’espoir d’une baisse de la mortalité maternelle pour l’atteinte des OMD demeure, a affirmé, mardi à Saint-Louis, Mbengué Niasse conseiller en planning familial de l’Agence pour le développement du marketing social (ADEMAS) . ''L'ADEMAS compte essentiellement sur la hausse du Taux de prévalence contraceptive (TPC) qui accuse un gap de 7 points. Ce taux est de 20 pour cent pour un objectif fixé à 27 pour cent'', a déclaré Mme Niasse.
Elle s'exprimait en marge d’un atelier d’orientation des maîtres coraniques, leaders et relais religieux sur les argumentaires religieux de la planification familiale de deux jours (23 et 24 février).
En dépit des énormes efforts consentis par le gouvernement du Sénégal et ses partenaires, ce taux a été communément reconnu insuffisant dans l'optique d'atteinte des OMD 4 et 5 d’ici 2015 qui visent notamment la mortalité maternelle et infantile.
''Pour faire face à cette situation, des mesures hardies allant dans le sens d'accélérer le processus d'atteintes de ses OMD'', doivent être prises, selon Mme Niasse qui a identifié ces relais que sont les imams et autres prédicateurs.
''Beaucoup de contraintes socioculturelles ont été identifiées comme facteurs bloquants pour l’appropriation de la planification familiale par la majorité des populations. Il en est ainsi de l’argument brandi par certains religieux attestant l’interdiction d’une telle pratique par l’islam'', a-t-elle expliqué.
L’adjoint au coordonnateur du réseau islam et population, Moussé Fall, a souligné que la religion musulmane interdit la limitation de naissances mais pas l’espacement de naissances qui, selon lui, ''contribue à conférer à la femme et à l’enfant une meilleure santé''.
Ayant la chance de rencontrer régulièrement les fidèles dans les mosquées, ces imams et maîtres coraniques auront pour tâche dans leur prêche de faire comprendre les préceptes religieux axés sur la recherche d’une baisse de la mortalité maternelle et infanto-juvénile par espacement des naissances.
APS
Elle s'exprimait en marge d’un atelier d’orientation des maîtres coraniques, leaders et relais religieux sur les argumentaires religieux de la planification familiale de deux jours (23 et 24 février).
En dépit des énormes efforts consentis par le gouvernement du Sénégal et ses partenaires, ce taux a été communément reconnu insuffisant dans l'optique d'atteinte des OMD 4 et 5 d’ici 2015 qui visent notamment la mortalité maternelle et infantile.
''Pour faire face à cette situation, des mesures hardies allant dans le sens d'accélérer le processus d'atteintes de ses OMD'', doivent être prises, selon Mme Niasse qui a identifié ces relais que sont les imams et autres prédicateurs.
''Beaucoup de contraintes socioculturelles ont été identifiées comme facteurs bloquants pour l’appropriation de la planification familiale par la majorité des populations. Il en est ainsi de l’argument brandi par certains religieux attestant l’interdiction d’une telle pratique par l’islam'', a-t-elle expliqué.
L’adjoint au coordonnateur du réseau islam et population, Moussé Fall, a souligné que la religion musulmane interdit la limitation de naissances mais pas l’espacement de naissances qui, selon lui, ''contribue à conférer à la femme et à l’enfant une meilleure santé''.
Ayant la chance de rencontrer régulièrement les fidèles dans les mosquées, ces imams et maîtres coraniques auront pour tâche dans leur prêche de faire comprendre les préceptes religieux axés sur la recherche d’une baisse de la mortalité maternelle et infanto-juvénile par espacement des naissances.
APS