Visiblement, il est affaibli par l’entame de deux jours grève de faim, les yeux papillotants, cherchant à identifier difficilement ses visiteurs.
Monsieur DIOP est sérieusement atteint d’un glaucome, la conséquence de sévices et autres tortures corporelles subis en 1987 sous le régime raciste et esclavagiste de l’ancien Président, Mawouya Sidi Ould TAYA.
Faute de soins appropriés depuis sa déportation au Sénégal, ce glaucome est devenu chronique, très avancé d’un degré à angle ouvert. Il risque, à court terme, si rien n’est fait, d’être atteint de cécité. C’est l’une des raisons principales de l’observation de la diète pour contraindre le HCR à le prendre en charge et alerter l’opinion nationale, comme internationale.
Seulement, le cas combien sérieux de Monsieur Abdoulaye DIALLO ne doit pas être l’arbre qui nous cache la forêt. Comme lui, la plupart de ses compatriotes identifiés dans la région du Nord sont logés dans la même enseigne : Abandonnés à eux-mêmes, ils souffrent dans leur chair et intimité, confrontés qu’ils sont aux affres du quotidien, avec leur famille.
Tous, pointent le doigt accusateur sur le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) et l’Etat du Sénégal. Déportés au Sénégal en 1989, au plus fort moment des tristes événements entre la Mauritanie et le Sénégal, ces réfugiés étaient au nombre de 65.000 personnes environ et bénéficiaient correctement de l’assistance nécessaire du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de 1989/95.
Depuis, leur situation a commencé à se dégrader. C’est le début d’un chemin de la croix, une période de vaches maigres. Selon Mr DIOP l’aide s’est rétrécie comme une peau de chagrin se réduisant à l’octroi de quelques bourses professionnelles ; d’aides scolaires dérisoires ciblées et des soins de santé primaires avec la prise du relai par le couple HCR/OFADEC.
De guerre lasse, certains réfugiés se sont vus, contraints malgré tout, de rentrer dans leur pays, d’autres craignant pour leur vie, ont choisi de rester encore au Sénégal, préférant endurer tous les sacrifices, profitant de la liberté et la solidarité légendaire des populations.
Sans baisser les bras et tendre les mains, ils bravent les difficultés sociales comme ils peuvent, exigeant le respect et l’application strictes des dispositions de la convention de Genève, relative au statut des réfugiés, adoptée le 28 Juillet 1951, entrée en vigueur depuis le 22 avril 1954 et complétée par le protocole sur le statut des réfugiés de la Résolution 2198(XXI) du 16 décembre 1966.
Ces braves réfugiés ne demandent autres que les droits que leur confèrent la convention et le protocole conformément à leur statut. A savoir :
- L’application des normes essentielles minimales pour leur bon traitement en tant qu’être humain ;
- La mise à disposition non discriminatoire des documents nécessaires (cartes d’Identité de réfugiés … pour eux et leur famille ;
- L’obtention de titres de voyages (passeports…..) ;
- Assurer la protection des enfants de réfugiés encore mineurs(es) en situation de vulnérabilité
- Bénéficier des services sociaux dans les domaines moraux ; juridiques ; et matériels ; du travail et la scolarité des enfants…… ;
- Contre le classement jugé discriminatoire entrepris par le bureau d’orientation sociale(BOS) entre réfugiés résidents à Dakar (qualifiés de réfugiés urbains) qui bénéficient exclusivement toute l’aide et ceux qui sont dans la région du Nord, traités en parents pauvres.
Autant de revendications légitimes, justes pour lesquelles les réfugiés ne comptent pas reculer d’un iota et qui méritent notre engagement et soutient à leurs côtés.
Par ces temps-ci, nous assistons à une déperdition scolaire massive des enfants de réfugiés, des viols et autres grossesses en séries des jeunes filles, employées dans les maisons.
Nous en appelons à l’Etat du Sénégal, partie contractante de la convention de Genève, à mettre fin à cette situation tragique des réfugiés qui n’honore point notre pays et leur rendre toute leur dignité humaine, par l’application des termes de la convention, mais aussi au HCR et l’OFADEC(prestataire de services) de s’assumer en s’acquittant de leurs responsabilités régaliennes, en tant que démembrement des Nations Unies et l’ensemble de la Communauté Internationale et ONG, à agir vite contre cette vie d’errance des réfugiés qui méritent un traitement plus humain ; dans le respect de leurs droits et libertés fondamentales.
Nous exigeons du HCR la prise en charge immédiate de soins appropriés de Monsieur Abdoulaye DIOP par rapport au glaucome qui le ronge ainsi qu’à tous ceux qui le nécessitent.
SOS à l’endroit de Monsieur Abdoulaye DIOP !!!
Mobilisons- nous pour lui venir en aide !!!
