Pierre, je ne vous croyais pas d’aussi mauvaise foi. Il y a bien une différence entre faire le pied de grue pour se faire dépanner ou pour un mouton de Tabaski (ça doit vous faire rire) et réclamer le paiement de la facture d’un travail commandé à l’équipe de WeekEnd Magazine pour un supplément sur le Tchad, imprimé à 10 mille exemplaires. Vous cherchiez à faire payer la facture par M. Mar Thiam, patron de Getran, avec qui vous étiez en relations d’affaires, et ce dernier refusait de s’exécuter. Vous aviez été contraint de faire face à vos engagements et de vous en acquitter, contraint et forcé, d’autant que vous aviez personnellement passé la commande.
Vous savez parfaitement que depuis le règlement de cette facture, nous ne nous sommes plus revus jusqu’à, il y a de cela trois mois, dans un vol entre Paris et Dakar. Oui, à cette occasion vous aviez payé un parfum pour mon épouse et vous me demandiez de revenir à de meilleurs sentiments, considérant que « ceux qui nous mettaient en mal étaient partis de mon entreprise ». Je vous rétorquais que « personne ne nous avait mis en mal et que c’est vous qui faisiez le malin ». Nous en avions ri.
Un mois après, nous nous sommes croisés à la salle d’attente du ministre des Finances. Le ministre Amadou Ba m’avait reçu avant vous et quand je sortais, vous vous plaigniez que je sois reçu avant vous, d’autant que vous étiez arrivé avant moi sur place. Le ministre vous remit vertement à votre place, vous indiquant qu’il détermine lui-même l’ordre de ses audiences et que pour votre gouverne, il vous indiqua qu’il m’avait lui-même demandé de passer le voir.
Pour le reste, ce sera avec plaisir que j’assisterais à l’inauguration de vos grands projets « patriotiques ». Vous m’aviez appelé après la publication de ma chronique et votre propos était bien différent. Comme qui dirait : « J’ai beaucoup de culot dès qu’il y a beaucoup de monde, mais vous seriez étonné de voir le pauvre type que je suis quand je suis seul ». Michel Galabru.
Madiambal Diagne
Vous savez parfaitement que depuis le règlement de cette facture, nous ne nous sommes plus revus jusqu’à, il y a de cela trois mois, dans un vol entre Paris et Dakar. Oui, à cette occasion vous aviez payé un parfum pour mon épouse et vous me demandiez de revenir à de meilleurs sentiments, considérant que « ceux qui nous mettaient en mal étaient partis de mon entreprise ». Je vous rétorquais que « personne ne nous avait mis en mal et que c’est vous qui faisiez le malin ». Nous en avions ri.
Un mois après, nous nous sommes croisés à la salle d’attente du ministre des Finances. Le ministre Amadou Ba m’avait reçu avant vous et quand je sortais, vous vous plaigniez que je sois reçu avant vous, d’autant que vous étiez arrivé avant moi sur place. Le ministre vous remit vertement à votre place, vous indiquant qu’il détermine lui-même l’ordre de ses audiences et que pour votre gouverne, il vous indiqua qu’il m’avait lui-même demandé de passer le voir.
Pour le reste, ce sera avec plaisir que j’assisterais à l’inauguration de vos grands projets « patriotiques ». Vous m’aviez appelé après la publication de ma chronique et votre propos était bien différent. Comme qui dirait : « J’ai beaucoup de culot dès qu’il y a beaucoup de monde, mais vous seriez étonné de voir le pauvre type que je suis quand je suis seul ». Michel Galabru.
Madiambal Diagne