Il est vrai que l’équipe municipale ne fait que ce pourquoi elle a été élue à la tête de la ville. Mais après les salves de critiques essuyées çà-et-là, le problème de salubrité vigoureusement dénoncé, force est de constater que le Maire Mansour Faye et son équipe sont en train de répondre positivement aux préoccupations des « Domou Ndar ».
Avec la réhabilitation des postes de santé de Darou et Diamaguène, le renforcement des plateaux techniques des structures de santé (y compris l’hôpital régional), l’installation de milliers de lampadaires solaires, la construction d’une centaine de kilomètres de route (Balacoss, Médina Darou, HLM, Léona, Diamaguène, Eaux-claires, Ndioloffène, Cité Niakh, Gorée…etc.), la ville a fait peau neuve. Il s’y ajoute l’assainissement des eaux pluviales et usées, la construction d’un deuxième château d’eau pour l’approvisionnement en eau potable des quartiers de Pikine et environs ainsi que les branchements sociaux qui s’en sont suivis (sur financement de l’Etat du Sénégal).
Pour ce qui concerne le cadre de vie, la municipalité a placédes centaines de poubelles plastiques dans les grandes artères de la ville et a procédé à l’acquisition de gros engins pour le ramassage des ordures, sans compter le dialogue permanent entre la municipalité et les 33 quartiers de la ville à travers les Conseils de quartier. Et au vu des autres projets en cours de réalisation, on ne peut qu’encourager cette démarche qui, au bout du compte, mettra Saint-Louis sur une orbite enviable et attrayante.
Outre ce bond qualitatif réalisé en matière d’éclairage public et autres, je voudrais revenir sur la lancinante question de la gestion des ordures ménagères ; ce terreau fertile pour les détracteurs de l’actuelle équipe municipale. Les récentes études statistiques sur la démographie au Sénégal publiées par l’ANSD ont placé Saint-Louis en cinquième position en terme de population derrière Dakar, Thiès, Diourbel et Kaolack. Cette croissance exponentielle de la population engendre de nouvelles habitudes de consommation et occasionne en même temps plus de déchets que d’ordinaire.
La mairie essaie de faire face à cette réalité et s’adapte au fur et à mesure. Pour en attester, il suffit de se promener sur la corniche de Darou, la digue de Ndioloffène, la corniche menant vers le lycée Charles de Gaulle, le long des berges du fleuve Sénégal à Guet-Ndar, Santhiaba ou encore Gokhou Mbathie, aux quartiers Nord et Sud, sur les avenues Charles de Gaulle et Moustaph Malick Gaye. Dans ces endroits comme dans d’autres, des bacs à ordures sont placés à 100 mètres d’intervalle pour recevoir les déchets des ménages. A cela s’ajoutent les systèmes de ramassage effectués par des G.I.E dans des quartiers moins accessibles que ceux cités plus haut. Sans compter aussi les nombreuses opérations de nettoiement organisées presque chaque mois dans les différents quartiers. C’est dire donc qu’à ce niveau également des efforts sont faits quotidiennement pour solutionner ce problème.
Reste maintenant à se poser la question de savoir pourquoi le problème persiste ?
A mon humble avis, les responsabilités sont partagées. La mairie devrait redoubler d’efforts certes mais les populations ont aussi un rôle important à jouer à ce niveau. Le problème de la gestion des ordures ménagères est avant tout un problème de comportement pour ne pas dire un problème de civisme. Sur la digue de Ndioloffène par exemple, on constate que les gens viennent souvent jeter leurs ordures à quelques mètres du bac à ordures parce que simplement ils ont la paresse de se déplacer jusqu’au niveau du bac. Quelle est la part de responsabilité de la Mairie dans cet acte inqualifiable ?
C’est à nous d’abord de nous comporter en bon père de famille pour ensuite exiger de la Mairie une certaine attitude. Pour cela, il nous faut sensibiliser davantage les populations sur la position qu’elles doivent occuper dans le cycle de gestion des déchets ménagers. Et c’est à ce niveau que les Conseils de quartier devraient intervenir pour organiser des journées d’éducation et de sensibilisation sur cette problématique. Ces journées devraient avoir comme cibles, les écoliers (garderie d’enfants, écoles primaires et secondaires), les organisations féminines, les ASC, les dahiras…etc.
Ce n’est rien d’autre qu’une action volontariste pour changer les mentalités. D’ailleurs le Conseil de quartier de Goxu Mbacc s’y est déjà mis en formant dix-huit (18) jeunes du quartier sur le tri et la valorisation des déchets, le système de collecte et les techniques d’information et de communication, en collaboration avec la Mairie de Saint-Louis. Cette dernièredevrait ensuite intervenir pour non seulement augmenter les moyens logistiques afin d’améliorer la fréquence des opérations de collecte et de transport des ordures mais aussi et surtout essayer d’accompagner des PME-PMI pour une valorisation efficiente des déchets. La valorisation énergétique risque d’être hors de portée mais le compostage peut être une voie de salut d’autant plus que Saint-Louis est une zone agricole privilégiée.
