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Limogeage d’Ousmane Sonko : ça se précise

Jeudi 30 Juin 2016

Le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar avait annoncé la couleur. Les sorties au vitriol de l’inspecteur des Impôts Ousmane Sonko ne seront pas sans conséquences. Son appel au limogeage du responsable du parti PASTEF a trouvé échos dans le Gouvernement.

Le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, qui faisait face aux députés, cet après-midi, est revenu sur le sujet, manifestant son agacement d’avoir aussi été démenti par le syndicaliste. «Ces propos, à l’origine de cette affaire, ont des soubassements politiques. Il y aura une réponse politique qui va régler ce problème.

C’est un débat qui est à la limite politicien. C’est un débat qui n’aurait jamais dû être soutenu. Des mesures seront prises, dans les jours à venir. Personne n’a le droit de discréditer l’Assemblée nationale», a menacé Amadou Ba. Avant d’aborder le vif du sujet en ces termes : «Comme c’est le système de prélèvement à la source, c’est le questeur qui paye les salaires qui doit opérer la retenue et qui reverse. Ce qui est constant, c’est que jusqu’au moment où je vous parle, il n’y a jamais eu de reversement d’impôts».
Ces menaces à peine voilées de l’argentier de l’Etat a bien entendu trouvé un écho favorable chez Moustapha Diakhaté. Joint par téléphone par Walf Quotidien, le responsable du parti présidentiel va à la limite s’extasier de cette annonce d’Amadou BA. «Il mérite d’être sanctionné en tant que haut fonctionnaire. Nous sommes satisfaits du ministre, mais on l’attend aux actes. On attend des sanctions disciplinaires ensuite pénales», indique-t-il au bout du fil.

WALF


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