Depuis l’élection de Macky Sall à la tête du pays est apparu sur la scène politique et médiatique une nouvelle race d’entrepreneurs politiques . Que dis-je ? De « souteneurs politiques » au sens propre du mot; c’est-à-dire des « proxénètes » de la politique qui, toute honte bue et sans vergogne profitent de situations matrimoniales ou de relations familiales indues pour oser se pavaner dans l’espace public avec des prétentions mercantiles et électoralistes qui n’ont de place dans aucune société civilisée ni dans aucune démocratie mature.
Dans le contexte de paupérisation générale de couches entières de la société ou les élections constituent désormais un véritable « business » , il est à la fois indispensable et urgent de jeter les bases d’une nouvelle gouvernance locale fondée sur un engagement des élus et des prétendants à rendre compte de leurs pratiques et , surtout de l’origine de leur soudaine prodigalité .
De tous temps et en tous lieux, les professionnels de la perversion du suffrage universel usent et abusent de subterfuges avec une panoplie infinie de moyens illicites prélevés sur l'argent public dont ils ont la garde pour aboutir à leurs fins . Car le couple " Clientélisme - État " prospère sur notre malheur collectif et sur notre soumission.
Comment dès lors , ne pas s’interroger sans faux-fuyant des trop nombreuses dérives liées au manque de transparence et d’intégrité de la vie publique héritées d’une conception dépassée de la conquête et de l’exercice du pouvoir ?
Car enfin , la prééminence des institutions municipales consacrées par le suffrage peut-elle être mise en cause ,dénaturée et délégitimée par le retour au bercail d’un fils prodige , fût-il riche à milliards comme crésus ?
Désormais, en ces temps où la conscience se délite et où la morale publique est malmenée, le tempo électoral sonne le déchaînement des mauvaises pratiques et des postures insolentes pour arracher les suffrages : garantir à toute personne rencontrée dans la rue que sa requête , même injustifiée, sera traitée « en priorité », que son dossier, même mal ficelé, sera soumis à qui de droit , pressions de tous ordres, marchés publics trop souvent trafiqués, bons alimentaires gratuits , billets pour un pèlerinage, promesse de jobs à tour de bras….
User de la démagogie la plus abjecte et d'arguments aux relents mercantiles pour toucher à l'estomac les électeurs les plus fragiles , instrumentaliser ce qui tient lieu de corps intermédiaires pour colorer d’une caution citoyenne des manœuvres bassement politiciennes et susciter de l’événementiel en organisant des manifestations festives ,des campagnes de salubrité au nez et à la barbe des édiles légitimes de la ville, n‘honorent en rien ceux qui s‘y adonnent.
Les tricheurs ont pignon sur rue, se revendiquent de la démocratie, on les voit paraître, avec ostentation et prétention, dans tous les medias, aux cérémonies officielles et religieuses ou mortuaires, dans les mosquées ; leur cynisme et leur morgue sont insupportables et confinent à la provocation .
Il est nécessaire, à un moment crucial d'une campagne électorale municipale dont l'issue déterminera le futur de notre veille ville de fustiger avec énergie l’achat des voix d’électeurs grâce à l’argent public provenant d’emprunts qui seront remboursés par nos enfants ou nos petits- enfants, c'est pourquoi, nous ne devons plus accepter cette marchandisation du vote et le clientélisme qui est le degré zéro de la démocratie .
Nous essayons ici de mettre en évidence la différence qui nous oppose aux plus enclins à profiter de cette manne et prêts à déverser des immondices de contrevérités, dans le but de « manger et de boire » car, comme le dit si bien l’adage « ventre vide n’a point d’oreilles » . Entendons : Conscience.
C’est dans ce sens que nous prévenons et mettons en lumière les attitudes de "cercle" qui sont l'apanage de ces prétendants , qui est propre aux idiosyncrasies de népotisme, d’entrisme, de clientélisme, de prévarication, de corruption, et qui ,une fois érigées en normes, ouvrent la porte à toutes les dérives possible et imaginable .
Ce cercle fonctionne alors comme une cour où tout tourne autour d'un centre autour duquel la servilité et l'obséquiosité seront les éléments pervers de reconnaissance, au détriment de la compétence, du travail, de la priorité donnée à l'intérêt général…
Nous devons avoir conscience qu'il ne peut rien sortir de bénéfique, de constructif pour notre chère ville ni du reste pour le pays dès lors que l’inversion des valeurs cardinales qui, naguère fondaient les liens sociaux s’est muée par l’apparition en notre sein de nouvelles formes féodales ou le manque d’exemplarité, la monétarisation des rapports sociaux , le commerce des consciences , l’abus , la morgue, la muflerie , la suffisance sont les maux qui gangrènent le pacte primordial qui a toujours singularisé NDAR et les « Domou-Ndar » et qui mettent en péril les fondements même de notre contrat social .
Notre société ne peut feindre de continuer à croire que l'émancipation, le développement, la morale publique, l’éthique ne seront pas affectés par ce naufrage du « commun vouloir vivre ensemble » et que le succès sera quand même au bout du chemin actuel ; nous devons nous atteler, toutes et tous, dans la diversité et la différence de nos opinions, à recréer le socle commun de valeurs éthiques et démocratiques qui nous permettra à l’instar des illustres fils de ce terroir de vivre, libre et digne.
