Les événements qui se sont déroulés ces derniers 72h à Saint-Louis entre les pêcheurs et les forces de l'ordre sont déplorables et tragiques. Même si les licences de pêche qui devaient etre octroyées par la Mauritanie à nos pêcheurs pour que ces derniers puissent accéder aux zones poissonneuses de nos voisins sont à l'origine de ses heurts, le mal est encore plus profond.
Les accords de pêche avec l'Union européenne sont un désastre pour nos pays et vont de plus en plus être sources de conflits dans la sous région. L'UE en négociant individuellement avec les états à fragiliser la pêche artisanale et pire, avec l'accès de centaines de chalutiers dans nos eaux poissonneuses, elle a participé à augmenter la rareté de la ressource halieutique, qui il faut le dire depuis l'avènement du Président Abdou Diouf à été mal gérée, ce qui a eu pour conséquence d'exposer de plus en.plus nos pêcheurs qui vont en haute mer pour pouvoir gagner leur vie décemment.
La Mauritanie a très tôt compris que ces ressources deviendront des enjeux énormes et a pris les devants pour contrôler la manne poissonneuse au même titre que le Maroc.
A ce jour aucune politique adéquate n'a pu être mise en œuvre par nos décideurs pour sauvegarder notre pêche artisanale. Nous faisons face à une situation qui est exacerbée par:
- Les accords de pêche avec l'UE qui n'apportent absolument pas grande chose à nos états
- L'immigration clandestine des pêcheurs qui font de plus en plus face à la.précarité du secteur,
- Les licences de pêche dont seule la Mauritanie à la main mise dessus,
- Les périmètres autour des blocs pétroliers qui vont interdire l'accès à nos pêcheurs réduisant ainsi drastiquement leur capacité d'exercer leur métier.
En tout état de cause les accords de pêche avec l'Union européenne doivent être purement et simplement suspendus et travailler à repeupler notre habitat marin.
Le Sénégal ne gagne que 9 milliards sur les 5 ans, soit 1 milliard 8 par an en ouvrant largement ses zones poissonneuses à 36 chalutiers européennes qui ont le droit de pêcher jusqu'à 14 000 tonnes de thons et de merlus. Si ces mêmes accords sont appliqués au minimum dans 5 pays de la sous région nous auront plus de 180 chalutiers qui vont décimer les côtes de l'Afrique de l'Ouest.
Il s'y ajoute l'installation tout au long du littoral des entreprises, la plupart chinoise, qui produisent des farines de poissons décimant ainsi les petits poissons.
Cheikhou Oumar Sy
Les accords de pêche avec l'Union européenne sont un désastre pour nos pays et vont de plus en plus être sources de conflits dans la sous région. L'UE en négociant individuellement avec les états à fragiliser la pêche artisanale et pire, avec l'accès de centaines de chalutiers dans nos eaux poissonneuses, elle a participé à augmenter la rareté de la ressource halieutique, qui il faut le dire depuis l'avènement du Président Abdou Diouf à été mal gérée, ce qui a eu pour conséquence d'exposer de plus en.plus nos pêcheurs qui vont en haute mer pour pouvoir gagner leur vie décemment.
La Mauritanie a très tôt compris que ces ressources deviendront des enjeux énormes et a pris les devants pour contrôler la manne poissonneuse au même titre que le Maroc.
A ce jour aucune politique adéquate n'a pu être mise en œuvre par nos décideurs pour sauvegarder notre pêche artisanale. Nous faisons face à une situation qui est exacerbée par:
- Les accords de pêche avec l'UE qui n'apportent absolument pas grande chose à nos états
- L'immigration clandestine des pêcheurs qui font de plus en plus face à la.précarité du secteur,
- Les licences de pêche dont seule la Mauritanie à la main mise dessus,
- Les périmètres autour des blocs pétroliers qui vont interdire l'accès à nos pêcheurs réduisant ainsi drastiquement leur capacité d'exercer leur métier.
En tout état de cause les accords de pêche avec l'Union européenne doivent être purement et simplement suspendus et travailler à repeupler notre habitat marin.
Le Sénégal ne gagne que 9 milliards sur les 5 ans, soit 1 milliard 8 par an en ouvrant largement ses zones poissonneuses à 36 chalutiers européennes qui ont le droit de pêcher jusqu'à 14 000 tonnes de thons et de merlus. Si ces mêmes accords sont appliqués au minimum dans 5 pays de la sous région nous auront plus de 180 chalutiers qui vont décimer les côtes de l'Afrique de l'Ouest.
Il s'y ajoute l'installation tout au long du littoral des entreprises, la plupart chinoise, qui produisent des farines de poissons décimant ainsi les petits poissons.
Cheikhou Oumar Sy