La diversification des offres de formation sanitaire et la réforme dans l’enseignement supérieur rendent nécessaire une mutualisation des efforts et des ressources des départements de médecine du Sénégal, a souligné, jeudi, à Saint-Louis (nord), le professeur Pape Saliou Mbaye.
"La diversification des offres de formation et l’introduction de réforme du LMD dans l’enseignement supérieur rendent nécessaire une harmonisation des curricula pour permettre de mettre sur le marché de l’emploi des médecins et autres praticiens aux compétences similaires et aptes à prendre en charge la santé des populations", a-t-il déclaré.
Cette perspective devrait contribuer à une meilleure formation de médecins aptes à prendre en charge efficacement la santé des populations, a-t-il dit au cours de la cérémonie officielle d’ouverture de la septième édition des Journées scientifiques conjointes des départements de médecine et de biologie des universités publiques du Sénégal.
La manifestation se tient cette année à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, à travers son unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR2S).
"Il semble aujourd’hui essentiel de mutualiser les infrastructures et les ressources des départements de médecine du pays. Les bases du système interpellent les acteurs sur une synergie des actions", a indiqué M. Mbaye, président du comité scientifique de ces dites journées.
"Cette convergence de vue et d’actions permettrait la mise sur le marché de l’emploi de médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes dont les compétences seront harmonisées et en adéquation avec les attentes et les besoins des ministères en charge de la Santé et de l’Enseignement supérieur au bénéfice des populations", a pour sa part réagi Soukeyna Dia Tine.
Mme Tine, directrice du financement de la recherche et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a ainsi préconisé "un partenariat fécond et libérateur d’énergie pour face aux défis qui interpellent le secteur de la santé et de l’enseignement supérieur".
Au total, trois cent enseignants et chercheurs dans divers domaines de la médecine et de la biologie, ainsi que des étudiants, prennent part aux journées scientifiques conjointes des universités publiques, ouvertes le même jour à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
La manifestation, organisée pour la première fois en dehors de Dakar, est rythmée par des conférences, des campagnes d’affichage, des table-rondes et communications sur le thème de ces journées consacrées aux hépatites et aux bilharzioses, a appris l’APS du comité d’organisation de la manifestation qui doit s’achever samedi.
Nous allons insister davantage sur les hépatites virales qui posent un véritable problème de santé publique, notamment l’hépatite B déjà rencontrée par 85 % de la population au Sénégal et dont 17 % sont des porteurs chroniques", a expliqué le professeur Ndèye Mery Dia Badiane, spécialistes des maladies infectieuses.
"Le risque pour les porteurs de cette forme virale chronique c’est un passage à une étape cirrhose et un développement d’un cancer du foie, une véritable préoccupation justifiant la vaccination dès la naissance contre l’hépatite B", a fait valoir Mme Badiane, chercheur à l’UFR2S de l’UGB.
APS
"La diversification des offres de formation et l’introduction de réforme du LMD dans l’enseignement supérieur rendent nécessaire une harmonisation des curricula pour permettre de mettre sur le marché de l’emploi des médecins et autres praticiens aux compétences similaires et aptes à prendre en charge la santé des populations", a-t-il déclaré.
Cette perspective devrait contribuer à une meilleure formation de médecins aptes à prendre en charge efficacement la santé des populations, a-t-il dit au cours de la cérémonie officielle d’ouverture de la septième édition des Journées scientifiques conjointes des départements de médecine et de biologie des universités publiques du Sénégal.
La manifestation se tient cette année à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, à travers son unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR2S).
"Il semble aujourd’hui essentiel de mutualiser les infrastructures et les ressources des départements de médecine du pays. Les bases du système interpellent les acteurs sur une synergie des actions", a indiqué M. Mbaye, président du comité scientifique de ces dites journées.
"Cette convergence de vue et d’actions permettrait la mise sur le marché de l’emploi de médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes dont les compétences seront harmonisées et en adéquation avec les attentes et les besoins des ministères en charge de la Santé et de l’Enseignement supérieur au bénéfice des populations", a pour sa part réagi Soukeyna Dia Tine.
Mme Tine, directrice du financement de la recherche et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a ainsi préconisé "un partenariat fécond et libérateur d’énergie pour face aux défis qui interpellent le secteur de la santé et de l’enseignement supérieur".
Au total, trois cent enseignants et chercheurs dans divers domaines de la médecine et de la biologie, ainsi que des étudiants, prennent part aux journées scientifiques conjointes des universités publiques, ouvertes le même jour à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
La manifestation, organisée pour la première fois en dehors de Dakar, est rythmée par des conférences, des campagnes d’affichage, des table-rondes et communications sur le thème de ces journées consacrées aux hépatites et aux bilharzioses, a appris l’APS du comité d’organisation de la manifestation qui doit s’achever samedi.
Nous allons insister davantage sur les hépatites virales qui posent un véritable problème de santé publique, notamment l’hépatite B déjà rencontrée par 85 % de la population au Sénégal et dont 17 % sont des porteurs chroniques", a expliqué le professeur Ndèye Mery Dia Badiane, spécialistes des maladies infectieuses.
"Le risque pour les porteurs de cette forme virale chronique c’est un passage à une étape cirrhose et un développement d’un cancer du foie, une véritable préoccupation justifiant la vaccination dès la naissance contre l’hépatite B", a fait valoir Mme Badiane, chercheur à l’UFR2S de l’UGB.
APS