Mais, dans cette lutte décisive, il faut respecter une règle impérative : bannir de nos pratiques et de nos usages cette tendance à la monétarisation et la marchandisation de nos rapports sociaux, à l‘achat de consciences et de votes afin d’ensemencer l'avenir avec une éthique humaniste .
( Lyon ce 24 janvier 2014 )
Ganda Oumar Camara (Lyon-France)
Dans le contexte de paupérisation générale de couches entières de la société ou les élections constituent désormais un véritable « business » , il est à la fois indispensable et urgent de jeter les bases d’une nouvelle gouvernance locale fondée sur un engagement des élus et des prétendants à rendre compte de leurs pratiques et , surtout de l’origine de leur soudaine prodigalité .
De tous temps et en tous lieux, les professionnels de la perversion du suffrage universel usent et abusent de subterfuges avec une panoplie infinie de moyens illicites prélevés sur l'argent public dont ils ont la garde pour aboutir à leurs fins . Car le couple " Clientélisme - État " prospère sur notre malheur collectif et sur notre soumission.
Comment dès lors , ne pas s’interroger sans faux-fuyant des trop nombreuses dérives liées au manque de transparence et d’intégrité de la vie publique héritées d’une conception dépassée de la conquête et de l’exercice du pouvoir ?
Car enfin , la prééminence des institutions municipales consacrées par le suffrage peut-elle être mise en cause ,dénaturée et délégitimée par le retour au bercail d’un fils prodige , fût-il riche à milliards comme crésus ?
Désormais, en ces temps où la conscience se délite et où la morale publique est malmenée, le tempo électoral sonne le déchaînement des mauvaises pratiques et des postures insolentes pour arracher les suffrages : garantir à toute personne rencontrée dans la rue que sa requête , même injustifiée, sera traitée « en priorité », que son dossier, même mal ficelé, sera soumis à qui de droit , pressions de tous ordres, marchés publics trop souvent trafiqués, bons alimentaires gratuits , billets pour un pèlerinage, promesse de jobs à tour de bras….
User de la démagogie la plus abjecte et d'arguments aux relents mercantiles pour toucher à l'estomac les électeurs les plus fragiles , instrumentaliser ce qui tient lieu de corps intermédiaires pour colorer d’une caution citoyenne des manœuvres bassement politiciennes et susciter de l’événementiel en organisant des manifestations festives ,des campagnes de salubrité au nez et à la barbe des édiles légitimes de la ville, n‘honorent en rien ceux qui s‘y adonnent.
Les tricheurs ont pignon sur rue, se revendiquent de la démocratie, on les voit paraître, avec ostentation et prétention, dans tous les medias, aux cérémonies officielles et religieuses ou mortuaires, dans les mosquées ; leur cynisme et leur morgue sont insupportables et confinent à la provocation .
Il est nécessaire, à un moment crucial d'une campagne électorale municipale dont l'issue déterminera le futur de notre veille ville de fustiger avec énergie l’achat des voix d’électeurs grâce à l’argent public provenant d’emprunts qui seront remboursés par nos enfants ou nos petits- enfants, c'est pourquoi, nous ne devons plus accepter cette marchandisation du vote et le clientélisme qui est le degré zéro de la démocratie .
Nous essayons ici de mettre en évidence la différence qui nous oppose aux plus enclins à profiter de cette manne et prêts à déverser des immondices de contrevérités, dans le but de « manger et de boire » car, comme le dit si bien l’adage « ventre vide n’a point d’oreilles » . Entendons : Conscience.
C’est dans ce sens que nous prévenons et mettons en lumière les attitudes de "cercle" qui sont l'apanage de ces prétendants , qui est propre aux idiosyncrasies de népotisme, d’entrisme, de clientélisme, de prévarication, de corruption, et qui ,une fois érigées en normes, ouvrent la porte à toutes les dérives possible et imaginable .
Ce cercle fonctionne alors comme une cour où tout tourne autour d'un centre autour duquel la servilité et l'obséquiosité seront les éléments pervers de reconnaissance, au détriment de la compétence, du travail, de la priorité donnée à l'intérêt général…
Nous devons avoir conscience qu'il ne peut rien sortir de bénéfique, de constructif pour notre chère ville ni du reste pour le pays dès lors que l’inversion des valeurs cardinales qui, naguère fondaient les liens sociaux s’est muée par l’apparition en notre sein de nouvelles formes féodales ou le manque d’exemplarité, la monétarisation des rapports sociaux , le commerce des consciences , l’abus , la morgue, la muflerie , la suffisance sont les maux qui gangrènent le pacte primordial qui a toujours singularisé NDAR et les « Domou-Ndar » et qui mettent en péril les fondements même de notre contrat social .
Notre société ne peut feindre de continuer à croire que l'émancipation, le développement, la morale publique, l’éthique ne seront pas affectés par ce naufrage du « commun vouloir vivre ensemble » et que le succès sera quand même au bout du chemin actuel ; nous devons nous atteler, toutes et tous, dans la diversité et la différence de nos opinions, à recréer le socle commun de valeurs éthiques et démocratiques qui nous permettra à l’instar des illustres fils de ce terroir de vivre, libre et digne.
Mais, dans cette lutte décisive, il faut respecter une règle impérative : bannir de nos pratiques et de nos usages cette tendance à la monétarisation et la marchandisation de nos rapports sociaux, à l‘achat de consciences et de votes afin d’ensemencer l'avenir avec une éthique humaniste .
( Lyon ce 24 janvier 2014 )
Ganda Oumar Camara (Lyon-France)