Les producteurs de l’oignon local dénoncent le fait que le ministre du Commerce et le Directeur de l’ARM aient autorisé l’importation de 65.000 tonnes à la veille de la date du gel, le 20 février dernier.
En effet, selon eux, cette importation a impacté sur la vente de leurs productions. «Notre oignon est de bonne qualité mais nous n’arrivons plus à vendre», a tonné le président de l’Inter-profession Oignon Sénégal. Mamadou Bâ de révéler que 80% de la production de 350.000 tonnes vont être perdues. Selon lui, cela va leur coûter près de 20 milliards de nos francs.
Très remontés contre les autorités, ces producteurs crient tout haut que le ministre a tué la filière au profit de commerçants véreux qui ne se soucient que de leurs intérêts personnels et non de la situation du pays. «La perte est énorme», ont-ils martelé.
«On avait promis au chef de l’Etat de produire 350.000 tonnes en 2017 et cela a été respecté, mais aujourd’hui, tous nos efforts ont été annihilés», se désole Ibrahima Racine Sall, vice-président de l’Ipos. Et il cloue au pilori le Directeur de l’Arm qui, à ses yeux, ne tient pas sa parole.
Il soutient avec force que les producteurs de l’oignon local ont respecté leur engagement et du coup, il invite le chef de l’Etat à les assister pour qu’ils puissent exporter leur production vers les autres pays africains. «Le marché sénégalais ne peut plus absorber nos produits», a-t-il affirmé.
Conséquence : les producteurs sont dans l’impossibilité de payer leurs dettes. Face à cette situation, qui va prendre de l’ampleur avec le pourrissement des récoltes, Djibril Guèye, président des horticulteurs du Gandiolais, exige du gouvernement l’ouverture sans délai de l’agropole situé à Fass Ngom, dans la région de Saint-Louis, pour conserver l’oignon. «Il a été installé dans cette zone depuis plus de dix ans et le chef de l’Etat, lors de sa visite économique, avait promis son ouverture, mais hélas...» s’est-il offusqué.
Unis, ces producteurs ont souligné qu’ils vont se dresser contre le ministre du Commerce et le Directeur de l’ARM. «Ils sont les causes de nos souffrances et nous pensons qu’ils ont des intérêts non avoués en autorisant l’importation», ont soupçonné les producteurs de la Vallée et des Niayes.
Dépités, ces agriculteurs disent que des milliers de jeunes vont se retrouver dans les rues et cela va accentuer les agressions, car ils n’ont plus d'activités. Ils n’ont pas manqué aussi de mettre sur le banc des accusés, le Directeur de l’Asepex. Pour eux, ces structures sont budgétivores. «Ces agences ne font pas leur travail correctement, elles ne font qu’alourdir les charges gouvernementales», ont pesté les producteurs d’oignon local.
Les Echos
En effet, selon eux, cette importation a impacté sur la vente de leurs productions. «Notre oignon est de bonne qualité mais nous n’arrivons plus à vendre», a tonné le président de l’Inter-profession Oignon Sénégal. Mamadou Bâ de révéler que 80% de la production de 350.000 tonnes vont être perdues. Selon lui, cela va leur coûter près de 20 milliards de nos francs.
Très remontés contre les autorités, ces producteurs crient tout haut que le ministre a tué la filière au profit de commerçants véreux qui ne se soucient que de leurs intérêts personnels et non de la situation du pays. «La perte est énorme», ont-ils martelé.
«On avait promis au chef de l’Etat de produire 350.000 tonnes en 2017 et cela a été respecté, mais aujourd’hui, tous nos efforts ont été annihilés», se désole Ibrahima Racine Sall, vice-président de l’Ipos. Et il cloue au pilori le Directeur de l’Arm qui, à ses yeux, ne tient pas sa parole.
Il soutient avec force que les producteurs de l’oignon local ont respecté leur engagement et du coup, il invite le chef de l’Etat à les assister pour qu’ils puissent exporter leur production vers les autres pays africains. «Le marché sénégalais ne peut plus absorber nos produits», a-t-il affirmé.
Conséquence : les producteurs sont dans l’impossibilité de payer leurs dettes. Face à cette situation, qui va prendre de l’ampleur avec le pourrissement des récoltes, Djibril Guèye, président des horticulteurs du Gandiolais, exige du gouvernement l’ouverture sans délai de l’agropole situé à Fass Ngom, dans la région de Saint-Louis, pour conserver l’oignon. «Il a été installé dans cette zone depuis plus de dix ans et le chef de l’Etat, lors de sa visite économique, avait promis son ouverture, mais hélas...» s’est-il offusqué.
Unis, ces producteurs ont souligné qu’ils vont se dresser contre le ministre du Commerce et le Directeur de l’ARM. «Ils sont les causes de nos souffrances et nous pensons qu’ils ont des intérêts non avoués en autorisant l’importation», ont soupçonné les producteurs de la Vallée et des Niayes.
Dépités, ces agriculteurs disent que des milliers de jeunes vont se retrouver dans les rues et cela va accentuer les agressions, car ils n’ont plus d'activités. Ils n’ont pas manqué aussi de mettre sur le banc des accusés, le Directeur de l’Asepex. Pour eux, ces structures sont budgétivores. «Ces agences ne font pas leur travail correctement, elles ne font qu’alourdir les charges gouvernementales», ont pesté les producteurs d’oignon local.
Les Echos