La transformation de nos universités en front, entre policiers et étudiants, est lamentablement dégradante pour l’image du Sénégal. Ces images rappellent les évènements malheureux, vécus par notre pays de 2011 à 2012, et pendant lesquels, des concitoyens ont perdu la vie, pour défendre l’intérêt national, la liberté et la dignité.
Il est tout à fait regrettable donc, que deux ans après avoir combattu l’arbitraire et la violence gratuite, que l’on en soit encore là.
C’est se tromper très gravement que de croire qu’on peut régler le problème de l’Université par la coercition, avec la présence permanente des forces de l’ordre qui ont élu domicile au sein de nos universités. La violence légitime, celle policière dans ce cas précis, ne peut être efficace que si elle est motivée par la préservation d’ un contrat social, autrement dit, d’ un ensemble d’ accords établis par différentes parties, dans le dialogue et le consensus.
Ce qui se passe aujourd’hui dans nos universités, n’est que le fruit de décisions antidémocratiques, prises dans le dos des principaux concernés, à savoir les étudiants. Le fond du problème est moins le retard de paiement de bourses, que l’accumulation d’un sentiment d’injustice par les étudiants. Il est inconcevable que dans une université, en une année, les frais d’inscription soient quadruplés, en un moment où la pauvreté des ménages atteint son paroxysme.
Nous invitons les autorités du pays à mettre fin à cette politique de la peur qui, sans aucune possibilité de nous tromper, ne peut résoudre de façon durable la crise que traverse l’Université sénégalaise. Ces étudiants sont des personnes raisonnables qu’il ne faut pas sous-estimer ni snober, mais plutôt des citoyens, des interlocuteurs confirmés, avec qui ont peut discuter et trouver des solutions. Et surtout ne jamais oublier une chose, ces étudiants ont le droit aussi de réclamer ce dont nous tous, avons bénéficier de l’État du Sénégal.
Khassoum Touré, Coordinateur de Conscience républicaine.
Il est tout à fait regrettable donc, que deux ans après avoir combattu l’arbitraire et la violence gratuite, que l’on en soit encore là.
C’est se tromper très gravement que de croire qu’on peut régler le problème de l’Université par la coercition, avec la présence permanente des forces de l’ordre qui ont élu domicile au sein de nos universités. La violence légitime, celle policière dans ce cas précis, ne peut être efficace que si elle est motivée par la préservation d’ un contrat social, autrement dit, d’ un ensemble d’ accords établis par différentes parties, dans le dialogue et le consensus.
Ce qui se passe aujourd’hui dans nos universités, n’est que le fruit de décisions antidémocratiques, prises dans le dos des principaux concernés, à savoir les étudiants. Le fond du problème est moins le retard de paiement de bourses, que l’accumulation d’un sentiment d’injustice par les étudiants. Il est inconcevable que dans une université, en une année, les frais d’inscription soient quadruplés, en un moment où la pauvreté des ménages atteint son paroxysme.
Nous invitons les autorités du pays à mettre fin à cette politique de la peur qui, sans aucune possibilité de nous tromper, ne peut résoudre de façon durable la crise que traverse l’Université sénégalaise. Ces étudiants sont des personnes raisonnables qu’il ne faut pas sous-estimer ni snober, mais plutôt des citoyens, des interlocuteurs confirmés, avec qui ont peut discuter et trouver des solutions. Et surtout ne jamais oublier une chose, ces étudiants ont le droit aussi de réclamer ce dont nous tous, avons bénéficier de l’État du Sénégal.
Khassoum Touré, Coordinateur de Conscience républicaine.