J’ai longtemps hésité avant d’user de mon droit de réponse. J’ai hésité parce que nous sommes au Sénégal et nous savons qui est qui dans ce pays. C’est ainsi qu’il y a des journalistes ou des gens qui se décrivent comme tels et qui pointent leur plume dans la direction du vent telle une pirouette. Mais puisque comme on dit en ouolof, «Seytane wakhoul dëg wayé yakhana kell». Je vais donc vous répondre :
Cher ami,
En vous lisant, je me rends compte encore une fois que le peu que je sais de votre métier est la nécessité de recouper les informations pour qu’elles soient vérifiées et équilibrées. Où trouve-t-on les informations, à la source, ou aux sources ? Si vous voulez gloser sur mes projets, il faut me contacter d’autant plus que vous connaissez bien le chemin de mes bureaux pour y avoir fait plusieurs fois le pied de grue pour vous faire «dépanner» ou pour, jadis, votre mouton de Tabaski. C’est une exigence professionnelle, m’a-t-on dit. Vous vous improvisez éditorialiste, journaliste d’investigation, patriote à la petite semaine et donneur de leçon d’unité nationale avec des allusions graves qui ne flattent que les bas instincts. Si vous aviez lu vos autres confrères, ils vous eussent édifié sur les faits de notre engagement à l’unité de ce pays, nous qui à la tête du collectif des cadres casamançais, œuvrons depuis le début de cette malheureuse affaire à contribuer à la réconciliation des cœurs et des esprits, voilà que des irresponsables comme vous, essayent d’ajouter de l’huile sur le feu. Vous vous enfermez à double tour dans votre bureau ou votre chambre avec en bandoulière vos approximations et vos intentions malveillantes. Pour vous, le Grand patriote, Karabane, c’est aux îles du Diable, ça sonne exotique, séparatiste, sudiste, casamançais, loin de Dakar. Un directeur de journal de votre acabit mesure-t-il ce qu’il dit ? Il est vrai que vous êtes vu comme une pirouette dans l’univers médiatique national en raison de quelques lacunes dans l’exercice de ce délicat métier. Mais venons-en à vos contre-vérités pour rétablir les faits et rendre service à vos lecteurs.
Contrairement à ce que vous écrivez sur les ordinateurs «CAMPUS», ils ont été bel et bien fabriqués en partenariat avec SAMSUNG (excusez du peu) et livrés aussi bien à Dakar qu’à Ndjamena. En annexe je joins copie d’un ordre de virement effectué à cet effet. Des milliers d’étudiants les utilisent depuis des années, ce que vous avez écrit s’appelle en français facile UN MENSONGE ! Le reporter, même stagiaire débutant, se serait juste adressé aux étudiants destinataires. Pourquoi ne vous êtes vous pas donné cette peine élémentaire mais incontournable en journalisme ?
Idem pour la sucrerie, le projet est toujours en cours et le Groupe ATEPA et ses partenaires n’attendent que l’accompagnement administratif indispensable pour ce genre de projet qui ne doit pas, il est vrai, plaire à tout le monde (Ne suivez surtout pas mon regard) tant il pourrait bouleverser des monopoles… Nous avons tenu à Abidjan, en mars dernier, une réunion sur le projet lors du dernier CEO Forum (c’est vrai que vous n’y étiez pas convié).
Vous pourriez également qualifier de «frime» le projet de chemin de fer Ziguinchor-Dakar. Sachez que pour ce projet mes amis indiens ont déjà offert à notre pays (à ma demande et la précision est importante) des études de faisabilité, dont j’ai copie, pour un montant de plus de six millions de dollars US. Tous ceux qui ont une grande ambition pour notre pays prient pour l’aboutissement de ce grand projet qui n’a rien à voir avec la frime. Monsieur le Président de la République l’a si bien compris qu’il a encouragé la poursuite des études.
Aujourd’hui ceux qui comme vous n’avaient rien compris se rendent enfin compte de la pertinence de ce projet avec l’accentuation de l’isolement de la région naturelle de Casamance dû au blocus gambien.
