« Mîne kassara bakhoul, ndakh dafay takh dôtoo tawaat ». L’indignation et la colère sont nécessaires si nous voulons changer les choses.
Je suis révolté par le silence et l’inaction méprisants de la mairie de Saint Louis vis-à-vis des préoccupations des saint louisiens tenaillées par la cherté de la vie, les inondations, le chômage des jeunes, la crise autour de la pèche, etc. Le fait le plus marquant depuis fort longtemps c’est cette gouvernance qui ignore les standards basiques du management public d’une collectivité locale. C’est ahurissant de constater que notre maire et les élus ne s’approprient pas l’esprit de l’acte 3 bâti autour d’un esprit « pour « une communication horizontale de proximité », « une appropriation et participation des acteurs », « une co-production », « l’addition des capacités ».
Pour rappel à nos élus, la gestion municipale s’appuie sur l’esprit d’une relation commune-communautés plus partenariale fondée sur un exercice vertueux de la participation et de la concertation et qui accorde une place essentielle aux populations dans l’initiative, la mise en œuvre et le suivi des projets communaux.
Malheureusement, ce qui est constaté, c’est plutôt l’unilatéralisme et un quasi mépris des populations, pourtant seules détentrices de la légitimité populaire. Or, « tout ce qui se fait pour moi sans moi est contre moi ». La mairie de Saint Louis a décidé de gouverner la cité sans jamais échanger ni en amont ni en aval sur les projets, les besoins et préférences des populations.
L’illustration parfaite, c’est le silence institutionnalisé et organisé autour du projet d’aménagement de la « place Baya » et de « la gestion des impacts de l’exploitation du champ de gaz « Tortue » sur les pêcheurs guet ndariens pour ne citer que ceux là. Sur ces projets, aucun saint louisien ne détient la plus petite information officielle et fouillée. Ne sommes-nous pas témoin du désastre de nos frères pécheurs avec tout ce que représente la pêche dans notre économie locale en plus de cette brèche meurtrière ? Qui peut nous dire ce qui se passe autour de ces deux projets de bout en bout. ? Qui d’entre nous a vu la maquette du projet « place Baya » et son financement, etc. ?
Je n’évoque pas les communiqués lacunaires avec des non-dits et des silences faits exprès.
Nous sommes gouvernés par des élus, nos mandataires, qui non seulement nous méprisent, ne nous associent en rien et ne nous parlent pas. La gouvernance marron beige, décidément. « Kou menoul bawoo lou yakhou yaw la » ;
J’en appelle aux forces vives de la ville pour la reprise de nos droits de citoyens, « seuls mandants », « seuls souverains » d’être informés et associés dans la gestion de notre ville.
J’en appelle à la prise de conscience que des personnalités « écrans » et opportunistes dans nos quartiers ne nous représentent pas convenablement ni dans les CDD et CRD ni dans les rencontres informelles organisées sur fonds de perdiems et de transport ;
J’en appelle à l’enterrement de notre grande fierté de « doomou Ndar », notre « foi naïve » (je me le permets) mais aussi à la prise de nos responsabilités individuelles et collectives au nom de l’affection que nous portons à notre chère ville.
Saint-Louis se meurt, les seuls coups d’éclat sont les ronds-points et l’ensablement des rues et sans aucune concertation avec les populations. J’en appelle à notre esprit de responsabilité en mettant en perspective notre aptitude collective à craindre nos élus à un meilleur exercice des compétences locales au bénéfice des populations.
Mamadou MBAYE
Acteur communautaire
Ex Président du Conseil de quartier Léona –HLM
Responsable politique PRP avec Dethie FALL
mbaaye@yahoo.fr
Je suis révolté par le silence et l’inaction méprisants de la mairie de Saint Louis vis-à-vis des préoccupations des saint louisiens tenaillées par la cherté de la vie, les inondations, le chômage des jeunes, la crise autour de la pèche, etc. Le fait le plus marquant depuis fort longtemps c’est cette gouvernance qui ignore les standards basiques du management public d’une collectivité locale. C’est ahurissant de constater que notre maire et les élus ne s’approprient pas l’esprit de l’acte 3 bâti autour d’un esprit « pour « une communication horizontale de proximité », « une appropriation et participation des acteurs », « une co-production », « l’addition des capacités ».
Pour rappel à nos élus, la gestion municipale s’appuie sur l’esprit d’une relation commune-communautés plus partenariale fondée sur un exercice vertueux de la participation et de la concertation et qui accorde une place essentielle aux populations dans l’initiative, la mise en œuvre et le suivi des projets communaux.
Malheureusement, ce qui est constaté, c’est plutôt l’unilatéralisme et un quasi mépris des populations, pourtant seules détentrices de la légitimité populaire. Or, « tout ce qui se fait pour moi sans moi est contre moi ». La mairie de Saint Louis a décidé de gouverner la cité sans jamais échanger ni en amont ni en aval sur les projets, les besoins et préférences des populations.
L’illustration parfaite, c’est le silence institutionnalisé et organisé autour du projet d’aménagement de la « place Baya » et de « la gestion des impacts de l’exploitation du champ de gaz « Tortue » sur les pêcheurs guet ndariens pour ne citer que ceux là. Sur ces projets, aucun saint louisien ne détient la plus petite information officielle et fouillée. Ne sommes-nous pas témoin du désastre de nos frères pécheurs avec tout ce que représente la pêche dans notre économie locale en plus de cette brèche meurtrière ? Qui peut nous dire ce qui se passe autour de ces deux projets de bout en bout. ? Qui d’entre nous a vu la maquette du projet « place Baya » et son financement, etc. ?
Je n’évoque pas les communiqués lacunaires avec des non-dits et des silences faits exprès.
Nous sommes gouvernés par des élus, nos mandataires, qui non seulement nous méprisent, ne nous associent en rien et ne nous parlent pas. La gouvernance marron beige, décidément. « Kou menoul bawoo lou yakhou yaw la » ;
J’en appelle aux forces vives de la ville pour la reprise de nos droits de citoyens, « seuls mandants », « seuls souverains » d’être informés et associés dans la gestion de notre ville.
J’en appelle à la prise de conscience que des personnalités « écrans » et opportunistes dans nos quartiers ne nous représentent pas convenablement ni dans les CDD et CRD ni dans les rencontres informelles organisées sur fonds de perdiems et de transport ;
J’en appelle à l’enterrement de notre grande fierté de « doomou Ndar », notre « foi naïve » (je me le permets) mais aussi à la prise de nos responsabilités individuelles et collectives au nom de l’affection que nous portons à notre chère ville.
Saint-Louis se meurt, les seuls coups d’éclat sont les ronds-points et l’ensablement des rues et sans aucune concertation avec les populations. J’en appelle à notre esprit de responsabilité en mettant en perspective notre aptitude collective à craindre nos élus à un meilleur exercice des compétences locales au bénéfice des populations.
Mamadou MBAYE
Acteur communautaire
Ex Président du Conseil de quartier Léona –HLM
Responsable politique PRP avec Dethie FALL
mbaaye@yahoo.fr