En ce début d’année politique, on peut constater que les défis à relever restent nombreux et non négligeables; et pourtant les potentialités sont disponibles.
Notre pays fait partie d'un environnement sous-régional fragile et agité par des problèmes d’insécurité, d’épidémie et de sécheresse. Sur le plan national, la demande sociale demeure de plus en plus exigeante malgré les efforts accomplis par le gouvernement. A cela s'ajoutent le chômage élevé des jeunes, un monde rural en quête permanente d’accès aux services sociaux de base, une agriculture tributaire d'une pluviométrie aléatoire, l’indice de développement humain du PNUD toujours bas, une administration rigide qui encourage moins les affaires,… pour ne citer que ces facteurs dont certains ont un véritable impact sur les investissements publics et privés. Toutefois, en dépit de ces clichés, il existe en parallèle, des opportunités substantielles qui suscitent l'espoir à travers le dynamisme de la démographie, l'émergence de la classe moyenne, la disponibilité des ressources naturelles, l'accroissement des échanges internationaux, ...
Face à ce contraste, le Président Macky SALL a pris l'engagement de mettre le Sénégal sur la voie de l'émergence par le biais du dispositif « Plan Sénégal Émergent ». Ce plan vise à faire du Sénégal, à l’horizon 2035, une société caractérisée par une économie compétitive soutenue par une croissance forte ; une population instruite et bien formée ; une meilleure qualité de vie ; la paix, la démocratie et la bonne gouvernance ; l’aménagement dynamique et équilibré des territoires.
Cependant, il convient de noter que la réussite d'une telle ambition repose essentiellement sur la capacité des ressources à mobiliser, la mise en place d'un schéma organisationnel adapté et l’existence d’un secteur privé performant. C’est pour cela qu’il est nécessaire de repenser notre modèle « Etat ». En effet, outre les missions régaliennes, l'Etat central jacobin doit céder en lieu et place à l’Etat « impulseur » et régulateur d’un environnement économique viable qui promeut entrepreneuriat privé, pilier de la création d'emplois pérennes.
En outre, l’autre condition sine qua non est le respect de nos valeurs fondamentales. Le déclin des principes au profit de l'intérêt personnel ou du clientélisme a conduit à la dérive, la concussion voire la délinquance morale, financière ou administrative. Face à de tels actes, pour se résoudre, l’Etat a mis en place des instruments juridiques permettant de sanctionner et de prévenir les comportements délictueux dans nos administrations. Bien que de telles mesures répressives soient susceptibles d’apporter quelques résultats, il n’en demeure pas moins que la solution efficace et structurelle reste la révolution des mentalités.
Sur le volet politique, notre engagement se traduit certes par la ferme volonté de soutenir le Président de la République et de l'accompagner sur la voie de l'émergence; mais aussi, il consiste à disposer d'un appareil politique efficace et durable dans le temps. Pour cela, des efforts supplémentaires doivent être consentis par tous les segments du parti en vue de poursuivre et de consolider son ancrage aussi bien sur l’étendue du territoire national que sur celle de la diaspora. A l'évidence, cet objectif ne peut se réaliser sans la mise en place des structures organisées à la tête desquelles se trouveront des responsables légitimement choisis conformément aux textes qui régissent le parti. La violation des règles est souvent à l‘origine des impasses.
C’est ainsi qu’au regard de l’état actuel de l’Alliance Pour la République (APR), il devient nécessaire de faire une introspection objective visant à mettre en évidence les points de vigilance et d’y apporter les mesures correctives idoines. Après tant d’années de sacrifices, les militants de base continuent à braver vents et neiges pour défendre l’idéal incarné par le candidat Macky SALL. Pour l’intérêt supérieur du parti, ils demandent seulement d’être écoutés, entendus et surtout considérés. Le fait de les associer aux décisions majeures engageant l’avenir de notre formation politique est un gage de reconnaissance et de stabilité.
Une coalition est non moins importante pour des raisons stratégiques ; mais, elle reste un concours de circonstances qui établit des pactes entre leaders pour l’accès ou le maintien au pouvoir. Elle ne peut donc se substituer au parti, l’APR, qui est créé dans un contexte difficile mais avec un élan patriotique mettant en avant la restauration des valeurs fondamentales du génie du peuple sénégalais, à savoir: la rupture, le travail, le sens de la responsabilité, la justice, la dignité humaine,...