Saint-Louis le 15 décembre 2013
Demba DIALLO
E-mail : ndiourdiallo2@yahoo.fr
Monsieur DIOP est sérieusement atteint d’un glaucome, la conséquence de sévices et autres tortures corporelles subis en 1987 sous le régime raciste et esclavagiste de l’ancien Président, Mawouya Sidi Ould TAYA.
Faute de soins appropriés depuis sa déportation au Sénégal, ce glaucome est devenu chronique, très avancé d’un degré à angle ouvert. Il risque, à court terme, si rien n’est fait, d’être atteint de cécité. C’est l’une des raisons principales de l’observation de la diète pour contraindre le HCR à le prendre en charge et alerter l’opinion nationale, comme internationale.
Seulement, le cas combien sérieux de Monsieur Abdoulaye DIALLO ne doit pas être l’arbre qui nous cache la forêt. Comme lui, la plupart de ses compatriotes identifiés dans la région du Nord sont logés dans la même enseigne : Abandonnés à eux-mêmes, ils souffrent dans leur chair et intimité, confrontés qu’ils sont aux affres du quotidien, avec leur famille.
Tous, pointent le doigt accusateur sur le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) et l’Etat du Sénégal. Déportés au Sénégal en 1989, au plus fort moment des tristes événements entre la Mauritanie et le Sénégal, ces réfugiés étaient au nombre de 65.000 personnes environ et bénéficiaient correctement de l’assistance nécessaire du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de 1989/95.
Depuis, leur situation a commencé à se dégrader. C’est le début d’un chemin de la croix, une période de vaches maigres. Selon Mr DIOP l’aide s’est rétrécie comme une peau de chagrin se réduisant à l’octroi de quelques bourses professionnelles ; d’aides scolaires dérisoires ciblées et des soins de santé primaires avec la prise du relai par le couple HCR/OFADEC.
De guerre lasse, certains réfugiés se sont vus, contraints malgré tout, de rentrer dans leur pays, d’autres craignant pour leur vie, ont choisi de rester encore au Sénégal, préférant endurer tous les sacrifices, profitant de la liberté et la solidarité légendaire des populations.
Sans baisser les bras et tendre les mains, ils bravent les difficultés sociales comme ils peuvent, exigeant le respect et l’application strictes des dispositions de la convention de Genève, relative au statut des réfugiés, adoptée le 28 Juillet 1951, entrée en vigueur depuis le 22 avril 1954 et complétée par le protocole sur le statut des réfugiés de la Résolution 2198(XXI) du 16 décembre 1966.
Ces braves réfugiés ne demandent autres que les droits que leur confèrent la convention et le protocole conformément à leur statut. A savoir :
- L’application des normes essentielles minimales pour leur bon traitement en tant qu’être humain ;
- La mise à disposition non discriminatoire des documents nécessaires (cartes d’Identité de réfugiés … pour eux et leur famille ;
- L’obtention de titres de voyages (passeports…..) ;
- Assurer la protection des enfants de réfugiés encore mineurs(es) en situation de vulnérabilité
- Bénéficier des services sociaux dans les domaines moraux ; juridiques ; et matériels ; du travail et la scolarité des enfants…… ;
- Contre le classement jugé discriminatoire entrepris par le bureau d’orientation sociale(BOS) entre réfugiés résidents à Dakar (qualifiés de réfugiés urbains) qui bénéficient exclusivement toute l’aide et ceux qui sont dans la région du Nord, traités en parents pauvres.
Autant de revendications légitimes, justes pour lesquelles les réfugiés ne comptent pas reculer d’un iota et qui méritent notre engagement et soutient à leurs côtés.
Par ces temps-ci, nous assistons à une déperdition scolaire massive des enfants de réfugiés, des viols et autres grossesses en séries des jeunes filles, employées dans les maisons.
Nous en appelons à l’Etat du Sénégal, partie contractante de la convention de Genève, à mettre fin à cette situation tragique des réfugiés qui n’honore point notre pays et leur rendre toute leur dignité humaine, par l’application des termes de la convention, mais aussi au HCR et l’OFADEC(prestataire de services) de s’assumer en s’acquittant de leurs responsabilités régaliennes, en tant que démembrement des Nations Unies et l’ensemble de la Communauté Internationale et ONG, à agir vite contre cette vie d’errance des réfugiés qui méritent un traitement plus humain ; dans le respect de leurs droits et libertés fondamentales.
Nous exigeons du HCR la prise en charge immédiate de soins appropriés de Monsieur Abdoulaye DIOP par rapport au glaucome qui le ronge ainsi qu’à tous ceux qui le nécessitent.
SOS à l’endroit de Monsieur Abdoulaye DIOP !!!
Mobilisons- nous pour lui venir en aide !!!
Saint-Louis le 15 décembre 2013
Demba DIALLO
E-mail : ndiourdiallo2@yahoo.fr