La controverse des cartes d’identité a été largement abordée et les explications laborieuses fournies par le gouvernement et ses apparatchiks n’ont pas convaincu grand monde. En effet, comment justifier le manque d’anticipation dans les procédures de passation de marché d’un document administratif qui se renouvelle tous les dix ans, pire, évoquer le prétexte d’urgence pour passer ce marché dans des conditions nébuleuses. Aussi, il est légitime de s’interroger sur la capacité du gouvernement à gérer les véritables urgences qui ont pour noms emploi, santé, éducation, accès à l’eau, etc.
Toujours au même chapitre de ces cartes d’identité, l’absence de filiation est une hérésie face à nos procédures administratives lourdes, les versions en couleur ou en noir et blanc une preuve d’improvisation, la distribution lacunaire une preuve d’amateurisme avec le risque que beaucoup de sénégalaises et de sénégalais soient privés de leur droit de vote consacré par la constitution. La rupture d’égalité n’est pas très loin.
Un risque non moins important est celui de la météo, conséquemment à la date choisie pour ces élections. Les premières pluies qui ont arrosé le pays sonnent comme une alerte dont le gouvernement doit tenir compte. La disponibilité des lieux de vote doit être interrogée car ces mêmes salles de classe servent de refuges pour les populations inondées.
De plus, l’accessibilité même des routes menant aux lieux de vote tout comme l’acheminement des procès-verbaux vers les tribunaux doit être analysée et un plan d’action établi en conséquence. Les difficultés d’accès qui ont retardé la visite de la délégation ministérielle conduite par le Ministre de l’intérieur à Oudalaye dans le Ranérou du fait des inondations confirment cette crainte. Il ne sera pas acceptable de dire que nous ne savions pas.
Le risque d’une forte abstention ne saurait être écarté avec la question du retour d’exode des populations en direction des zones agricoles, ce qui les éloigne de leur bureau de vote. Les pouvoirs publics devraient prendre les dispositions utiles pour afin de leur permettre ainsi d’accomplir l’exercice de leur droit citoyen.
Il est par ailleurs urgent de trouver des solutions rapide face aux 47 listes en lice pour simplifier ces procédures de vote. La question devrait être débattue de manière franche et sincère avec les acteurs politiques, la société civile, les experts et techniciens. Les alertes des imprimeurs sur la disponibilité en papier, les coûts logistiques, l’aberration de jeter à la poubelle autant de tonnes de papiers interpellent tout esprit raisonnable et citoyen. À un mois des élections, l’urgence d’évacuer cette question pour aborder le fond du débat lors de la campagne qui démarrera dans moins de dix jours n’est plus à démontrer.
Nous prenons ici le risque d’espérer que la sagesse, le patriotisme, l’intelligence anticipatrice et l’esprit d’ouverture permettront de démontrer que notre pays est à la hauteur des défis qui le bousculent, au-delà des divergences. Puisse cet espoir ne pas rester vain.
Papa Larou MAR
Coordonnateur MPCL Saint –Louis
Coalition Pole alternatif/ 3éme Voie
SENEGAL DEY DEM
Toujours au même chapitre de ces cartes d’identité, l’absence de filiation est une hérésie face à nos procédures administratives lourdes, les versions en couleur ou en noir et blanc une preuve d’improvisation, la distribution lacunaire une preuve d’amateurisme avec le risque que beaucoup de sénégalaises et de sénégalais soient privés de leur droit de vote consacré par la constitution. La rupture d’égalité n’est pas très loin.
Un risque non moins important est celui de la météo, conséquemment à la date choisie pour ces élections. Les premières pluies qui ont arrosé le pays sonnent comme une alerte dont le gouvernement doit tenir compte. La disponibilité des lieux de vote doit être interrogée car ces mêmes salles de classe servent de refuges pour les populations inondées.
De plus, l’accessibilité même des routes menant aux lieux de vote tout comme l’acheminement des procès-verbaux vers les tribunaux doit être analysée et un plan d’action établi en conséquence. Les difficultés d’accès qui ont retardé la visite de la délégation ministérielle conduite par le Ministre de l’intérieur à Oudalaye dans le Ranérou du fait des inondations confirment cette crainte. Il ne sera pas acceptable de dire que nous ne savions pas.
Le risque d’une forte abstention ne saurait être écarté avec la question du retour d’exode des populations en direction des zones agricoles, ce qui les éloigne de leur bureau de vote. Les pouvoirs publics devraient prendre les dispositions utiles pour afin de leur permettre ainsi d’accomplir l’exercice de leur droit citoyen.
Il est par ailleurs urgent de trouver des solutions rapide face aux 47 listes en lice pour simplifier ces procédures de vote. La question devrait être débattue de manière franche et sincère avec les acteurs politiques, la société civile, les experts et techniciens. Les alertes des imprimeurs sur la disponibilité en papier, les coûts logistiques, l’aberration de jeter à la poubelle autant de tonnes de papiers interpellent tout esprit raisonnable et citoyen. À un mois des élections, l’urgence d’évacuer cette question pour aborder le fond du débat lors de la campagne qui démarrera dans moins de dix jours n’est plus à démontrer.
Nous prenons ici le risque d’espérer que la sagesse, le patriotisme, l’intelligence anticipatrice et l’esprit d’ouverture permettront de démontrer que notre pays est à la hauteur des défis qui le bousculent, au-delà des divergences. Puisse cet espoir ne pas rester vain.
Papa Larou MAR
Coordonnateur MPCL Saint –Louis
Coalition Pole alternatif/ 3éme Voie
SENEGAL DEY DEM