Vous avez également oublié la «frime» de notre projet de lancement de satellite pour la sous région. Sachez que là aussi le projet est bouclé.
Vous nous faites penser à ce confrère des vôtres qui écrivait le jour de l’annonce du projet de réalisation de la PORTE DU MILLENAIRE, que nous avons, soit dit en passant, offerte à la ville de Dakar : «ATEPA VEND DU VENT A WADE» – THE REST IS HISTORY comme on dirait en anglais facile. Au fait, qu’avez-vous déjà fait pour votre pays en dehors de vos élucubrations ?
Quant au projet qui consisterait à faire de l’île de KARABANE que votre brillant collègue Yoro Dia a appelé La Merveille des merveilles dans un excellent papier que je vous invite à lire : puisque là également vous n’avez rien compris, prenez la peine de lire ce qui suit :
L’idée est de faire de cette île paradisiaque UN ESPACE ÉCONOMIQUE LIBÉRAL que vous avez trop vite fait de confondre avec «PARADIS FISCAL». Des intellectuels, de vrais, et autres économistes qui travaillent sur le projet depuis plus de deux ans présenteront bientôt leurs recommandations pour que cet espace participe au développement de notre pays sans enfreindre les lois et règlements internationaux.
Là où nous sommes d’accord avec vous, c’est qu’effectivement notre enthousiasme à faire des propositions pour le développement de ce Sénégal que nous aimons de toutes nos forces est parfois débordant, nous le reconnaissons très humblement.
C’est vrai nous ne faisons pas comme vous : écrire, écrire, écrire REK ; critiquer, critiquer, critiquer REK.
NOUS RÉFLÉCHISSIONS SUR CE QUE NOUS DEVONS FAIRE POUR QUE CE QUI POURRAIT PARAÎTRE UTOPIQUE SOIT UNE RÉALITÉ POUR NOTRE CHER PAYS.
Pour le reste comme me le disait il y a bien longtemps mon oncle Gadiaga de Thiès «guéleme bi thi kanam la guéleme yi thi ganaw meuna mata guénam». A chacun son art, ses raisons de vivre.
«Ne jamais se renier, ne jamais vendre son âme au diable, rester toujours égal à soi-même».
Cher ami,
En vous lisant, je me rends compte encore une fois que le peu que je sais de votre métier est la nécessité de recouper les informations pour qu’elles soient vérifiées et équilibrées. Où trouve-t-on les informations, à la source, ou aux sources ? Si vous voulez gloser sur mes projets, il faut me contacter d’autant plus que vous connaissez bien le chemin de mes bureaux pour y avoir fait plusieurs fois le pied de grue pour vous faire «dépanner» ou pour, jadis, votre mouton de Tabaski. C’est une exigence professionnelle, m’a-t-on dit. Vous vous improvisez éditorialiste, journaliste d’investigation, patriote à la petite semaine et donneur de leçon d’unité nationale avec des allusions graves qui ne flattent que les bas instincts. Si vous aviez lu vos autres confrères, ils vous eussent édifié sur les faits de notre engagement à l’unité de ce pays, nous qui à la tête du collectif des cadres casamançais, œuvrons depuis le début de cette malheureuse affaire à contribuer à la réconciliation des cœurs et des esprits, voilà que des irresponsables comme vous, essayent d’ajouter de l’huile sur le feu. Vous vous enfermez à double tour dans votre bureau ou votre chambre avec en bandoulière vos approximations et vos intentions malveillantes. Pour vous, le Grand patriote, Karabane, c’est aux îles du Diable, ça sonne exotique, séparatiste, sudiste, casamançais, loin de Dakar. Un directeur de journal de votre acabit mesure-t-il ce qu’il dit ? Il est vrai que vous êtes vu comme une pirouette dans l’univers médiatique national en raison de quelques lacunes dans l’exercice de ce délicat métier. Mais venons-en à vos contre-vérités pour rétablir les faits et rendre service à vos lecteurs.
