Peut-on se permettre de faire reposer la faute sur les parents si aujourd’hui, au moyen de la surenchère et de la répression, le gouvernement tente de voiler son incompétence et son manque de contrôle sur le système de l’enseignement supérieur, ou sur celui de l’éducation de façon plus générale ? Jamais les parents n’ont été associés de manière démocratiques aux réflexions qui ont conduit à ces réformes dévastatrices qui ne sont ni plus ni moins que le fruit des vœux bien dissimulées des bailleurs—le FMI, la Banque Mondiale et le Club de Paris—et des corporations privées internationales pour lesquelles ils roulent.
En revanche, ceux à qui il faudrait peut-être demander des comptes ce sont les représentants des parents d’élèves qui siègent au bureau de l’association nationale et dont il est difficile d’expliquer le silence si bruyant face aux dégâts diluviens causés par les réformes qui se succèdent depuis des décennies. Tout cela au nom d’un ajustement permanent de notre système éducatif et de nos universités aux aléas de la réalisation d’une vision monétariste de la connaissance et de l’ambition néolibérale de transformer nos universités en usines de fabrication d’ouvriers pour les filiales des multinationales. De tels ouvriers, alors rien d’autres que les futurs diplômés des universités, seront sous payés et peu préparés à développer une autonomie suffisante pour se mouvoir librement dans leur environnement social et économique. Un handicap qui leur sera d’autant plus fatal que tous les moyens seront mobilisés pour minimiser les entraves d’une régulation déficitaire du marché du travail. Convenons tout de même que tout ceci paraît trop aérien et presque surréaliste pour un parent d’élève lambda, qui plus est mal représenté par son association et totalement méprisé par son gouvernement, et, c’est le moins que l’on puisse dire, mal ou sous informé par une presse qui ne cache plus son option pour la médiocrité et son impartialité sensationnelle.
L’association des parents d’élèves et d’étudiants censée les représenter tous, partout et tout le temps, n’a jamais ressemblé à autre chose qu’une fratrie de clients corrompus au service des gouvernements successifs. Cela tout sénégalais moyennement averti en a eu l’impression depuis longtemps. Tant cette association nous a habitués au silence si ce n’est quelques gesticulations soi-disant destinées à faire croire qu’elle joue un rôle de médiation entre l’Etat et les parents. Ce qui d’ailleurs ne serait pas son rôle. Cette association ne peut en aucun cas avoir d’autre camp que celui des élèves et étudiants et d’autres arguments que les leurs. Le rôle des parents c’est de trouver les moyens, si maigres et irréguliers soient-ils, de mettre leurs enfants à l’école et de veiller constamment à ce que leur formation se déroule dans les meilleures conditions, et qu’il n’y ait aucun prétexte pour l’Etat et les structures de l’éducation de manquer à cette exigence non négociable. Depuis plus d’une décennie les parents supportent beaucoup plus les coûts aujourd’hui trop injustement exorbitants de la formation de leurs enfants. D’autres parents, surtout ceux qui résident dans les petites villes et les campagnes, sont partiellement entretenus par la maigre bourse de leurs enfants étudiants. Ce ne sont pas de tels parents qui peuvent se permettre de montrer peu d’intérêt pour la formation de leurs progénitures.
Le rôle de l’Etat est de dire la vérité aux parents et à tous les citoyens, de mettre les enfants de ces familles dans les conditions optimales qui puissent favoriser leur réussite et leur engagement loyal et sans défaillance au service de la nation. L’enjeu est de taille: un jeune qui passe toute sa vie à résister aux agressions de l’Etat ne peut développer en lui les dispositions morales et intellectuelles pour se mettre à son service. Maintenant, il faut en tirer les conséquences si l’Etat se détourne de cette mission fondamentale et méprise à ce point une condition de sa légitimité et de sa durabilité, en plus de corrompre l’association des parents d’étudiants—le seul moyen légal et institutionnel pour eux de surveiller et de participer à la gouvernance de l’éducation. La vérité sur le système de l’enseignement supérieur et de l’éducation, c’est que toute la classe politique se nourrit de l’instabilité et de l’instrumentalisation politique des organisations syndicales des universités. Aucun gouvernement qui a eu à succéder à l’autre n’a eu ni le courage et la volonté politiques, ni les moyens intellectuels de remettre en cause la monétarisation de notre éducation et la privatisation des universités. Il s’agit d’une politique plus globalisée de démantèlement de nos institutions de production du capital humain dont notre pays a besoin pour endosser et soutenir son indépendance politique et son progrès économique. En d’autres termes, par la faute de nos élites, nous sommes en face de la menace ultime qui s’érige insidieusement contre notre peuple et ses futures générations.
