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OPINION - PRÉSIDENT MACKY SALL : UN ILOT DE SÉRÉNITÉ. Par Ibrahima DIAO.

Mardi 24 Février 2015

« Le silence vaut de l’or». Le nouveau retour à Dakar de l’ancien Président Abdoulaye Wade fut un grand moment de communication agressive nourrie de menaces claires sur ses intentions de faire libérer son fils au prix de sa vie.


Pour Wade et ses affidés, l’emprisonnement de Karim qui mettrait fin à sa carrière bancaire n’est nullement envisageable. Du forcing des barrages policiers malgré l’interdiction préfectorale de tout rassemblement, à l’appel de l’arbitrage de l’armée nationale en passant par la désobéissance civique, les règles de la décence sont bafouées, les lois de la République piétinées, les appels à la retenue ignorés. Cette défiance des institutions est l’œuvre d’une ancienne institution de la république. Qui l’eût cru ?

Le président Macky SALL reste zen. Adossé à sa légitimité avec la légalité en bandoulière, mais sensible tout de même au désarroi de son prédécesseur, il invoque l’indépendance de la justice comme pour raisonner un père en perte de repère. Si Me Wade naviguait allègrement douze ans durant dans un système de confusion des pouvoirs, qu’il reconnaisse à son successeur la liberté de naviguer la durée de ses mandats, dans un régime de séparation des pouvoirs. Faut pas forcer.

Le respect de l’Autorité est une recommandation divine.

Lorsqu’Allah le créateur envoya le prophète Moussa chez le Pharaon, il lui enjoignit, malgré son statut d’envoyé de Dieu, l’ordre de témoigner à ce dernier la plus grande considération en raison de l’Autorité incarnée. Ne devons – nous pas nous inspirer de cet exemple ? Le pouvoir temporel ne renferme – t – il pas une part de spiritualité fécondée par sa provenance divine ?
Me Wade fait du chantage à l’âge ! Le respect dû à son statut d’ancien chef d’Etat doit avoir pour corollaire la soumission pleine et entière aux lois de la république qui lui offrent la jouissance d’une retraite dorée. La détresse d’un père face aux déboires de son fils peut être compréhensible ; mais les excès regrettables qui en résultent sont inacceptables. La liberté de Karim vaut-elle la république ?
« Rien n’est plus puissant qu’une idée dont le temps est venu ». Cette phrase de Victor Hugo résume bien la situation de reddition des comptes en cours dans notre pays.

Pas question de retourner à la situation antérieure caractérisée par la gabegie, les détournements d’objectifs et autres surfacturations sur fond d’enrichissement personnel, toujours au détriment du contribuable soumis à une gouvernance prédatrice et vaniteuse. Les sénégalais dénonçaient sans résultat l’impunité. Enfin leurs plaintes et complaintes sont entendues et en voie d’être satisfaites par une justice libre de sa démarche et de ses décisions.

Au contraire de la dictature accoucheuse de silence collectif, le Sénégal a fait l’option irréversible de la démocratie qui repose fondamentalement sur la reconnaissance des droits de l’homme constitutifs de son essence et que l’Etat a l’obligation de protéger. Grâce à la hauteur d’esprit des hommes et femmes qui le peuplent et leur détermination à sortir d’un demi-siècle de marasme économique, notre pays avance vers l’émergence. Ce cap doit être maintenu vaille que vaille. Les distractions servies par l’opposition blottie derrière un patriarche respecte pour son âge et son statut d’ancien chef d’Etat ne peuvent entraver cette marche affairiste et déboussolée .

Calme et confiant malgré le tumulte, le président Macky SALL plutôt concentré sur sa mission, en disciple intelligent de l’ancien président, conduit sa barque vers la destination promise.

La réalisation du Plan Sénégal Emergent (PSE) prime sur toute autre considération. Le pôle urbain de Diamniadio sort de terre alors que les travaux de l’autoroute Illa Touba démarrent concomitamment avec la deuxième Université de Dakar et que les premières mutuelles populaires essaiment dans les quartiers pour accompagner la « Couverture Maladie Universelle ».
Tel un îlot de sérénité dans un magma en pleine ébullition.

« Man ken duma xoqatal » lançait le Président Senghor à ses détracteurs. Idem pour le fils du fouta et du Saloum et actuel locataire du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor. La caravane doit passer et elle passera. La destinée de notre pays en fait un impératif catégorique.

M Ibrahima DIAO
Auditeur Diplômé
Coordonnateur APR de la Commune de Fass NGOM


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