Lassana KOITA, militant APR résident en France
lassana.modibo@gmail.com
Notre pays fait partie d'un environnement sous-régional fragile et agité par des problèmes d’insécurité, d’épidémie et de sécheresse. Sur le plan national, la demande sociale demeure de plus en plus exigeante malgré les efforts accomplis par le gouvernement. A cela s'ajoutent le chômage élevé des jeunes, un monde rural en quête permanente d’accès aux services sociaux de base, une agriculture tributaire d'une pluviométrie aléatoire, l’indice de développement humain du PNUD toujours bas, une administration rigide qui encourage moins les affaires,… pour ne citer que ces facteurs dont certains ont un véritable impact sur les investissements publics et privés. Toutefois, en dépit de ces clichés, il existe en parallèle, des opportunités substantielles qui suscitent l'espoir à travers le dynamisme de la démographie, l'émergence de la classe moyenne, la disponibilité des ressources naturelles, l'accroissement des échanges internationaux, ...
Face à ce contraste, le Président Macky SALL a pris l'engagement de mettre le Sénégal sur la voie de l'émergence par le biais du dispositif « Plan Sénégal Émergent ». Ce plan vise à faire du Sénégal, à l’horizon 2035, une société caractérisée par une économie compétitive soutenue par une croissance forte ; une population instruite et bien formée ; une meilleure qualité de vie ; la paix, la démocratie et la bonne gouvernance ; l’aménagement dynamique et équilibré des territoires.
Cependant, il convient de noter que la réussite d'une telle ambition repose essentiellement sur la capacité des ressources à mobiliser, la mise en place d'un schéma organisationnel adapté et l’existence d’un secteur privé performant. C’est pour cela qu’il est nécessaire de repenser notre modèle « Etat ». En effet, outre les missions régaliennes, l'Etat central jacobin doit céder en lieu et place à l’Etat « impulseur » et régulateur d’un environnement économique viable qui promeut entrepreneuriat privé, pilier de la création d'emplois pérennes.
En outre, l’autre condition sine qua non est le respect de nos valeurs fondamentales. Le déclin des principes au profit de l'intérêt personnel ou du clientélisme a conduit à la dérive, la concussion voire la délinquance morale, financière ou administrative. Face à de tels actes, pour se résoudre, l’Etat a mis en place des instruments juridiques permettant de sanctionner et de prévenir les comportements délictueux dans nos administrations. Bien que de telles mesures répressives soient susceptibles d’apporter quelques résultats, il n’en demeure pas moins que la solution efficace et structurelle reste la révolution des mentalités.
Sur le volet politique, notre engagement se traduit certes par la ferme volonté de soutenir le Président de la République et de l'accompagner sur la voie de l'émergence; mais aussi, il consiste à disposer d'un appareil politique efficace et durable dans le temps. Pour cela, des efforts supplémentaires doivent être consentis par tous les segments du parti en vue de poursuivre et de consolider son ancrage aussi bien sur l’étendue du territoire national que sur celle de la diaspora. A l'évidence, cet objectif ne peut se réaliser sans la mise en place des structures organisées à la tête desquelles se trouveront des responsables légitimement choisis conformément aux textes qui régissent le parti. La violation des règles est souvent à l‘origine des impasses.
C’est ainsi qu’au regard de l’état actuel de l’Alliance Pour la République (APR), il devient nécessaire de faire une introspection objective visant à mettre en évidence les points de vigilance et d’y apporter les mesures correctives idoines. Après tant d’années de sacrifices, les militants de base continuent à braver vents et neiges pour défendre l’idéal incarné par le candidat Macky SALL. Pour l’intérêt supérieur du parti, ils demandent seulement d’être écoutés, entendus et surtout considérés. Le fait de les associer aux décisions majeures engageant l’avenir de notre formation politique est un gage de reconnaissance et de stabilité.
Une coalition est non moins importante pour des raisons stratégiques ; mais, elle reste un concours de circonstances qui établit des pactes entre leaders pour l’accès ou le maintien au pouvoir. Elle ne peut donc se substituer au parti, l’APR, qui est créé dans un contexte difficile mais avec un élan patriotique mettant en avant la restauration des valeurs fondamentales du génie du peuple sénégalais, à savoir: la rupture, le travail, le sens de la responsabilité, la justice, la dignité humaine,...
Lassana KOITA, militant APR résident en France
lassana.modibo@gmail.com