Le regret nous prend de le dire, à moins de luttes acharnées, il ne sera pas facile de changer tout cela avec une bureaucratie corrompue et noyée dans un luxe indu et dans l’incompétence, une classe politique vorace et extravertie. Encore moins avec des pseudo-intellectuels ou des universitaires de salons qui passent tout leur temps à voyager, à manger et à chipoter avec de piètres politiciens qui les écoutent à peine. Autrement, on ne verrait pas perdurer pendant des décennies tout ce mépris et cette violence politiques dont notre jeunesse fait l’objet. Curieusement, ces gouvernants d’aujourd’hui ont étudié dans les meilleures conditions qui soient. Ils ne sont jamais souvent bousculés pour se faire payer leurs bourses. La plupart allaient étudier à l’étranger. Si bien que leurs griefs n’étaient ni le couvert, ni le gite, ni la science. Au contraire, leur luxe en ces denrées-là était si grand qu’ils n’eurent à réclamer rien d’autre que d’être instruits par des noirs comme eux et plus jamais par leurs maîtres blancs. De même, étaient-ils si gâtés qu’ils se permirent d’apprendre et de pratiquer la politique, il est vrai, à l’image de leurs modèles occidentaux et orientaux, les capitalistes et les communistes.
Aujourd’hui le système a pourri entre leurs mains. Parce qu’ils se sont révélés être des incapables, indignes de ce que la nation a pu leur offrir lorsqu’ils étaient en age de l’avoir. Ils ne croient pas aux droits, aux capacités et aux mérites de leur peuple et de sa jeunesse. Voila tout. C’est la triste vérité. Ils ne pensent qu’à leurs bedaines et à leurs petites familles expatriées, loin des conséquences insoutenables de leur lâcheté et de leur incompétence légendaire qui emportent le système éducatif tout entier. Le gouvernement échoue, puis accuse et brutalise, au lieu de s’amender et de se ressaisir. Le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) dégage en touche, disant qu’il n’a rien à se reprocher, au lieu de reconnaître ses responsabilités, même s’il n’en a pas moins des griefs légitimes que le gouvernement s’amuse à minimiser.
On demande aux étudiants de se soumettre, de gré ou de force, au régime de la diète financière imposée par l’intelligence des bailleurs et la médiocrité de nos dirigeants, la rationalisation budgétaire oblige, un des points controversés de la réforme en cours. On le fait depuis quelques petites années avec la bénédiction intellectuelle de quelques membres de notre armée d’esprits brillants. Pourtant, plus on a été à la diète, plus les enseignants et les Personnels Administratifs et Techniques de Service (PATS) se sont enrichis, avec parfois des salaires revues presque au double et des privilèges horripilants, sans toutefois que l’on puisse justifier cette générosité aux yeux des sénégalais au nom de qui tout cela serait fait.
D’autant plus que cette générosité parait contradictoire avec l’idée de la rationalisation budgétaire qui semble justifier la dépossession des étudiants dont les frais de scolarité ont été en plus triplés. En effet, même si c’est l’une des revendications royalement ignorées des étudiants, et l’une des quelques recommandations éclairées de nos « consultants » maisons, l’Etat n’a jamais usé de la force pour imposer aux enseignants les mesures de contrôle et d’évaluation de la qualité de leur performance. Encore moins de conférences de presse à l’image de ceux que le Ministre se plait à échafauder à tout fil de temps, tant une certaine presse lui a assuré une fidélité et une attention aussi douteuse qu’impartiale.
