Ce projet, nécessitant 5 milliards de dollars d'investissement, vise une production de 100 000 barils par jour. Pour Ameth Guisse, directeur général de Maak Petroleum Company, cette découverte promet une énergie moins coûteuse et une amélioration de la compétitivité des entreprises.
Cependant, des préoccupations subsistent quant aux contrats d'exploitation. Actuellement, la compagnie australienne Woodside détient 82% des parts du projet Sangomar, laissant 18% à l'État sénégalais, avec une part de profit variable entre 15% et 40%.
L'économiste et expert des questions statistiques sénégalais Ousmane Dieng souligne que cette manne financière permettra des taux de croissance à deux chiffres et le financement de l'économie locale. Il insiste sur l'importance de diriger ces fonds vers les priorités de politique publique pour assurer une transformation structurelle durable de l'économie.
Le président Bassirou Diomaye Faye a promis une transparence accrue et un audit des secteurs minier, pétrolier et gazier. Le Premier ministre Ousmane Sonko a réitéré cet engagement, affirmant que le Sénégal garantirait une part équitable face aux multinationales.
Pour Dieng, l'urgence est de "déterminer comment augmenter rapidement la capacité de raffinage et de production de ce pétrole au niveau local pour impacter significativement le prix du kilowatt." Il estime que la priorité est d'utiliser les revenus pétroliers pour soutenir les entreprises locales.
Le projet Sangomar devrait générer plus d'un milliard de dollars par an pour le Sénégal au cours des trois prochaines décennies. En parallèle, le projet de gaz naturel liquéfié Greater Tortue Ahmeyim, à la frontière avec la Mauritanie, vise une production de 2,5 millions de tonnes de GNL par an.
Ces développements marquent une transformation économique majeure pour le Sénégal, offrant des perspectives de croissance significatives pour le pays.
Africanews
Cependant, des préoccupations subsistent quant aux contrats d'exploitation. Actuellement, la compagnie australienne Woodside détient 82% des parts du projet Sangomar, laissant 18% à l'État sénégalais, avec une part de profit variable entre 15% et 40%.
L'économiste et expert des questions statistiques sénégalais Ousmane Dieng souligne que cette manne financière permettra des taux de croissance à deux chiffres et le financement de l'économie locale. Il insiste sur l'importance de diriger ces fonds vers les priorités de politique publique pour assurer une transformation structurelle durable de l'économie.
Le président Bassirou Diomaye Faye a promis une transparence accrue et un audit des secteurs minier, pétrolier et gazier. Le Premier ministre Ousmane Sonko a réitéré cet engagement, affirmant que le Sénégal garantirait une part équitable face aux multinationales.
Pour Dieng, l'urgence est de "déterminer comment augmenter rapidement la capacité de raffinage et de production de ce pétrole au niveau local pour impacter significativement le prix du kilowatt." Il estime que la priorité est d'utiliser les revenus pétroliers pour soutenir les entreprises locales.
Le projet Sangomar devrait générer plus d'un milliard de dollars par an pour le Sénégal au cours des trois prochaines décennies. En parallèle, le projet de gaz naturel liquéfié Greater Tortue Ahmeyim, à la frontière avec la Mauritanie, vise une production de 2,5 millions de tonnes de GNL par an.
Ces développements marquent une transformation économique majeure pour le Sénégal, offrant des perspectives de croissance significatives pour le pays.
Africanews