Vote du budget du tourisme et des transports aériens
Nous avons étudié la structure du budget du tourisme, ou la presse a fait écho d’une augmentation : « 17 milliards injectés pour la promotion du tourisme dans le Nord notamment Saint-Louis. » (Ministre). Cela veut dire quoi ? D’où vient ce programme et depuis combien de temps !
Le budget 2015 du ministère du Tourisme et des Transports aériens a connu une hausse de 9.433.717.080 francs CFA en valeur absolue, passant de 21.863.741.240 FCFA à 12.430.024.160 FCFA. Cette hausse de plus de 75% est due aux crédits alloués à la construction de l'Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), mais elle est également liée au programme exécuté par la Société d'aménagement des zones et côtes touristiques du Sénégal (SAPCO). Avec cette synthèse de la presse sénégalaise sur le budget, nous remarquons des incohérences, encore une fois, il y a problème sur les tableaux de bords.
Nous demandons aux parlementaires et à nos ministres, plus d’attention et de rigueur dans la lecture des priorités du moment, car à la lumière de ces chiffres qui donnent un avant-goût de la feuille de route de cette politique, ou le tourisme joue un rôle d’interconnections avec les autres secteurs, nous avons remarqué, que la répartition des moyens financiers et l’adoption de solutions immédiates efficaces, rigoureuses pour sortir le secteur de son agonie n’ont pas été prises. Alors que nous devons mutualiser nos efforts pour donner au Sénégal l'attraction qu'il mérite et au tourisme les moyens de se développer.
Nous voulons des dirigeants et des responsables sérieux, compétents, respectés issus de notre secteur du milieu du tourisme et peu importe sa coloration politique.
Le Gouvernement parviendra-t-il à sauver le tourisme
Et si jamais, à Dieu ne plaise, le Sénégal, devait parmi les taches prioritaires qui l'attendent, doper la promotion touristique, renforcer l'aérien et miser sur le rayonnement de notre offre culturelle, et écotouristique, l’annonce du souhait de l'Etat par le Ministre des Affaires étrangères, d’ouvrir des bureaux économiques de promotion culturelle et touristique dans "plusieurs pays" à l'étranger nous semble être plus politique. Car l’heure n’est plus au souhait, mais plutôt aux décisions immédiates. Le bureau de promotion de Paris devrait reprendre du service, au lendemain de la polémique sur le seul cas d’Ebola importé au Sénégal et vite maîtrisé, pour assurer une bonne communication, mais également faire la promotion du tourisme dans d'autres pays d'Europe en attendant que d’autres bureaux soient ouverts. Mais aucun engagement sur des échéances sur l’ouverture des bureaux n’est pris pour rassurer le secteur.
Notre tourisme résilient, s'il en est un sur la carte mondiale, doit être protégé et soutenu, pour qu’il se surpasse, aller chercher et toucher la clientèle des jeunes et des seniors à l'international. Notre richesse touristique est bien réelle, elle est reconnue mondialement, mais son prestige est assombri par une crise interne multidimensionnelle. Il faut soutenir la reprise du tourisme, promouvoir son développement et faciliter la confiance devenue fragile pour des milliers de touristes. Malgré cela Nous gardons espoir de voir renaître le tourisme dans notre pays, avec une volonté forcenée, tout comme, une générosité intelligible dans le travail pour avancer.
Il est Inconcevable de financer et de recapitaliser indéfiniment sur fonds publics ou privé des secteurs moribonds, alors que le tourisme possède des capacités énormes pour redémarrer la machine économique.
Il faut également que le ministère de l’économie et des finances cesse de prendre des mesures sans au préalable impliquer le secteur privé, les experts, et les acteurs du tourisme, qui sont sur le terrain de la réalité. Ceux qui sont enfermés dans les bureaux, les papiers, et la théorie des décisions administratives tuent le tourisme. Notre tourisme ne suit ni la mondialisation qui voudrait que nous soyons au même niveau de compétitions que les autres, ni la marche de l’histoire de l’industrie touristique et ces (r)évolutions qui bousculent nos managements et ses décideurs face à la raréfaction de l’argent public.