Pendant ce temps, les étudiants n’ont cessé de s’appauvrir depuis, en connaissances, en bourses et en infrastructures. Les entreprises qui n’ont aucune contribution conséquente sur leur formation et qui les emploient sous payés une fois leur sésame acquis, reçoivent aujourd’hui toute l’attention du gouvernement dit républicain: allègements fiscaux, perfusion de capital, exonérations au titre des mesures d’observance de la qualité et de la sécurité des travailleurs et des consommateurs.
Alors ce serait injustice gratuite que d’importuner les parents d’élèves et d’étudiants avec des accusations infondées. Il serait plus légitime et opportun de les édifier sur la véritable situation des universités et de l’éducation. De les aider à se défaire du mensonge d’Etat et du complot des élites politiques, administratives et intellectuelles contre notre éducation et notre futur.
Le service le plus immédiat que l’on pourrait faire aux parents d’élèves et étudiants du Sénégal c’est de les aviser de réclamer la tête de leurs représentants. Les parents devraient désormais se regrouper en associations locales indépendantes au niveau de chaque région et département afin de mieux prendre en charge l’éducation de leurs enfants et leurs droits à la sécurité familiale. Cela me parait représenter une option éminemment stratégique pour les libérer de la corruption de leurs représentants et du mépris du gouvernement et de ses bailleurs.
A travers ces nouvelles structures, les parents pourraient exiger des banques, des établissements financiers et des collectivités locales qu’ils s’engagent de manière plus équitable et plus substantielle dans le financement de l’éducation, notamment dans la construction d’infrastructures et le recrutement d’enseignants qualifiés. Ce qui ne serait qu’un petit pas légitime vers plus de justice si l’on sait combien sont énormes les bénéfices et les prélèvements de telles institutions sur les populations en plus de la main d’oeuvre trop bon marché dont elles disposent. Enfin, pas la moindre des choses, les parents doivent former un front national et exiger l’application immédiate et sans condition de l’évaluation régulière du travail de tout enseignant, avec pour ultime objectif de sanctionner toute mauvaise performance.
En revanche, ceux à qui il faudrait peut-être demander des comptes ce sont les représentants des parents d’élèves qui siègent au bureau de l’association nationale et dont il est difficile d’expliquer le silence si bruyant face aux dégâts diluviens causés par les réformes qui se succèdent depuis des décennies. Tout cela au nom d’un ajustement permanent de notre système éducatif et de nos universités aux aléas de la réalisation d’une vision monétariste de la connaissance et de l’ambition néolibérale de transformer nos universités en usines de fabrication d’ouvriers pour les filiales des multinationales. De tels ouvriers, alors rien d’autres que les futurs diplômés des universités, seront sous payés et peu préparés à développer une autonomie suffisante pour se mouvoir librement dans leur environnement social et économique. Un handicap qui leur sera d’autant plus fatal que tous les moyens seront mobilisés pour minimiser les entraves d’une régulation déficitaire du marché du travail. Convenons tout de même que tout ceci paraît trop aérien et presque surréaliste pour un parent d’élève lambda, qui plus est mal représenté par son association et totalement méprisé par son gouvernement, et, c’est le moins que l’on puisse dire, mal ou sous informé par une presse qui ne cache plus son option pour la médiocrité et son impartialité sensationnelle.
