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NOTE DE WEEK END : nous devons nous mettre au travail !

Samedi 28 Juin 2014

J’ai été bouleversé ce matin par la présentation de la Roumanie par son Ministre, Secrétaire d’Etat à l’Enseignement Supérieur. Selon lui, la Roumanie a 92 universités dont 48 publiques, 37 privées et 07 militaires. Mon choc est dû certainement aux images que je reçois de la Roumanie à travers les télévisions françaises.

Ceci dit, après avoir entendu ces informations bouleversantes, la seule idée qui est m’est venue est de comparer ces chiffres avec ceux du Sénégal. Ces universités ont des orientations assez innovantes qui créent des valeurs et de la richesse. Je pense que nous Sénégalais devons nous réveiller. Nous nous comparons souvent à nos voisins immédiats et cela est une erreur terrible. Nous devons nous comparer à des pays exemplaires. Le moment est de nous comparer aux pays qui le méritent.

En effet, le problème est sérieux. Il s’agit de sortir notre peuple de la misère. Je ne cherche pas à répondre à la question de Axele KABOU sur la volonté des Africains à vouloir ou non le développement mais je veux tout simplement réfléchir sur les solutions qui pourraient sortir mon peuple de la souffrance. Je viens de faire trois (03) régions successivement mais l’ami avec lequel, je voyageais répétait à chaque fois cette phrase : « je viens de comprendre pourquoi tous les Sénégalais se ruent vers la capitale Dakar ». Dans ces régions, il n’y a littéralement rien. Aucune économie ne s’y trouve. A voir le physique des gens, vous imaginez que l’absence d’économie locale a un impact direct sur les ménages. Comment quelqu’un qui ne mange pas assez peu se payer des soins de santé ? J’imagine que dans ces régions, il y a des gens qui meurent dans le silence faute de moyens financiers pour se soigner.

La jeunesse sénégalaise dans les universités a un défi. Je regrette de ne citer que cette frange de la jeunesse mais c’est à la laquelle j’appartiens et c’est celle que je connais le plus et à laquelle également j’ai souvent l’occasion de m’adresser dans les salles de cours. Je crois fondamentalement aux universités. Je crois que l’université a la possibilité de trouver bien des solutions aux problèmes de la société.

Nous devons nous mettre au travail. Les mots me manquent pour exprimer ma pensée car j’aurais souhaité bien formuler cet appel au travail. Pendant longtemps, nous avons affirmé que nous n’avons pas de références pour nous montrer la bonne voie. Cela est aussi est une question sérieuse. Aujourd’hui, il est de notoriété publique que des exemples exemplaires sont peu nombreux dans notre pays. Mais, j’avoue que cela ne peux pas constituer un prétexte pour ne pas nous mettre au travail.

Notre jeunesse, la jeunesse actuelle a un défi, celui de se mettre au travail. Nous devons travailler peut être pour ne pas récolter les fruits de notre sueur à court terme mais peut être les générations futures pourront en bénéficier et cela est de notre responsabilité, de notre devoir.

La meilleure manière de tendre la main à la future génération, c’est de travailler pour elle afin qu’elle, a son tour, travaille pour la génération suivante. Ainsi, nous ferons du Sénégal un pays bon à vivre, viable et durable comme l’écrivait le Professeur Cheikh Anta DIOP!

Fernand Nino MENDY


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1.Posté par Pharoah le 28/06/2014 23:36
...c'est bien dit mais le mot travail est un gros mot au Sénégal ....

2.Posté par sénégalaisement le 29/06/2014 16:54
Soit! Mais le silence de l'élite (Ou même l'intellectuel) de ce pays n'est-il pas coupable devant la régression programmée de nos universités orchestrée par le Mesr ?

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