
La souveraineté du Sénégal et de l’Afrique doit être défendue sous tous ses aspects par les Sénégalais et les Africains, face à n'importe quel pays. Aucun impérialisme ne doit plus avoir droit de cité chez nous. C’est pour cela que l’unité de l’Afrique est pertinente, afin de défendre sa sécurité, régler ses problèmes collectivement, selon Aminata Touré, pour qui la politique des partenaires étrangers devrait être secondaire pour les Africains.
«C’est notre posture personnelle qui est importante. Ce que d’autres présidents vont faire doit être secondaire pour nous, pays africains. Le plus important, c’est quelles politiques vont servir nos propres intérêts que nous voulons mettre en place. C’est ça la démarche. Donald Trump ou pas, les Africains, ce qui devrait les intéresser, c’est comment gérer souverainement et ensemble leurs pays, industrialiser leur agriculture, former leurs jeunes et soutenir les femmes… »
Dans cette perspective, que la France perde de son influence en Afrique ne doit être le souci d’aucun Africain, selon le Haut Représentant du Président de la République, Aminata Touré, qui a trouvé « malheureuse » la sortie d’Emmanuel Macron face à ses ambassadeurs, où il accusait les Africains d’être ingrats et prétendait que la France n’est pas congédiée du Sahel mais partie de son propre chef.
En tout cas, les bases militaires étrangères en plein 21e siècle dans nos pays ne sont pas tolérables, d’après l’ancienne Garde des Sceaux. Aminata Touré est sans concession, qu’il s’agisse de la France, de la Russie, de la Chine ou de tout autre pays, cela « c’est terminé », a martelé Aminata Touré.
« La question d’avoir des bases dans les pays des autres est une question dépassée, c’est un anachronisme, ça n’existe nulle part. Au nom de quoi vous voulez avoir des bases dans les pays de quelqu’un d’autre ? C’est fini, c’est terminé », estime Aminata Touré.
Dans la même veine, que les États-Unis choisissent de renvoyer des étrangers de leur sol reste une décision souveraine, voire même légitime. Pour Aminata Touré, ce qui compte, c’est le Sénégal, c’est l’Afrique d’abord. Puisque de l’autre côté, Donald Trump professe à la ville et au monde l’Amérique d’abord, les Africains devraient aussi assumer de dire, d’assumer et de faire tout pour l’Afrique d’abord.
En revanche, dans le processus d’expulsion, les États-Unis devraient se comporter comme le pays civilisé qu’ils prétendent être, en respectant strictement les droits des émigrés. C’est le moment d’en donner la preuve. Parce qu’être émigré ne rime pas avec criminel.
Avec SENEPLUS
«C’est notre posture personnelle qui est importante. Ce que d’autres présidents vont faire doit être secondaire pour nous, pays africains. Le plus important, c’est quelles politiques vont servir nos propres intérêts que nous voulons mettre en place. C’est ça la démarche. Donald Trump ou pas, les Africains, ce qui devrait les intéresser, c’est comment gérer souverainement et ensemble leurs pays, industrialiser leur agriculture, former leurs jeunes et soutenir les femmes… »
Dans cette perspective, que la France perde de son influence en Afrique ne doit être le souci d’aucun Africain, selon le Haut Représentant du Président de la République, Aminata Touré, qui a trouvé « malheureuse » la sortie d’Emmanuel Macron face à ses ambassadeurs, où il accusait les Africains d’être ingrats et prétendait que la France n’est pas congédiée du Sahel mais partie de son propre chef.
En tout cas, les bases militaires étrangères en plein 21e siècle dans nos pays ne sont pas tolérables, d’après l’ancienne Garde des Sceaux. Aminata Touré est sans concession, qu’il s’agisse de la France, de la Russie, de la Chine ou de tout autre pays, cela « c’est terminé », a martelé Aminata Touré.
« La question d’avoir des bases dans les pays des autres est une question dépassée, c’est un anachronisme, ça n’existe nulle part. Au nom de quoi vous voulez avoir des bases dans les pays de quelqu’un d’autre ? C’est fini, c’est terminé », estime Aminata Touré.
Dans la même veine, que les États-Unis choisissent de renvoyer des étrangers de leur sol reste une décision souveraine, voire même légitime. Pour Aminata Touré, ce qui compte, c’est le Sénégal, c’est l’Afrique d’abord. Puisque de l’autre côté, Donald Trump professe à la ville et au monde l’Amérique d’abord, les Africains devraient aussi assumer de dire, d’assumer et de faire tout pour l’Afrique d’abord.
En revanche, dans le processus d’expulsion, les États-Unis devraient se comporter comme le pays civilisé qu’ils prétendent être, en respectant strictement les droits des émigrés. C’est le moment d’en donner la preuve. Parce qu’être émigré ne rime pas avec criminel.
Avec SENEPLUS