L’association des parents d’élèves et d’étudiants censée les représenter tous, partout et tout le temps, n’a jamais ressemblé à autre chose qu’une fratrie de clients corrompus au service des gouvernements successifs. Cela tout sénégalais moyennement averti en a eu l’impression depuis longtemps. Tant cette association nous a habitués au silence si ce n’est quelques gesticulations soi-disant destinées à faire croire qu’elle joue un rôle de médiation entre l’Etat et les parents. Ce qui d’ailleurs ne serait pas son rôle. Cette association ne peut en aucun cas avoir d’autre camp que celui des élèves et étudiants et d’autres arguments que les leurs. Le rôle des parents c’est de trouver les moyens, si maigres et irréguliers soient-ils, de mettre leurs enfants à l’école et de veiller constamment à ce que leur formation se déroule dans les meilleures conditions, et qu’il n’y ait aucun prétexte pour l’Etat et les structures de l’éducation de manquer à cette exigence non négociable. Depuis plus d’une décennie les parents supportent beaucoup plus les coûts aujourd’hui trop injustement exorbitants de la formation de leurs enfants. D’autres parents, surtout ceux qui résident dans les petites villes et les campagnes, sont partiellement entretenus par la maigre bourse de leurs enfants étudiants. Ce ne sont pas de tels parents qui peuvent se permettre de montrer peu d’intérêt pour la formation de leurs progénitures.
Le rôle de l’Etat est de dire la vérité aux parents et à tous les citoyens, de mettre les enfants de ces familles dans les conditions optimales qui puissent favoriser leur réussite et leur engagement loyal et sans défaillance au service de la nation. L’enjeu est de taille: un jeune qui passe toute sa vie à résister aux agressions de l’Etat ne peut développer en lui les dispositions morales et intellectuelles pour se mettre à son service. Maintenant, il faut en tirer les conséquences si l’Etat se détourne de cette mission fondamentale et méprise à ce point une condition de sa légitimité et de sa durabilité, en plus de corrompre l’association des parents d’étudiants—le seul moyen légal et institutionnel pour eux de surveiller et de participer à la gouvernance de l’éducation. La vérité sur le système de l’enseignement supérieur et de l’éducation, c’est que toute la classe politique se nourrit de l’instabilité et de l’instrumentalisation politique des organisations syndicales des universités. Aucun gouvernement qui a eu à succéder à l’autre n’a eu ni le courage et la volonté politiques, ni les moyens intellectuels de remettre en cause la monétarisation de notre éducation et la privatisation des universités. Il s’agit d’une politique plus globalisée de démantèlement de nos institutions de production du capital humain dont notre pays a besoin pour endosser et soutenir son indépendance politique et son progrès économique. En d’autres termes, par la faute de nos élites, nous sommes en face de la menace ultime qui s’érige insidieusement contre notre peuple et ses futures générations.
Le regret nous prend de le dire, à moins de luttes acharnées, il ne sera pas facile de changer tout cela avec une bureaucratie corrompue et noyée dans un luxe indu et dans l’incompétence, une classe politique vorace et extravertie. Encore moins avec des pseudo-intellectuels ou des universitaires de salons qui passent tout leur temps à voyager, à manger et à chipoter avec de piètres politiciens qui les écoutent à peine. Autrement, on ne verrait pas perdurer pendant des décennies tout ce mépris et cette violence politiques dont notre jeunesse fait l’objet. Curieusement, ces gouvernants d’aujourd’hui ont étudié dans les meilleures conditions qui soient. Ils ne sont jamais souvent bousculés pour se faire payer leurs bourses. La plupart allaient étudier à l’étranger. Si bien que leurs griefs n’étaient ni le couvert, ni le gite, ni la science. Au contraire, leur luxe en ces denrées-là était si grand qu’ils n’eurent à réclamer rien d’autre que d’être instruits par des noirs comme eux et plus jamais par leurs maîtres blancs. De même, étaient-ils si gâtés qu’ils se permirent d’apprendre et de pratiquer la politique, il est vrai, à l’image de leurs modèles occidentaux et orientaux, les capitalistes et les communistes.