Contrairement à ce que vous écrivez sur les ordinateurs «CAMPUS», ils ont été bel et bien fabriqués en partenariat avec SAMSUNG (excusez du peu) et livrés aussi bien à Dakar qu’à Ndjamena. En annexe je joins copie d’un ordre de virement effectué à cet effet. Des milliers d’étudiants les utilisent depuis des années, ce que vous avez écrit s’appelle en français facile UN MENSONGE ! Le reporter, même stagiaire débutant, se serait juste adressé aux étudiants destinataires. Pourquoi ne vous êtes vous pas donné cette peine élémentaire mais incontournable en journalisme ?
Idem pour la sucrerie, le projet est toujours en cours et le Groupe ATEPA et ses partenaires n’attendent que l’accompagnement administratif indispensable pour ce genre de projet qui ne doit pas, il est vrai, plaire à tout le monde (Ne suivez surtout pas mon regard) tant il pourrait bouleverser des monopoles… Nous avons tenu à Abidjan, en mars dernier, une réunion sur le projet lors du dernier CEO Forum (c’est vrai que vous n’y étiez pas convié).
Vous pourriez également qualifier de «frime» le projet de chemin de fer Ziguinchor-Dakar. Sachez que pour ce projet mes amis indiens ont déjà offert à notre pays (à ma demande et la précision est importante) des études de faisabilité, dont j’ai copie, pour un montant de plus de six millions de dollars US. Tous ceux qui ont une grande ambition pour notre pays prient pour l’aboutissement de ce grand projet qui n’a rien à voir avec la frime. Monsieur le Président de la République l’a si bien compris qu’il a encouragé la poursuite des études.
Aujourd’hui ceux qui comme vous n’avaient rien compris se rendent enfin compte de la pertinence de ce projet avec l’accentuation de l’isolement de la région naturelle de Casamance dû au blocus gambien.
Vous avez également oublié la «frime» de notre projet de lancement de satellite pour la sous région. Sachez que là aussi le projet est bouclé.
Vous nous faites penser à ce confrère des vôtres qui écrivait le jour de l’annonce du projet de réalisation de la PORTE DU MILLENAIRE, que nous avons, soit dit en passant, offerte à la ville de Dakar : «ATEPA VEND DU VENT A WADE» – THE REST IS HISTORY comme on dirait en anglais facile. Au fait, qu’avez-vous déjà fait pour votre pays en dehors de vos élucubrations ?
Quant au projet qui consisterait à faire de l’île de KARABANE que votre brillant collègue Yoro Dia a appelé La Merveille des merveilles dans un excellent papier que je vous invite à lire : puisque là également vous n’avez rien compris, prenez la peine de lire ce qui suit :
L’idée est de faire de cette île paradisiaque UN ESPACE ÉCONOMIQUE LIBÉRAL que vous avez trop vite fait de confondre avec «PARADIS FISCAL». Des intellectuels, de vrais, et autres économistes qui travaillent sur le projet depuis plus de deux ans présenteront bientôt leurs recommandations pour que cet espace participe au développement de notre pays sans enfreindre les lois et règlements internationaux.
Là où nous sommes d’accord avec vous, c’est qu’effectivement notre enthousiasme à faire des propositions pour le développement de ce Sénégal que nous aimons de toutes nos forces est parfois débordant, nous le reconnaissons très humblement.
C’est vrai nous ne faisons pas comme vous : écrire, écrire, écrire REK ; critiquer, critiquer, critiquer REK.
NOUS RÉFLÉCHISSIONS SUR CE QUE NOUS DEVONS FAIRE POUR QUE CE QUI POURRAIT PARAÎTRE UTOPIQUE SOIT UNE RÉALITÉ POUR NOTRE CHER PAYS.
Pour le reste comme me le disait il y a bien longtemps mon oncle Gadiaga de Thiès «guéleme bi thi kanam la guéleme yi thi ganaw meuna mata guénam». A chacun son art, ses raisons de vivre.
«Ne jamais se renier, ne jamais vendre son âme au diable, rester toujours égal à soi-même».