Toujours lui, encore lui. L'homme fort de la ville de Thiès s'est encore une fois adonné à son jeu favori: tirer sur le régime en place. Il ne rate jamais l'occasion de s'ériger en donneur de leçons et de se faire passer pour l'homme politique parfait. Cependant, sa dernière sortie ne nous persuade pas de sa grande valeur ni de sa pertinence tant chantée. Le ''roi des beaux discours et des belles formules'' a plus extériorisé sa rage de voir sa cote et son aura s'effriter d'année après année.
M. SECK prétend avoir gagné le département de Thiès sans nous en donner les preuves. Pas de chiffres ni de PV. ''Que çà plaise ou non'', on ne croira pas qu'à des conjectures d'un Monsieur qui souffre à jouir de la confiance de son peuple. Si son message etait destiné à l'opinion publique, ce n'est pas ce que nous méritons vraiment. Fais confiance à notre capacité de discernement.
Il déclare , en sus, ne pas vouloir engager une ''querelle de chiffres'' ni de procédure judiciaire (défaut de confiance en la justice?), minimisant ,au passage, l'enjeu de ce référendum qui porte pourtant sur notre LOI FONDAMENTALE. Qui nous concerne TOUS. Qui concerne l'avenir du Sénégal. Seulement, ce n'était pas un scrutin qui devait le porter à la tête du Sénégal. Et à côté, il nous laisse avec des contestations qui ne reposent véritablement sur rien du tout.
IDY personnalise cette consultation populaire qu'il compare à celles organisées respectivement sous Léopold S.
Senghor (1963 et 1970) et Abdoulaye Wade (2001) en omettant d'intégrer quelques spécificités objectives pour donner plus de rigueur à sa comparaison. Mais que vaut un référendum organisé sous le règne d'un PARTI UNIQUE, d'une VÉRITÉ UNIQUE face à un référendum qui a vu une grande partie de l'opposition déployer toutes ses forces pour convaincre l'électorat du "MAL" qui s'abattrait dans notre pays si toutefois le OUI passe? Une opposition qui a désinformé au point de faire peur.
Je crois que, sous ce rapport, ces résultats sont, en effet, une illustration de plus de la maturité démocratique de notre peuple. Des scores à la SASSOU-NGUESSO ou YAYA JAMMEH m'auraient franchement étonné et fait réfléchir. On est quand même libre de dire NON dans ce pays.
Senghor (1963 et 1970) et Abdoulaye Wade (2001) en omettant d'intégrer quelques spécificités objectives pour donner plus de rigueur à sa comparaison. Mais que vaut un référendum organisé sous le règne d'un PARTI UNIQUE, d'une VÉRITÉ UNIQUE face à un référendum qui a vu une grande partie de l'opposition déployer toutes ses forces pour convaincre l'électorat du "MAL" qui s'abattrait dans notre pays si toutefois le OUI passe? Une opposition qui a désinformé au point de faire peur.
Je crois que, sous ce rapport, ces résultats sont, en effet, une illustration de plus de la maturité démocratique de notre peuple. Des scores à la SASSOU-NGUESSO ou YAYA JAMMEH m'auraient franchement étonné et fait réfléchir. On est quand même libre de dire NON dans ce pays.
Par contre le Référendum organisé en 2001, quelques mois après la première alternance de notre pays diffère, du point de vue du contexte, de celui de 2016 à plus d'un titre. Abdoulaye Wade était dans sa période de grâce. Et tout ce qu'il initiait à l'époque, à mon avis, allait trouver l'assentiment d'un peuple qui savourait les premières heure d'une alternance démocratique au sommet de l'Etat. L'opposition d'alors n'avait pas la même détermination et/ou la force de celle que nous connaissons actuellement dans notre Sénégal. Alors que l'actuel Président a fait 4 ans au pouvoir.
On peut déjà lui faire un bilan à mi-parcours. Avec des réussites et des échecs. Et à ses mauvais points, est venu s'ajouter son engagement d'appliquer le quinquennat au mandat en cours qu'il n'a pas honoré. Ce qui a motivé le choix de certains citoyens à vouloir le sanctionner comme les y inviter une certaine opposition les détournant ainsi du vrai débat.
On peut déjà lui faire un bilan à mi-parcours. Avec des réussites et des échecs. Et à ses mauvais points, est venu s'ajouter son engagement d'appliquer le quinquennat au mandat en cours qu'il n'a pas honoré. Ce qui a motivé le choix de certains citoyens à vouloir le sanctionner comme les y inviter une certaine opposition les détournant ainsi du vrai débat.
Enfin, par rapport au taux d'abstention énorme, je crois qu'au lieu de chercher par tous les moyens à le lier à la façon de gouverner du Président Macky SALL qui déplairait, toute la classe politique devrait en tirer des très bonnes leçons. Si cet électorat n'était que contre le Président ou son projet de réformes, il aurait adhéré, éventuellement dans ce cas, aux arguments de l'autre Camp en toute logique et voté NON.
Il y'a aussi d'autres facteurs (certains ne pouvaient se déplacer pour des contraintes professionnelles ou pédagogiques, sans oublier la machine en panne...) qu'il faudra intégrer dans l'analyse pour en savoir toutes les causes possibles.
Je réitère mon appel d'il y'a quelques temps à l'endroit de certains hommes politiques qui pensent que ce pays leur appartient. Le peuple est beaucoup plus mature que vous. Il est aussi plus en avance sur vous. Et après que vous les ayez ,à chaque fois, obligé à vous écouter pendant tout le temps de votre campagne (qui ne connaît point de répit), vous serez toujours obligé d'écouter ce peuple-là le jour des scrutins. Le 20 Mars passé, ce peuple vous parlera encore le soir d'une échéance électorale.
Ibrahima Khalil AMAR
Citoyen Ordinaire
764945454