Reconnaissons-le, cette fois ci MTN est allé trop loin usant d’un vocabulaire ordurier que même le pire des charretiers n’ose utiliser. Petites gens, gens petits, un lexique d’un autre âge, barbare et toxique qu il est allé chercher dans le « mbeubeuss » de son intelligence. MTN sait plus que quiconque que dans un discours chaque mot a son sens et que leur utilisation ne peut être innocente. On peut donner son opinion sans égratigner ni blesser personne surtout que nul n’a le monopole des invectives et autres vulgarités.
Professeur, un homme courageux ne se cache point derrière des sous-entendus ou des paraboles, il assume la responsabilité de ses actes et surtout de ses paroles. S’il lui chante d’apostropher le maire, de grâce qu’il le désigne nommément sans jeter l’équivoque sur soixante-seize conseillers municipaux et des membres de commission dont le seul tort et d’être au service des populations.
Tous morveux ai-je dit et tous décidés de se moucher (pour paraphraser l’adage) sur la tronche du jadis très considéré professeur. Nous aurions pu fouiller dans les poubelles ou plonger dans tous les caniveaux que notre professeur a arpenté dans son tumultueux et tortueux parcours pour une réplique salée et nauséeuse, mais répondre aux coups de pattes de « mbaba » l’âne serait descendre à son niveau dit-on.
Professeur, les petites gens, comme les gens petits savent au moins garder la mesure et ne sont jamais aveuglés ni obnubilés par la quête d’un hypothétique buzz. Comme vous le savez certainement, la prétention démesurée rend sourd, désoriente et altère le jugement. Quant à l’impatience, elle est mauvais guide car vous menant à l’erreur et au regret.
Nous conseillers et membres de commissions sommes très déçus et remontés contre ce diatribe, cette sortie qui nous vise tous et qui nous caricature injustement. En vérité, cette sortie de MTN cache mal la couardise et la peur viscérale qui l’animent chaque fois qu’il s’agit d’apprécier un acte du maire, celui-là même qu’il voit à tort ou à raison comme le bourreau de ses ambitions.
C’est vous dire professeur que sur cette question, vous avez vraiment raté une belle occasion de vous taire à défaut d’être civilisé et respectueux dans vos sorties.
Des collègues conseillers ont préféré vous répondre par le mépris, tandisque d’autres comme moi préfèrent coucher ces quelques lignes pour vous dire que les petites gens et gens petits vous saluent et vous prient de mieux choisir vos mots à l’avenir car les mots, c’est des outils que tout le monde peut utiliser à sa guise.
Abdoulaye Ndiaye
Conseiller municipal,
Membre de la commission de dénomination des rues, édifices et places
Professeur, un homme courageux ne se cache point derrière des sous-entendus ou des paraboles, il assume la responsabilité de ses actes et surtout de ses paroles. S’il lui chante d’apostropher le maire, de grâce qu’il le désigne nommément sans jeter l’équivoque sur soixante-seize conseillers municipaux et des membres de commission dont le seul tort et d’être au service des populations.
Tous morveux ai-je dit et tous décidés de se moucher (pour paraphraser l’adage) sur la tronche du jadis très considéré professeur. Nous aurions pu fouiller dans les poubelles ou plonger dans tous les caniveaux que notre professeur a arpenté dans son tumultueux et tortueux parcours pour une réplique salée et nauséeuse, mais répondre aux coups de pattes de « mbaba » l’âne serait descendre à son niveau dit-on.
Professeur, les petites gens, comme les gens petits savent au moins garder la mesure et ne sont jamais aveuglés ni obnubilés par la quête d’un hypothétique buzz. Comme vous le savez certainement, la prétention démesurée rend sourd, désoriente et altère le jugement. Quant à l’impatience, elle est mauvais guide car vous menant à l’erreur et au regret.
Nous conseillers et membres de commissions sommes très déçus et remontés contre ce diatribe, cette sortie qui nous vise tous et qui nous caricature injustement. En vérité, cette sortie de MTN cache mal la couardise et la peur viscérale qui l’animent chaque fois qu’il s’agit d’apprécier un acte du maire, celui-là même qu’il voit à tort ou à raison comme le bourreau de ses ambitions.
C’est vous dire professeur que sur cette question, vous avez vraiment raté une belle occasion de vous taire à défaut d’être civilisé et respectueux dans vos sorties.
Des collègues conseillers ont préféré vous répondre par le mépris, tandisque d’autres comme moi préfèrent coucher ces quelques lignes pour vous dire que les petites gens et gens petits vous saluent et vous prient de mieux choisir vos mots à l’avenir car les mots, c’est des outils que tout le monde peut utiliser à sa guise.
Abdoulaye Ndiaye
Conseiller municipal,
Membre de la commission de dénomination des rues, édifices et places