La diaspora sénégalaise en France semble jouer en seconde division voire même en troisième, par rapport à la prise en compte de ses besoins, mais aussi du fait des tergiversations liées à la nomination des Consuls et même de l'Ambassadeur.
La France est le pays qui concentre sans doute la plus forte présence sénégalaise à l'extérieur de nos frontières et nous sommes des acteurs omniprésents pour le développement économique, social et politique du Sénégal, donc Monsieur le Président, nous vous implorons de nommer les personnes appropriées dans les représentations consulaires. Dans votre discours de voeux à la Nation pour la nouvelle année, vous dites: "Notre diplomatie retrouve ses marques".
Oui pour sa rationalisation, oui pour la revalorisation de certains postes mais NON aux nominations complaisantes et NON au camouflage visant à "planquer" des militants de l' APR ( Alliance Pour la République ) qui n'ont ni le niveau ni l'envergure et encore moins les compétences.
Au delà de "l'Apérisation" de nos missions consulaires, il est même politiquement incorrecte de laisser les alliés de Benno Bokk Yakaar (coalition de la majorité présidentielle) sur la touche, si parmi eux, certains ont l'intégrité et les capacités intellectuelles pour occuper des responsabilités au service de nos compatriotes, mais certes, nous sommes en politique aussi, je le concède.
Faudrait-il vous rappeler Monsieur le Président, que le Consul est le relais de l'Ambassadeur dans l'implémentation de la politique étrangère de son pays, qu'il doit avoir le sens de la conciliation, un esprit de synthèse et, sans atteindre le paroxysme de la connaissance, il doit au moins, avoir quelques notions juridiques, un bon niveau de culture générale, une bonne connaissance des faits politiques et même économiques.
Après les nominations des consuls à Paris, Lyon et Bordeaux, tous appartenant à votre parti politique l' APR, il semblerait qu'un de vos militants parisiens soit fortement pressenti pour être le consul général du Sénégal à Marseille. En suivant, Monsieur le Président, votre logique de massification politique, en écartant les véritables diplomates de carrière, en n'alliant pas forcément la compétence à la mission, le bon sens aimerait que les sénégalais de Marseille, qui se sont battus dès les premières heures de votre candidature pour l'élection présidentielle, puissent voir un des leurs, occuper le poste de consul général. Et rien que pour cela, nous préférons sans aucune ambiguité, que votre choix se porte sur des militants de l'APR de Marseille plutôt que de parachutrer des militants venus d'ailleurs.
A niveau égal, à diplôme égal, à compétence égale ou même à incompétence égale, nous préfèrerions un de nos compatriotes qui lui au moins connait la juridiction marseillaise et pourrait plus facilement cultiver le bon voisinage et pourquoi pas favoriser une coopération axée sur le développement.
C'est peut être fini "la parenté qui vaut mieux que les compétences" sous l'ère WADE, mais avec l'avènement du président SALL, ce slogan ne doit pas être remplacé par: "le parti d'abord, les compétences après " pour ne pas dire le Parti avant la Patrie.
Espérons qu'en dernier ressort, l'état français soit assez exigeant sur l'exéquatur accordé à nos représentations diplomatiques et consulaires.
Lamine DIAKHATE, président section PS Sénégal à Marseille
La France est le pays qui concentre sans doute la plus forte présence sénégalaise à l'extérieur de nos frontières et nous sommes des acteurs omniprésents pour le développement économique, social et politique du Sénégal, donc Monsieur le Président, nous vous implorons de nommer les personnes appropriées dans les représentations consulaires. Dans votre discours de voeux à la Nation pour la nouvelle année, vous dites: "Notre diplomatie retrouve ses marques".
Oui pour sa rationalisation, oui pour la revalorisation de certains postes mais NON aux nominations complaisantes et NON au camouflage visant à "planquer" des militants de l' APR ( Alliance Pour la République ) qui n'ont ni le niveau ni l'envergure et encore moins les compétences.
Au delà de "l'Apérisation" de nos missions consulaires, il est même politiquement incorrecte de laisser les alliés de Benno Bokk Yakaar (coalition de la majorité présidentielle) sur la touche, si parmi eux, certains ont l'intégrité et les capacités intellectuelles pour occuper des responsabilités au service de nos compatriotes, mais certes, nous sommes en politique aussi, je le concède.
Faudrait-il vous rappeler Monsieur le Président, que le Consul est le relais de l'Ambassadeur dans l'implémentation de la politique étrangère de son pays, qu'il doit avoir le sens de la conciliation, un esprit de synthèse et, sans atteindre le paroxysme de la connaissance, il doit au moins, avoir quelques notions juridiques, un bon niveau de culture générale, une bonne connaissance des faits politiques et même économiques.
Après les nominations des consuls à Paris, Lyon et Bordeaux, tous appartenant à votre parti politique l' APR, il semblerait qu'un de vos militants parisiens soit fortement pressenti pour être le consul général du Sénégal à Marseille. En suivant, Monsieur le Président, votre logique de massification politique, en écartant les véritables diplomates de carrière, en n'alliant pas forcément la compétence à la mission, le bon sens aimerait que les sénégalais de Marseille, qui se sont battus dès les premières heures de votre candidature pour l'élection présidentielle, puissent voir un des leurs, occuper le poste de consul général. Et rien que pour cela, nous préférons sans aucune ambiguité, que votre choix se porte sur des militants de l'APR de Marseille plutôt que de parachutrer des militants venus d'ailleurs.
A niveau égal, à diplôme égal, à compétence égale ou même à incompétence égale, nous préfèrerions un de nos compatriotes qui lui au moins connait la juridiction marseillaise et pourrait plus facilement cultiver le bon voisinage et pourquoi pas favoriser une coopération axée sur le développement.
C'est peut être fini "la parenté qui vaut mieux que les compétences" sous l'ère WADE, mais avec l'avènement du président SALL, ce slogan ne doit pas être remplacé par: "le parti d'abord, les compétences après " pour ne pas dire le Parti avant la Patrie.
Espérons qu'en dernier ressort, l'état français soit assez exigeant sur l'exéquatur accordé à nos représentations diplomatiques et consulaires.
Lamine DIAKHATE, président section PS Sénégal à Marseille