté de l’engrais’’, les producteurs ne parviennent pas à ‘’écouler les récoltes’’.
Le directeur général de l’Agence de régulation des marchés s’est montré rassurant en affirmant que la situation devrait s’améliorer. ‘’Déjà, il n’y a plus de stocks d’oignon importé dans les entrepôts. Donc, c’est une situation favorable pour les commerçants et les producteurs nationaux’’, a-t-il assuré.
La ministre du Commerce a invité les acteurs de la filière à ‘’jouer leur rôle’’, pour une bonne campagne de commercialisation de l’oignon.
‘’Il faut que chaque acteur joue pleinement son rôle. Que le producteur se limite à son champ, le commerçant s’occupe de mettre le produit sur le marché, de manière à ce qu’il n’y ait pas de confusion de rôles ou de télescopages dans le circuit’’, a-t-elle recommandé aux producteurs.
Aminata Assome Diatta a annoncé la tenue, dès son retour à Dakar, de réunions sectorielles avec chaque collège d’acteurs, pour plus de visibilité du schéma de commercialisation de l’oignon.
Cette année, plus de 4.000 hectares d’oignon ont été mis en valeur à Podor. Malgré les difficultés d’approvisionnement en intrants, la production pourrait atteindre 80.000 tonnes.
APS