Début février, la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), également actionnaire du projet, avait annoncé l’arrivée sur la zone de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) Léopold Sédar Senghor.
Sangomar est situé à environ 100 km au sud de Dakar, par 780 mètres de fond. Le gisement contient du pétrole et du gaz et devrait produire de 100 000 à 125 000 barils par jour.
Des Milliards sur trente ans
Le brut extrait, correspondant aux standards attendus par les marchés européens et asiatiques, est destiné à l’exportation ainsi qu’au marché national. Sa vente générera plusieurs milliards de dollars de revenus sur une période de 30 ans, des recettes très attendues par le nouveau gouvernement pour la mise en œuvre de son programme.
L’exploitation du gisement, découvert en 2014, a pris beaucoup de retard. Initialement prévue en 2021, elle a été retardée à la suite de changements de stratégie, puis à nouveau ralentie par les difficultés de la junior australienne FAR, dont les parts ont finalement été rachetées par Woodside. La première phase de développement du champ pétrolier, toujours en cours avec de nouveaux forages exploratoires prévus, devrait coûter entre 4,9 et 5,2 milliards de dollars.
« Le début de la production de pétrole pour le Sénégal est une très bonne nouvelle. C’est la concrétisation d’un projet qui a démarré il y a de longues années et cela devrait permettre d’alléger la facture énergétique du pays, qui posait beaucoup de problèmes budgétaires », a réagi au micro de RFI l’Ivoirien Charles Thiémélé, directeur Afrique de la société de trading BNG.
Selon ce spécialiste du secteur pétrolier, le pays devrait à terme pouvoir produire plus de 200 000 barils par jour, se rapprochant des niveaux de production de pays comme la République du Congo ou le Gabon.
Une Nouvelle Ère pour le Sénégal
« Le début de l’extraction du champ de Sangomar marque le commencement d’une nouvelle ère, non seulement pour l’industrie et l’économie de notre pays, mais surtout pour notre peuple », a déclaré le directeur général de Petrosen Exploration et Production, Thierno Ly, dans le communiqué de Woodside.
L’opérateur australien possède 82% du projet, les 18% restants étant détenus par l’État sénégalais à travers Petrosen. Un contrat de partage de production que le président Bassirou Diomaye Faye souhaiterait renégocier.
Cette première extraction de pétrole précède l’entrée en production du projet de Grand Tortue/Ahmeyim (GTA), situé à la frontière avec la Mauritanie et développé par le Britannique BP avec l’Américain Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et Petrosen. Il devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an. La production pourrait y débuter au troisième trimestre.
L’entrée en production de Sangomar pourrait également attirer de nouveaux investisseurs dans le secteur pétrolier des deux pays, souligne Charles Thiémélé, qui y voit une aubaine, dans la mesure où la manne pétrolière profite aux populations.
Le Sénégal et la Mauritanie revendiquent avec force l’exploitation de leurs ressources en gaz et en pétrole face aux efforts d’une partie de la communauté internationale pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.
avec rfi
Sangomar est situé à environ 100 km au sud de Dakar, par 780 mètres de fond. Le gisement contient du pétrole et du gaz et devrait produire de 100 000 à 125 000 barils par jour.
Des Milliards sur trente ans
Le brut extrait, correspondant aux standards attendus par les marchés européens et asiatiques, est destiné à l’exportation ainsi qu’au marché national. Sa vente générera plusieurs milliards de dollars de revenus sur une période de 30 ans, des recettes très attendues par le nouveau gouvernement pour la mise en œuvre de son programme.
L’exploitation du gisement, découvert en 2014, a pris beaucoup de retard. Initialement prévue en 2021, elle a été retardée à la suite de changements de stratégie, puis à nouveau ralentie par les difficultés de la junior australienne FAR, dont les parts ont finalement été rachetées par Woodside. La première phase de développement du champ pétrolier, toujours en cours avec de nouveaux forages exploratoires prévus, devrait coûter entre 4,9 et 5,2 milliards de dollars.
« Le début de la production de pétrole pour le Sénégal est une très bonne nouvelle. C’est la concrétisation d’un projet qui a démarré il y a de longues années et cela devrait permettre d’alléger la facture énergétique du pays, qui posait beaucoup de problèmes budgétaires », a réagi au micro de RFI l’Ivoirien Charles Thiémélé, directeur Afrique de la société de trading BNG.
Selon ce spécialiste du secteur pétrolier, le pays devrait à terme pouvoir produire plus de 200 000 barils par jour, se rapprochant des niveaux de production de pays comme la République du Congo ou le Gabon.
Une Nouvelle Ère pour le Sénégal
« Le début de l’extraction du champ de Sangomar marque le commencement d’une nouvelle ère, non seulement pour l’industrie et l’économie de notre pays, mais surtout pour notre peuple », a déclaré le directeur général de Petrosen Exploration et Production, Thierno Ly, dans le communiqué de Woodside.
L’opérateur australien possède 82% du projet, les 18% restants étant détenus par l’État sénégalais à travers Petrosen. Un contrat de partage de production que le président Bassirou Diomaye Faye souhaiterait renégocier.
Cette première extraction de pétrole précède l’entrée en production du projet de Grand Tortue/Ahmeyim (GTA), situé à la frontière avec la Mauritanie et développé par le Britannique BP avec l’Américain Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et Petrosen. Il devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an. La production pourrait y débuter au troisième trimestre.
L’entrée en production de Sangomar pourrait également attirer de nouveaux investisseurs dans le secteur pétrolier des deux pays, souligne Charles Thiémélé, qui y voit une aubaine, dans la mesure où la manne pétrolière profite aux populations.
Le Sénégal et la Mauritanie revendiquent avec force l’exploitation de leurs ressources en gaz et en pétrole face aux efforts d’une partie de la communauté internationale pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.
avec rfi