Il ne faudrait pas aujourd’hui, opposer les logiques de l’économie touristiques aux logiques territoriales et administratives. Au contraire, il faut faire valider et accélérer la réforme des transferts de compétences territoriales du tourisme et l’adosser à la formation de tous les élus. Plus d’autonomie aux territoires et aux Entreprises touristiques pour créer de la richesse. L’affirmation de Diamniadio comme métropole va impulser un dynamisme et donner une vision de la requalification à Saly Portudal en ville nouvelle. Désormais dans sa proximité avec Diamniadio, Saly Portudal ouvre de nouveaux débats et de nouvelles perspectives pour un autre type de tourisme plus adapté à son contexte.
L’Etat doit manifester sa détermination à maintenir et développer l'empreinte touristique de du Sénégal. Ce n'est pas l'environnement géopolitique extérieur qui plombe notre destination et qui effraie les visiteurs, mais plutôt nos manquements internes. Alors que nous avons des trésors sociologiques et culturels dans toutes nos régions. Le moindre village dispose d'un héritage culturel et il me semble indispensable de mettre tout cela en synergie et en valeur. Et pour cela, l’Etat d'obtenir des professionnels qu'ils parviennent à lancer une offre de semaines en demie pension à moins de 1000 dollars.
Le marché du futur c’est la Chine : Un record historique, pour le tourisme chinois à l’étranger, les touristes chinois ont effectué plus de 100 millions de voyages à l’étranger cette année. Cela laisse penser qu’il nous faut travailler pour attirer cette clientèle qui à l'horizon 2030 sera d’un demi-milliard de touristes chinois dans le monde; Quelle part de marché pour le Sénégal et qu’est qui est prévu dans le PSE pour permettre à nos entreprises touristiques et à notre économie de prendre une part du gâteau chinois ?
Mouhamed Faouzou DEME
Nous avons étudié la structure du budget du tourisme, ou la presse a fait écho d’une augmentation : « 17 milliards injectés pour la promotion du tourisme dans le Nord notamment Saint-Louis. » (Ministre). Cela veut dire quoi ? D’où vient ce programme et depuis combien de temps !
Le budget 2015 du ministère du Tourisme et des Transports aériens a connu une hausse de 9.433.717.080 francs CFA en valeur absolue, passant de 21.863.741.240 FCFA à 12.430.024.160 FCFA. Cette hausse de plus de 75% est due aux crédits alloués à la construction de l'Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), mais elle est également liée au programme exécuté par la Société d'aménagement des zones et côtes touristiques du Sénégal (SAPCO). Avec cette synthèse de la presse sénégalaise sur le budget, nous remarquons des incohérences, encore une fois, il y a problème sur les tableaux de bords.
Nous demandons aux parlementaires et à nos ministres, plus d’attention et de rigueur dans la lecture des priorités du moment, car à la lumière de ces chiffres qui donnent un avant-goût de la feuille de route de cette politique, ou le tourisme joue un rôle d’interconnections avec les autres secteurs, nous avons remarqué, que la répartition des moyens financiers et l’adoption de solutions immédiates efficaces, rigoureuses pour sortir le secteur de son agonie n’ont pas été prises. Alors que nous devons mutualiser nos efforts pour donner au Sénégal l'attraction qu'il mérite et au tourisme les moyens de se développer.
Nous voulons des dirigeants et des responsables sérieux, compétents, respectés issus de notre secteur du milieu du tourisme et peu importe sa coloration politique.
