L’INFORMATION. En vérité, il n'allait jamais se présenter à l'élection présidentielle de février 2012 si son projet de ticket n'avait pas été rejeté par le peuple debout du 23 juin 2011. Il avait nettement dit, devant l'opinion nationale et internationale, lors de sa conférence de presse au lendemain de la présidentielle de 2007, que la Constitution, qu'il avait lui-même verrouillée, ne l'autorisait guère à se représenter. Le véritable candidat du Pds était le Fils et, pour couvrir la funeste entreprise, il allait doubler ce dernier d'un co-listier au sein ou en dehors de son parti.
Conscient de l'impopularité qui les frappait alors, lui et le Fils incapable de gagner dans son bureau de vote, il avait proposé l'élection au premier tour avec 25%. Toutes les données qu'il possédait indiquaient, avec une récurrence aveuglante, qu'il dépassait difficilement 35%.
Nous ne faisons pas une analyse et nous ne versons pas dans la supputation. La source de cette information est irréfutable. Les forfaits commis étaient énormes. Il fallait donc la succession du Père par le Fils afin qui ce qui ressort du scandale proprement dit soit oblitéré. Que le secret et l'opacité soient intacts, mystère éternel d'une gouvernance inénarrable! Ne disait-il pas que son camp allait rester cinquante ans au pouvoir? En vérité, il pensait beaucoup plus. Aujourd'hui encore il ne conçoit que le pouvoir qu'il gère lui-même ou que gère sa descendance au premier degré, le Fils en l'occurrence.
Voilà pourquoi, il n'a jamais renoncé à son projet de porter le Fils à la magistrature suprême. Il a signé pourtant trois échecs: le naufrage électoral du Fils aux locales de 2009 alors conçues comme première rampe, le rejet populaire du ticket présidentiel et le revers de mars 2012.
Nouvelle tentative: les agitations en cours et le refus systématique, aux parages de l'obsession, que le peuple sénégalais a bien tourné la page et du Père, et du Fils. Toute la stratégie déployée va alors s'articuler autour de trois séquences solidaires et corrélatives dont le trait d'union est le Fils.
Séquence 1. Par une pression maximale aux relents quasi-suicidaires, conduire une entreprise de déstabilisation de l'Etat. C'est le versant putschiste de cette séquence.
Séquence 2. Créer une impression de crise politique pour s'ouvrir les portes de la négociation dont le point focal est, d'abord et avant tout, la libération du Fils mais aussi l'entrée de quelques uns de ses lieutenants au gouvernement, en contrepartie de leur allégeance au Fils-futur candidat du Pds.
Séquence 3. Valider la candidature du Fils, grâce à des motions programmées et des acclamations pré-organisées, lors du Congrès du PDS prévu au mois d'août prochain.
LA POSITION. Naturellement, sa posture est inacceptable. L’Etat doit être ferme. Toutes les forces démocratiques également. Il est ainsi clair que le seul combat qui vaille pour le Père est le destin du Fils. Le devenir des autres responsables du Pds importe peu. L'intérêt du Sénégal importe peu. L’INTERPELLATION. Contre l'aile revancharde et putschiste du Pds, il faut bien interpeler celles et ceux qui, du nom tout à fait probable d'aile républicaine, sans renoncer à leurs convictions les plus intimes, savent que le Père les mène droit au mur.
Conscient de l'impopularité qui les frappait alors, lui et le Fils incapable de gagner dans son bureau de vote, il avait proposé l'élection au premier tour avec 25%. Toutes les données qu'il possédait indiquaient, avec une récurrence aveuglante, qu'il dépassait difficilement 35%.
Nous ne faisons pas une analyse et nous ne versons pas dans la supputation. La source de cette information est irréfutable. Les forfaits commis étaient énormes. Il fallait donc la succession du Père par le Fils afin qui ce qui ressort du scandale proprement dit soit oblitéré. Que le secret et l'opacité soient intacts, mystère éternel d'une gouvernance inénarrable! Ne disait-il pas que son camp allait rester cinquante ans au pouvoir? En vérité, il pensait beaucoup plus. Aujourd'hui encore il ne conçoit que le pouvoir qu'il gère lui-même ou que gère sa descendance au premier degré, le Fils en l'occurrence.
Voilà pourquoi, il n'a jamais renoncé à son projet de porter le Fils à la magistrature suprême. Il a signé pourtant trois échecs: le naufrage électoral du Fils aux locales de 2009 alors conçues comme première rampe, le rejet populaire du ticket présidentiel et le revers de mars 2012.
Nouvelle tentative: les agitations en cours et le refus systématique, aux parages de l'obsession, que le peuple sénégalais a bien tourné la page et du Père, et du Fils. Toute la stratégie déployée va alors s'articuler autour de trois séquences solidaires et corrélatives dont le trait d'union est le Fils.
Séquence 1. Par une pression maximale aux relents quasi-suicidaires, conduire une entreprise de déstabilisation de l'Etat. C'est le versant putschiste de cette séquence.
Séquence 2. Créer une impression de crise politique pour s'ouvrir les portes de la négociation dont le point focal est, d'abord et avant tout, la libération du Fils mais aussi l'entrée de quelques uns de ses lieutenants au gouvernement, en contrepartie de leur allégeance au Fils-futur candidat du Pds.
Séquence 3. Valider la candidature du Fils, grâce à des motions programmées et des acclamations pré-organisées, lors du Congrès du PDS prévu au mois d'août prochain.
LA POSITION. Naturellement, sa posture est inacceptable. L’Etat doit être ferme. Toutes les forces démocratiques également. Il est ainsi clair que le seul combat qui vaille pour le Père est le destin du Fils. Le devenir des autres responsables du Pds importe peu. L'intérêt du Sénégal importe peu. L’INTERPELLATION. Contre l'aile revancharde et putschiste du Pds, il faut bien interpeler celles et ceux qui, du nom tout à fait probable d'aile républicaine, sans renoncer à leurs convictions les plus intimes, savent que le Père les mène droit au mur.