Point besoin de suer pour trouver la signification de ce néologisme tropical, il suffit juste de se promener dans la ville pour cerner de visu tout son sens. A l’image du tristement célèbre dépotoir de la capitale, Saint-Louis se mue lentement mais surement en une grande poubelle qui a fini d’émouvoir plus d’un citoyen.
De Goxumbacc(ou le spectacle des berges du fleuve interpellent tout citoyen) à l’hydrobase en passant par les berges de l’ile, la digue de Ndiolofféne, jusque dans le Pikine, le spectacle est partout désolant. Si ce n’est des tas d’immondices qui agressent les trottoirs ou la chaussée, ce sont des poubelles trouées pleines à craquer qui accueillent le passant et torturent ses narines. Ni la place Faidherbe, ni la place Abdoulaye Wade, nul lieu n’échappe, partout c’est la désolation. Certains endroits du marché de Sor puent à mille lieux, sans parler des plages ou du bassin de rétention de Pikine qui est devenue une véritable bombe écologique et environnementale. L’ensablement des rues est banalisé et les gares routières (Bango et Dakar) révulsent les voyageurs qui se ruent sur les Tata et autres véhicules Allo Dakar.
Où sont donc ces apprentis activistes qui se battaient, il y’a juste quelques années, pour balayer la ville à la place de la Commune, mobilisant la police nationale, les services d’hygiène, la Fondation Servir le Sénégal et braquant tous les media sur Saint-Louis le temps de leur cinéma? Où sont-ils donc ces vendeurs d’illusions qui ont endormi la cité avec ce slogan creux et mensonger de Ndar Set Wecc ? Qu’ils se montrent, ceux-là qui nous avaient promis l’hygiène, la propreté et la salubrité dès leur arrivée et pour toujours !
La vérité est qu’aujourd’hui, ils ont lamentablement montré leur limite malgré les nombreux programmes sur l’assainissement et le nettoiement qu’ils ont trouvés sur place (Assainlouis, Acting, Gadess, projet d’assainissement de Ndioloféne et de Diamaguene, AIMF, PDT…).Même le PNGD est bloqué avec les agents de l’UCG qui courent très souvent derrière des mois de salaire. Ne parlons pas des GIE CETOM qui étaient leur élément de campagne et qui aujourd’hui sont dans un coma profond en dépit des promesses à eux tenues.
Une ville sale, en plus d’indisposer ses habitants, chasse étrangers et touristes et fragilise la santé de tous. C’est dire que l’émergence de la ville passe inéluctablement par sa propreté et l’ignorer c’est faire preuve d’un amateurisme primaire, source de tous les dangers. Ici à Saint-Louis, l’engagement des agents du service du nettoiement n’est pas en cause, encore moins leur professionnalisme, ce qui fait défaut c’est la volonté politique sans laquelle rien ne se réalise.
Comment réussir une mission alors que vous manquez de tout : tenues, brouettes, râteaux, balais…La volonté c’est d’abord doter ces braves agents de moyens et les mettre en situation de réussite de leur mission. Le nettoiement, ce n’est pas seulement le porte à porte de bennes-tasseuses dans une ou deux zones, mais toute une vision soutenue par une organisation bien pensée.
L’argument des pannes de machines ou de pelles mécaniques ne saurait prospérer car gouverner c’est prévoir. Et la propension frénétique à changer les hommes au niveau des services techniques et du nettoiement ne fait que déplacer le problème .En vérité, c’est surtout une question de système et de logistique que de personne !
De l’insalubrité à l’obscurité il y’a juste un pas à franchir et notre commune le réussit allégrement.
Disons-le d’emblée, beaucoup de zones baignent dans le noir dès le crépuscule. Certaines villes en guerre sont même mieux éclairées que notre cité à certains endroits. Dans certains quartiers les points lumineux se comptent sur le bout des doigts et les gens hésitent à sortir dans des rues assiégées par des chiens errants si ce ne sont des agresseurs qui y règnent en maitre. Dans d’autres, les poteaux électriques ne sont que des éléments du décor et les populations en arrivent à même oublier leur rôle. La commune a carrément démissionné laissant ses agents électriciens à leur triste sort, mal formés, mal payés et manquant de tout.
Comment donc un maire peut-il regarder ses administrés s’il peine à leur assurer le minimum, c’est-à-dire l’éclairage et le nettoiement ? Mais lorsqu’un Maire connait mieux la route de l’aéroport Blaise Diagne que celle qui mène aux services techniques de sa commune, cela donne un pilotage à vue qui malheureusement est érigé en règle de gestion à Saint-Louis.
Ndar a perdu de sa superbe et de sa splendeur et seule une prise en charge efficace pourrait la relooker. C’est à cela que nous appelons le maire et son équipe avant que le mal ne devienne incurable.
