L’histoire des politiques urbaines de la ville de Saint-Louis a toujours été jalonnée par des opérations de libération des emprises ou espaces publics.
Si c’était pendant la période coloniale pour des raisons de grands aménagements ou sanitaires : Faidherbe avec l’ouverture des voies, l’aménagement des quais, la réalisation des ponts et lutter contre la prolifération des maladies hygiéniques.
Après la période post coloniale, l’essentiel des actions concerne des opérations d’urbanisme comme le remembrement de Diamaguene, la décongestionnement de Guet Ndar avec l’ouverture de l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba, etc.
Les opérations de libération des emprises menées, ces dernières semaines par l’équipe municipale dans les grands axes de la ville sont à saluer. Ce type d’actions souvent critiquées par une frange de la population étant emporté par le sensationnel, ne doit en aucun cas être un ralenti ou frein à l’objectif principal d’offrir à la ville un cadre de vie à la hauteur de sa notoriété. Seulement dans la réalisation de ces opérations, il faut juste s’assurer qu’il y’ait une équité.
Monsieur le Maire, Continuez ! Osez continuer, s’il vous plaît ! Osez valoriser !
Depuis plus d’une décennie des tentatives sont menées sans un réel succès. C’est pourquoi, nous vous exhortons de continuer cette politique de désencombrement.
Cependant pour que celle-ci soit différente que celles menées par vos prédécesseurs, il faut que ces espaces subissent des plans d’aménagement et d’embellissement. Systématiquement, il faut qu’un suivi régulier soit mis en place pour prévenir éventuellement qu’il y ait de récidivistes ( des gens qui, à nouveau, profiteraient d'un manque de suivi). L’occupation anarchique doit être une lutte constante, continuelle avec une articulation territoriale cohérente pour gagner le pari des villes africaines ayant une réelle attractivité.
Dans ce sens, nous vous suggérons de mettre en place un programme d’aménagement paysager concerté de la ville car la gestion et l’organisation des espaces publics urbains révèlent de multiples dimensions qui font que les difficultés dont elles doivent faire face sont nombreuses et diversifiées :
• à la multiplicité des intervenants (services municipaux, concessionnaires de réseaux, propriétaires riverains, afficheurs…)
• à la diversité des sites (centres anciens, secteurs périurbains, grands ensembles)
• aux conflits entre les différents usages dont l’espace public est la scène (déplacements, stationnement, commerce, emploi, détente…)
• et les problèmes économiques, sociaux, politiques, culturels et administratifs.
A la suite de ce programme, il faut impérativement que l’autorisation précaire d’occupation de certaines parties des emprises soit assujettie à des règles et obligation commune afin de permettre la mise en place d’une uniformité des modèles et couleurs pour l’harmonisation du cadre de vie.
Monsieur le Maire, Continuez ! Osez valoriser !
Les berges sud du petit bras du fleuve de Guet-Ndar ainsi que les berges du marigot de Khor longeant la digue de protection de Ndiolofene peuvent à elles seules constituer un début.
Si pour la première un aménagement paysager intégrant les réalités sociales est un projet existant à mettre en œuvre.
Pour la seconde, l’étude de mise en place d’une zone touristique moderne doit être menée avant tout aménagement.
Demba DIALLO
Géographe - Urbaniste – Ecologiste
Membre du Club de Reflexion sur l’Urbain
dembajallo@yahoo.fr /dmb.diallo@gmail.com
Si c’était pendant la période coloniale pour des raisons de grands aménagements ou sanitaires : Faidherbe avec l’ouverture des voies, l’aménagement des quais, la réalisation des ponts et lutter contre la prolifération des maladies hygiéniques.
Après la période post coloniale, l’essentiel des actions concerne des opérations d’urbanisme comme le remembrement de Diamaguene, la décongestionnement de Guet Ndar avec l’ouverture de l’avenue Cheikh Ahmadou Bamba, etc.
Les opérations de libération des emprises menées, ces dernières semaines par l’équipe municipale dans les grands axes de la ville sont à saluer. Ce type d’actions souvent critiquées par une frange de la population étant emporté par le sensationnel, ne doit en aucun cas être un ralenti ou frein à l’objectif principal d’offrir à la ville un cadre de vie à la hauteur de sa notoriété. Seulement dans la réalisation de ces opérations, il faut juste s’assurer qu’il y’ait une équité.
Monsieur le Maire, Continuez ! Osez continuer, s’il vous plaît ! Osez valoriser !
Depuis plus d’une décennie des tentatives sont menées sans un réel succès. C’est pourquoi, nous vous exhortons de continuer cette politique de désencombrement.
Cependant pour que celle-ci soit différente que celles menées par vos prédécesseurs, il faut que ces espaces subissent des plans d’aménagement et d’embellissement. Systématiquement, il faut qu’un suivi régulier soit mis en place pour prévenir éventuellement qu’il y ait de récidivistes ( des gens qui, à nouveau, profiteraient d'un manque de suivi). L’occupation anarchique doit être une lutte constante, continuelle avec une articulation territoriale cohérente pour gagner le pari des villes africaines ayant une réelle attractivité.
Dans ce sens, nous vous suggérons de mettre en place un programme d’aménagement paysager concerté de la ville car la gestion et l’organisation des espaces publics urbains révèlent de multiples dimensions qui font que les difficultés dont elles doivent faire face sont nombreuses et diversifiées :
• à la multiplicité des intervenants (services municipaux, concessionnaires de réseaux, propriétaires riverains, afficheurs…)
• à la diversité des sites (centres anciens, secteurs périurbains, grands ensembles)
• aux conflits entre les différents usages dont l’espace public est la scène (déplacements, stationnement, commerce, emploi, détente…)
• et les problèmes économiques, sociaux, politiques, culturels et administratifs.
A la suite de ce programme, il faut impérativement que l’autorisation précaire d’occupation de certaines parties des emprises soit assujettie à des règles et obligation commune afin de permettre la mise en place d’une uniformité des modèles et couleurs pour l’harmonisation du cadre de vie.
Monsieur le Maire, Continuez ! Osez valoriser !
Les berges sud du petit bras du fleuve de Guet-Ndar ainsi que les berges du marigot de Khor longeant la digue de protection de Ndiolofene peuvent à elles seules constituer un début.
Si pour la première un aménagement paysager intégrant les réalités sociales est un projet existant à mettre en œuvre.
Pour la seconde, l’étude de mise en place d’une zone touristique moderne doit être menée avant tout aménagement.
Demba DIALLO
Géographe - Urbaniste – Ecologiste
Membre du Club de Reflexion sur l’Urbain
dembajallo@yahoo.fr /dmb.diallo@gmail.com