"Semaine décisive" pour Khalifa Sall et Cie annonçait Libération en révélant que la Division des investigations criminelles (DIC) avait transmis au Procureur de la République les résultats de son enquête dans l’affaire dite de détournements présumés à la mairie de Dakar. Selon nos informations, les choses vont s’emballer à partir de ce jour. A preuve, des sources autorisées confirment que la conférence de presse du Procureur de la République que nous annoncions, va se tenir à 15 heures 30 au Palais de Justice.
Face à la polémique entretenue par le maire de Dakar et Cie, le ministère public compte, en toute transparence, livrer aux Sénégalais les péripéties de cette affaire qui dégage une odeur de délinquance financière de haut vol et annoncer sa décision d’ouvrir une information judiciaire. Dans tous les cas, les faits mis en cause par la DIC après l’Inspection générale d’état (IGE) sont d’une telle gravité que le Parquet va effectivement ouvrir une information judiciaire confiée à un juge d’instruction.
C’est dire qu’il faudrait s’attendre à des arrestations tous azimuts eu égard aux délits retenus par les enquêteurs. Comme nous l’écrivions, les enquêteurs de la DIC sont formels : une association de malfaiteurs a ét́é mise en place au cœur de la mairie pour détourner et escroquer des deniers publics sur la base de faux.
Ce sont ces délits qui sont visés dans le rapport transmis au Procureur de la République. Dans cette affaire, tous les éléments à charge émanent des proches collaborateurs de Khalifa Sall. Le Directeur administratif et financier (DAF) a reconnu par écrit et ensuite devant les enquêteurs, que de fausses commandes de riz et de mil servaient à sortir 30 millions de FCfa par mois pour alimenter la caisse du maire. Depuis 2009, 360 millions ont été soustraits mensuellement des caisses de la ville.
Une année, Khalifa Sall s’est même offert un treizième mois en touchant 390 millions de FCfa. Au total, près de 3 milliards sont mis en cause puisque la prédation présumée a commencé en 2009. Dans cette entreprise délictuelle, le DAF pouvait compter sur son assistante, Fatou Traoré,́ qui utilisait les entêtes d’un GIE familial pour confectionner de fausses factures et de faux procès-verbaux de réception. Le responsable de la Commission de réception a d’ailleurs confirmé le caractère fictif de ces commandes tout comme les magasiniers. Dans les prochaines heures, les Sénégalais sauront que les « ordures » dont parlait Barthélémy Dias ne se trouvent pas du bon côté.
Source Libération
Face à la polémique entretenue par le maire de Dakar et Cie, le ministère public compte, en toute transparence, livrer aux Sénégalais les péripéties de cette affaire qui dégage une odeur de délinquance financière de haut vol et annoncer sa décision d’ouvrir une information judiciaire. Dans tous les cas, les faits mis en cause par la DIC après l’Inspection générale d’état (IGE) sont d’une telle gravité que le Parquet va effectivement ouvrir une information judiciaire confiée à un juge d’instruction.
C’est dire qu’il faudrait s’attendre à des arrestations tous azimuts eu égard aux délits retenus par les enquêteurs. Comme nous l’écrivions, les enquêteurs de la DIC sont formels : une association de malfaiteurs a ét́é mise en place au cœur de la mairie pour détourner et escroquer des deniers publics sur la base de faux.
Ce sont ces délits qui sont visés dans le rapport transmis au Procureur de la République. Dans cette affaire, tous les éléments à charge émanent des proches collaborateurs de Khalifa Sall. Le Directeur administratif et financier (DAF) a reconnu par écrit et ensuite devant les enquêteurs, que de fausses commandes de riz et de mil servaient à sortir 30 millions de FCfa par mois pour alimenter la caisse du maire. Depuis 2009, 360 millions ont été soustraits mensuellement des caisses de la ville.
Une année, Khalifa Sall s’est même offert un treizième mois en touchant 390 millions de FCfa. Au total, près de 3 milliards sont mis en cause puisque la prédation présumée a commencé en 2009. Dans cette entreprise délictuelle, le DAF pouvait compter sur son assistante, Fatou Traoré,́ qui utilisait les entêtes d’un GIE familial pour confectionner de fausses factures et de faux procès-verbaux de réception. Le responsable de la Commission de réception a d’ailleurs confirmé le caractère fictif de ces commandes tout comme les magasiniers. Dans les prochaines heures, les Sénégalais sauront que les « ordures » dont parlait Barthélémy Dias ne se trouvent pas du bon côté.
Source Libération