Coordination des jeunes du FSD/BJ
Saint-Louis
De Goxumbacc(ou le spectacle des berges du fleuve interpellent tout citoyen) à l’hydrobase en passant par les berges de l’ile, la digue de Ndiolofféne, jusque dans le Pikine, le spectacle est partout désolant. Si ce n’est des tas d’immondices qui agressent les trottoirs ou la chaussée, ce sont des poubelles trouées pleines à craquer qui accueillent le passant et torturent ses narines. Ni la place Faidherbe, ni la place Abdoulaye Wade, nul lieu n’échappe, partout c’est la désolation. Certains endroits du marché de Sor puent à mille lieux, sans parler des plages ou du bassin de rétention de Pikine qui est devenue une véritable bombe écologique et environnementale. L’ensablement des rues est banalisé et les gares routières (Bango et Dakar) révulsent les voyageurs qui se ruent sur les Tata et autres véhicules Allo Dakar.
Où sont donc ces apprentis activistes qui se battaient, il y’a juste quelques années, pour balayer la ville à la place de la Commune, mobilisant la police nationale, les services d’hygiène, la Fondation Servir le Sénégal et braquant tous les media sur Saint-Louis le temps de leur cinéma? Où sont-ils donc ces vendeurs d’illusions qui ont endormi la cité avec ce slogan creux et mensonger de Ndar Set Wecc ? Qu’ils se montrent, ceux-là qui nous avaient promis l’hygiène, la propreté et la salubrité dès leur arrivée et pour toujours !
La vérité est qu’aujourd’hui, ils ont lamentablement montré leur limite malgré les nombreux programmes sur l’assainissement et le nettoiement qu’ils ont trouvés sur place (Assainlouis, Acting, Gadess, projet d’assainissement de Ndioloféne et de Diamaguene, AIMF, PDT…).Même le PNGD est bloqué avec les agents de l’UCG qui courent très souvent derrière des mois de salaire. Ne parlons pas des GIE CETOM qui étaient leur élément de campagne et qui aujourd’hui sont dans un coma profond en dépit des promesses à eux tenues.
Une ville sale, en plus d’indisposer ses habitants, chasse étrangers et touristes et fragilise la santé de tous. C’est dire que l’émergence de la ville passe inéluctablement par sa propreté et l’ignorer c’est faire preuve d’un amateurisme primaire, source de tous les dangers. Ici à Saint-Louis, l’engagement des agents du service du nettoiement n’est pas en cause, encore moins leur professionnalisme, ce qui fait défaut c’est la volonté politique sans laquelle rien ne se réalise.
Comment réussir une mission alors que vous manquez de tout : tenues, brouettes, râteaux, balais…La volonté c’est d’abord doter ces braves agents de moyens et les mettre en situation de réussite de leur mission. Le nettoiement, ce n’est pas seulement le porte à porte de bennes-tasseuses dans une ou deux zones, mais toute une vision soutenue par une organisation bien pensée.
L’argument des pannes de machines ou de pelles mécaniques ne saurait prospérer car gouverner c’est prévoir. Et la propension frénétique à changer les hommes au niveau des services techniques et du nettoiement ne fait que déplacer le problème .En vérité, c’est surtout une question de système et de logistique que de personne !
De l’insalubrité à l’obscurité il y’a juste un pas à franchir et notre commune le réussit allégrement.
Disons-le d’emblée, beaucoup de zones baignent dans le noir dès le crépuscule. Certaines villes en guerre sont même mieux éclairées que notre cité à certains endroits. Dans certains quartiers les points lumineux se comptent sur le bout des doigts et les gens hésitent à sortir dans des rues assiégées par des chiens errants si ce ne sont des agresseurs qui y règnent en maitre. Dans d’autres, les poteaux électriques ne sont que des éléments du décor et les populations en arrivent à même oublier leur rôle. La commune a carrément démissionné laissant ses agents électriciens à leur triste sort, mal formés, mal payés et manquant de tout.
Comment donc un maire peut-il regarder ses administrés s’il peine à leur assurer le minimum, c’est-à-dire l’éclairage et le nettoiement ? Mais lorsqu’un Maire connait mieux la route de l’aéroport Blaise Diagne que celle qui mène aux services techniques de sa commune, cela donne un pilotage à vue qui malheureusement est érigé en règle de gestion à Saint-Louis.
Ndar a perdu de sa superbe et de sa splendeur et seule une prise en charge efficace pourrait la relooker. C’est à cela que nous appelons le maire et son équipe avant que le mal ne devienne incurable.
Coordination des jeunes du FSD/BJ
Saint-Louis