Aujourd’hui le système a pourri entre leurs mains. Parce qu’ils se sont révélés être des incapables, indignes de ce que la nation a pu leur offrir lorsqu’ils étaient en age de l’avoir. Ils ne croient pas aux droits, aux capacités et aux mérites de leur peuple et de sa jeunesse. Voila tout. C’est la triste vérité. Ils ne pensent qu’à leurs bedaines et à leurs petites familles expatriées, loin des conséquences insoutenables de leur lâcheté et de leur incompétence légendaire qui emportent le système éducatif tout entier. Le gouvernement échoue, puis accuse et brutalise, au lieu de s’amender et de se ressaisir. Le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) dégage en touche, disant qu’il n’a rien à se reprocher, au lieu de reconnaître ses responsabilités, même s’il n’en a pas moins des griefs légitimes que le gouvernement s’amuse à minimiser.
On demande aux étudiants de se soumettre, de gré ou de force, au régime de la diète financière imposée par l’intelligence des bailleurs et la médiocrité de nos dirigeants, la rationalisation budgétaire oblige, un des points controversés de la réforme en cours. On le fait depuis quelques petites années avec la bénédiction intellectuelle de quelques membres de notre armée d’esprits brillants. Pourtant, plus on a été à la diète, plus les enseignants et les Personnels Administratifs et Techniques de Service (PATS) se sont enrichis, avec parfois des salaires revues presque au double et des privilèges horripilants, sans toutefois que l’on puisse justifier cette générosité aux yeux des sénégalais au nom de qui tout cela serait fait.
D’autant plus que cette générosité parait contradictoire avec l’idée de la rationalisation budgétaire qui semble justifier la dépossession des étudiants dont les frais de scolarité ont été en plus triplés. En effet, même si c’est l’une des revendications royalement ignorées des étudiants, et l’une des quelques recommandations éclairées de nos « consultants » maisons, l’Etat n’a jamais usé de la force pour imposer aux enseignants les mesures de contrôle et d’évaluation de la qualité de leur performance. Encore moins de conférences de presse à l’image de ceux que le Ministre se plait à échafauder à tout fil de temps, tant une certaine presse lui a assuré une fidélité et une attention aussi douteuse qu’impartiale.
Pendant ce temps, les étudiants n’ont cessé de s’appauvrir depuis, en connaissances, en bourses et en infrastructures. Les entreprises qui n’ont aucune contribution conséquente sur leur formation et qui les emploient sous payés une fois leur sésame acquis, reçoivent aujourd’hui toute l’attention du gouvernement dit républicain: allègements fiscaux, perfusion de capital, exonérations au titre des mesures d’observance de la qualité et de la sécurité des travailleurs et des consommateurs.
Alors ce serait injustice gratuite que d’importuner les parents d’élèves et d’étudiants avec des accusations infondées. Il serait plus légitime et opportun de les édifier sur la véritable situation des universités et de l’éducation. De les aider à se défaire du mensonge d’Etat et du complot des élites politiques, administratives et intellectuelles contre notre éducation et notre futur.
Le service le plus immédiat que l’on pourrait faire aux parents d’élèves et étudiants du Sénégal c’est de les aviser de réclamer la tête de leurs représentants. Les parents devraient désormais se regrouper en associations locales indépendantes au niveau de chaque région et département afin de mieux prendre en charge l’éducation de leurs enfants et leurs droits à la sécurité familiale. Cela me parait représenter une option éminemment stratégique pour les libérer de la corruption de leurs représentants et du mépris du gouvernement et de ses bailleurs.
A travers ces nouvelles structures, les parents pourraient exiger des banques, des établissements financiers et des collectivités locales qu’ils s’engagent de manière plus équitable et plus substantielle dans le financement de l’éducation, notamment dans la construction d’infrastructures et le recrutement d’enseignants qualifiés. Ce qui ne serait qu’un petit pas légitime vers plus de justice si l’on sait combien sont énormes les bénéfices et les prélèvements de telles institutions sur les populations en plus de la main d’oeuvre trop bon marché dont elles disposent. Enfin, pas la moindre des choses, les parents doivent former un front national et exiger l’application immédiate et sans condition de l’évaluation régulière du travail de tout enseignant, avec pour ultime objectif de sanctionner toute mauvaise performance.