Le Ndiambour de Louga a annoncé, ce dimanche 23 février, le décès de son ancien attaquant, Boubacar Diallo, surnommé « Poulho ». Le défunt, père de l’ex-international El Hadji Ousseynou Diouf, est décédé à Dakar.
Dans le milieu du football sénégalais, Boubacar Diallo laisse une empreinte indélébile. Bien qu’il n’ait pas connu une carrière internationale étendue, il a marqué l’histoire du football sénégalais, notamment en tant que joueur de la sélection nationale. Son unique apparition officielle avec les Lions a eu lieu le 3 décembre 1972 contre le Maroc à Dakar, lors des éliminatoires de la Coupe du monde. Aux côtés de Boubacar Sarr Locotte, Bamba Diarra et Badou Gaye, il forme la ligne d’attaque. Ce match se termine sur une défaite du Sénégal (1-2), mais il reste gravé dans la mémoire des passionnés de football.
Boubacar Diallo, ancien joueur du Ndiambour, était un attaquant polyvalent, alliant puissance de pénétration, jeu de tête et une grande maîtrise des deux pieds. Son entente avec Ibou Ndao Diaw, milieu offensif international, était remarquable. Les deux joueurs étaient des voisins et partageaient une solide complicité sur le terrain.
Né à Saint-Louis, Boubacar Diallo débute sa carrière au Réveil de Saint-Louis sous la direction de Mawade Wade. Après deux saisons marquées par de belles performances, il rejoint le Ndiambour de Louga, un club issu de la Réforme Lamine Diack, où il devient rapidement une figure incontournable.
En 1976, il prend un tournant dans sa carrière en partant jouer en Europe. D’abord en France, au sein du club de Caen en D2, puis au Portugal où il évolue avec le club de Belenenses. C’est là qu’il pose ses valises, avant de revenir quelques années plus tard au Sénégal.
Dans une interview accordée à l’Agence de presse sénégalaise, il avait comparé son style de jeu à celui de son fils, le double Ballon d’Or africain El Hadji Ousseynou Diouf : « Si je me compare à lui, je dirais qu’El Hadj est un faux lent qui a besoin d’espace, alors que moi, j’étais rapide. El Hadj c’est l’esprit créateur et le passeur, mais moi j’étais obsédé par le but même quand j’avais en face de moi deux ou trois défenseurs. »
Boubacar Diallo, après avoir passé plusieurs années au Portugal, est retourné au pays ces dernières années, où il laisse derrière lui un héritage, celui d’un homme passionné par le football et d’un père fier du parcours de son fils, El Hadji Ousseynou Diouf.
SENENEWS
Dans le milieu du football sénégalais, Boubacar Diallo laisse une empreinte indélébile. Bien qu’il n’ait pas connu une carrière internationale étendue, il a marqué l’histoire du football sénégalais, notamment en tant que joueur de la sélection nationale. Son unique apparition officielle avec les Lions a eu lieu le 3 décembre 1972 contre le Maroc à Dakar, lors des éliminatoires de la Coupe du monde. Aux côtés de Boubacar Sarr Locotte, Bamba Diarra et Badou Gaye, il forme la ligne d’attaque. Ce match se termine sur une défaite du Sénégal (1-2), mais il reste gravé dans la mémoire des passionnés de football.
Boubacar Diallo, ancien joueur du Ndiambour, était un attaquant polyvalent, alliant puissance de pénétration, jeu de tête et une grande maîtrise des deux pieds. Son entente avec Ibou Ndao Diaw, milieu offensif international, était remarquable. Les deux joueurs étaient des voisins et partageaient une solide complicité sur le terrain.
Né à Saint-Louis, Boubacar Diallo débute sa carrière au Réveil de Saint-Louis sous la direction de Mawade Wade. Après deux saisons marquées par de belles performances, il rejoint le Ndiambour de Louga, un club issu de la Réforme Lamine Diack, où il devient rapidement une figure incontournable.
En 1976, il prend un tournant dans sa carrière en partant jouer en Europe. D’abord en France, au sein du club de Caen en D2, puis au Portugal où il évolue avec le club de Belenenses. C’est là qu’il pose ses valises, avant de revenir quelques années plus tard au Sénégal.
Dans une interview accordée à l’Agence de presse sénégalaise, il avait comparé son style de jeu à celui de son fils, le double Ballon d’Or africain El Hadji Ousseynou Diouf : « Si je me compare à lui, je dirais qu’El Hadj est un faux lent qui a besoin d’espace, alors que moi, j’étais rapide. El Hadj c’est l’esprit créateur et le passeur, mais moi j’étais obsédé par le but même quand j’avais en face de moi deux ou trois défenseurs. »
Boubacar Diallo, après avoir passé plusieurs années au Portugal, est retourné au pays ces dernières années, où il laisse derrière lui un héritage, celui d’un homme passionné par le football et d’un père fier du parcours de son fils, El Hadji Ousseynou Diouf.
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