Le Gouvernement parviendra-t-il à sauver le tourisme
Et si jamais, à Dieu ne plaise, le Sénégal, devait parmi les taches prioritaires qui l'attendent, doper la promotion touristique, renforcer l'aérien et miser sur le rayonnement de notre offre culturelle, et écotouristique, l’annonce du souhait de l'Etat par le Ministre des Affaires étrangères, d’ouvrir des bureaux économiques de promotion culturelle et touristique dans "plusieurs pays" à l'étranger nous semble être plus politique. Car l’heure n’est plus au souhait, mais plutôt aux décisions immédiates. Le bureau de promotion de Paris devrait reprendre du service, au lendemain de la polémique sur le seul cas d’Ebola importé au Sénégal et vite maîtrisé, pour assurer une bonne communication, mais également faire la promotion du tourisme dans d'autres pays d'Europe en attendant que d’autres bureaux soient ouverts. Mais aucun engagement sur des échéances sur l’ouverture des bureaux n’est pris pour rassurer le secteur.
Notre tourisme résilient, s'il en est un sur la carte mondiale, doit être protégé et soutenu, pour qu’il se surpasse, aller chercher et toucher la clientèle des jeunes et des seniors à l'international. Notre richesse touristique est bien réelle, elle est reconnue mondialement, mais son prestige est assombri par une crise interne multidimensionnelle. Il faut soutenir la reprise du tourisme, promouvoir son développement et faciliter la confiance devenue fragile pour des milliers de touristes. Malgré cela Nous gardons espoir de voir renaître le tourisme dans notre pays, avec une volonté forcenée, tout comme, une générosité intelligible dans le travail pour avancer.
Il est Inconcevable de financer et de recapitaliser indéfiniment sur fonds publics ou privé des secteurs moribonds, alors que le tourisme possède des capacités énormes pour redémarrer la machine économique.
Il faut également que le ministère de l’économie et des finances cesse de prendre des mesures sans au préalable impliquer le secteur privé, les experts, et les acteurs du tourisme, qui sont sur le terrain de la réalité. Ceux qui sont enfermés dans les bureaux, les papiers, et la théorie des décisions administratives tuent le tourisme. Notre tourisme ne suit ni la mondialisation qui voudrait que nous soyons au même niveau de compétitions que les autres, ni la marche de l’histoire de l’industrie touristique et ces (r)évolutions qui bousculent nos managements et ses décideurs face à la raréfaction de l’argent public.
Il ne faudrait pas aujourd’hui, opposer les logiques de l’économie touristiques aux logiques territoriales et administratives. Au contraire, il faut faire valider et accélérer la réforme des transferts de compétences territoriales du tourisme et l’adosser à la formation de tous les élus. Plus d’autonomie aux territoires et aux Entreprises touristiques pour créer de la richesse. L’affirmation de Diamniadio comme métropole va impulser un dynamisme et donner une vision de la requalification à Saly Portudal en ville nouvelle. Désormais dans sa proximité avec Diamniadio, Saly Portudal ouvre de nouveaux débats et de nouvelles perspectives pour un autre type de tourisme plus adapté à son contexte.
L’Etat doit manifester sa détermination à maintenir et développer l'empreinte touristique de du Sénégal. Ce n'est pas l'environnement géopolitique extérieur qui plombe notre destination et qui effraie les visiteurs, mais plutôt nos manquements internes. Alors que nous avons des trésors sociologiques et culturels dans toutes nos régions. Le moindre village dispose d'un héritage culturel et il me semble indispensable de mettre tout cela en synergie et en valeur. Et pour cela, l’Etat d'obtenir des professionnels qu'ils parviennent à lancer une offre de semaines en demie pension à moins de 1000 dollars.
Le marché du futur c’est la Chine : Un record historique, pour le tourisme chinois à l’étranger, les touristes chinois ont effectué plus de 100 millions de voyages à l’étranger cette année. Cela laisse penser qu’il nous faut travailler pour attirer cette clientèle qui à l'horizon 2030 sera d’un demi-milliard de touristes chinois dans le monde; Quelle part de marché pour le Sénégal et qu’est qui est prévu dans le PSE pour permettre à nos entreprises touristiques et à notre économie de prendre une part du gâteau chinois ?
Mouhamed Faouzou DEME