Monsieur,
Suite aux affrontements qui ont lieu, ce jeudi, entre vos partisans et la caravane du “NON”, la presse en ligne a rapporté des menaces et injures que vous auriez proférées à l’endroit de M. Cheikh S. Sèye, journaliste et directeur du site ndarinfo.com.
Un tel comportement ne grandit ni l’autorité administrative que vous incarnez , ni le fils de Saint Louis que vous êtes. Les citoyens sénégalais comprennent bien que pour vous autres directeurs généraux et ministres de la République, les enjeux de ce référendum sont ailleurs. Des menaces de sanctions pèsent sur vos têtes, comme une épée de Damoclès, en cas de victoire du “NON” dans vos localités respectives. Votre combat actuel n’est donc nullement un engagement citoyen en faveur de Ndar; il s’agit plutôt d’une tentative de s’agripper vaille que vaille à votre poste de sinecure et autres avantages.
Je suis un fidèle lecteur de ndarinfo.com depuis des années, je n’ai jamais décelé de parti pris dans le traitement de l’information. D’ailleurs, un bref survol du site permet de se render compte de l’équité de ndarinfo dans la couverture de la campagne du “OUI” et celle du “NON” à Saint Louis. Que reprochez –vous donc à monsieur Sèye? Voudriez-vous qu’il soit fidèle à votre bon-vouloir plutôt qu’à son sacerdoce d’informer juste et vrai?
M. Sèye ne me semble pas être de ces personnes taillables et corvéables à merci qui font légion sur le champ politique sénégalais. Il aurait pu, après avoir obtenu son diplôme de journaliste, chercher à se caser à la RTS ou dans les médias privés à Dakar. Cela aurait été plus simple et plus facile pour lui mais il a préfèré rentrer à Saint Louis et créer son propre site de communication à vocation locale. Un acte qui témoigne de son attachement à sa ville natale. A mon avis, une telle personne mérite respect, égard et considération. Nous, Saint Lousiens de la diaspora, apprècions bien le service qu’il nous rend en nous informant, à temps réel, de tout ce qui se passe dans notre règion.
Pour terminer, Monsieur, vous êtes libre de battre campagne ou même de procéder à l’achat de consciences pour faire triompher le “OUI” mais de grâce ne cherchez point à museler nos vaillants journalistes. Je vous exhorte donc à presenter, en toute humilité, vos excuses à M. Cheikh S. Sèye et à la population de Saint Louis.
Amine Sall, Etudiant Fulbright
Columbia University, New York City
Suite aux affrontements qui ont lieu, ce jeudi, entre vos partisans et la caravane du “NON”, la presse en ligne a rapporté des menaces et injures que vous auriez proférées à l’endroit de M. Cheikh S. Sèye, journaliste et directeur du site ndarinfo.com.
Un tel comportement ne grandit ni l’autorité administrative que vous incarnez , ni le fils de Saint Louis que vous êtes. Les citoyens sénégalais comprennent bien que pour vous autres directeurs généraux et ministres de la République, les enjeux de ce référendum sont ailleurs. Des menaces de sanctions pèsent sur vos têtes, comme une épée de Damoclès, en cas de victoire du “NON” dans vos localités respectives. Votre combat actuel n’est donc nullement un engagement citoyen en faveur de Ndar; il s’agit plutôt d’une tentative de s’agripper vaille que vaille à votre poste de sinecure et autres avantages.
Je suis un fidèle lecteur de ndarinfo.com depuis des années, je n’ai jamais décelé de parti pris dans le traitement de l’information. D’ailleurs, un bref survol du site permet de se render compte de l’équité de ndarinfo dans la couverture de la campagne du “OUI” et celle du “NON” à Saint Louis. Que reprochez –vous donc à monsieur Sèye? Voudriez-vous qu’il soit fidèle à votre bon-vouloir plutôt qu’à son sacerdoce d’informer juste et vrai?
M. Sèye ne me semble pas être de ces personnes taillables et corvéables à merci qui font légion sur le champ politique sénégalais. Il aurait pu, après avoir obtenu son diplôme de journaliste, chercher à se caser à la RTS ou dans les médias privés à Dakar. Cela aurait été plus simple et plus facile pour lui mais il a préfèré rentrer à Saint Louis et créer son propre site de communication à vocation locale. Un acte qui témoigne de son attachement à sa ville natale. A mon avis, une telle personne mérite respect, égard et considération. Nous, Saint Lousiens de la diaspora, apprècions bien le service qu’il nous rend en nous informant, à temps réel, de tout ce qui se passe dans notre règion.
Pour terminer, Monsieur, vous êtes libre de battre campagne ou même de procéder à l’achat de consciences pour faire triompher le “OUI” mais de grâce ne cherchez point à museler nos vaillants journalistes. Je vous exhorte donc à presenter, en toute humilité, vos excuses à M. Cheikh S. Sèye et à la population de Saint Louis.
Amine Sall, Etudiant Fulbright
Columbia University, New York City