Entre temps, les critiques entretenues par les mauvais perdants vont encore continuer de plus belles mais une chose est sûre : « Soul kerr douko téré féegn ». Bientôt, la réhabilitation de la mythique place Faidherbe !
Papa Demba CISSOKHO
Responsable APR
Ndioloffène- Saint-Louis
Avec la réhabilitation des postes de santé de Darou et Diamaguène, le renforcement des plateaux techniques des structures de santé (y compris l’hôpital régional), l’installation de milliers de lampadaires solaires, la construction d’une centaine de kilomètres de route (Balacoss, Médina Darou, HLM, Léona, Diamaguène, Eaux-claires, Ndioloffène, Cité Niakh, Gorée…etc.), la ville a fait peau neuve. Il s’y ajoute l’assainissement des eaux pluviales et usées, la construction d’un deuxième château d’eau pour l’approvisionnement en eau potable des quartiers de Pikine et environs ainsi que les branchements sociaux qui s’en sont suivis (sur financement de l’Etat du Sénégal).
Pour ce qui concerne le cadre de vie, la municipalité a placédes centaines de poubelles plastiques dans les grandes artères de la ville et a procédé à l’acquisition de gros engins pour le ramassage des ordures, sans compter le dialogue permanent entre la municipalité et les 33 quartiers de la ville à travers les Conseils de quartier. Et au vu des autres projets en cours de réalisation, on ne peut qu’encourager cette démarche qui, au bout du compte, mettra Saint-Louis sur une orbite enviable et attrayante.
Outre ce bond qualitatif réalisé en matière d’éclairage public et autres, je voudrais revenir sur la lancinante question de la gestion des ordures ménagères ; ce terreau fertile pour les détracteurs de l’actuelle équipe municipale. Les récentes études statistiques sur la démographie au Sénégal publiées par l’ANSD ont placé Saint-Louis en cinquième position en terme de population derrière Dakar, Thiès, Diourbel et Kaolack. Cette croissance exponentielle de la population engendre de nouvelles habitudes de consommation et occasionne en même temps plus de déchets que d’ordinaire.
La mairie essaie de faire face à cette réalité et s’adapte au fur et à mesure. Pour en attester, il suffit de se promener sur la corniche de Darou, la digue de Ndioloffène, la corniche menant vers le lycée Charles de Gaulle, le long des berges du fleuve Sénégal à Guet-Ndar, Santhiaba ou encore Gokhou Mbathie, aux quartiers Nord et Sud, sur les avenues Charles de Gaulle et Moustaph Malick Gaye. Dans ces endroits comme dans d’autres, des bacs à ordures sont placés à 100 mètres d’intervalle pour recevoir les déchets des ménages. A cela s’ajoutent les systèmes de ramassage effectués par des G.I.E dans des quartiers moins accessibles que ceux cités plus haut. Sans compter aussi les nombreuses opérations de nettoiement organisées presque chaque mois dans les différents quartiers. C’est dire donc qu’à ce niveau également des efforts sont faits quotidiennement pour solutionner ce problème.
Reste maintenant à se poser la question de savoir pourquoi le problème persiste ?
A mon humble avis, les responsabilités sont partagées. La mairie devrait redoubler d’efforts certes mais les populations ont aussi un rôle important à jouer à ce niveau. Le problème de la gestion des ordures ménagères est avant tout un problème de comportement pour ne pas dire un problème de civisme. Sur la digue de Ndioloffène par exemple, on constate que les gens viennent souvent jeter leurs ordures à quelques mètres du bac à ordures parce que simplement ils ont la paresse de se déplacer jusqu’au niveau du bac. Quelle est la part de responsabilité de la Mairie dans cet acte inqualifiable ?
C’est à nous d’abord de nous comporter en bon père de famille pour ensuite exiger de la Mairie une certaine attitude. Pour cela, il nous faut sensibiliser davantage les populations sur la position qu’elles doivent occuper dans le cycle de gestion des déchets ménagers. Et c’est à ce niveau que les Conseils de quartier devraient intervenir pour organiser des journées d’éducation et de sensibilisation sur cette problématique. Ces journées devraient avoir comme cibles, les écoliers (garderie d’enfants, écoles primaires et secondaires), les organisations féminines, les ASC, les dahiras…etc.
Ce n’est rien d’autre qu’une action volontariste pour changer les mentalités. D’ailleurs le Conseil de quartier de Goxu Mbacc s’y est déjà mis en formant dix-huit (18) jeunes du quartier sur le tri et la valorisation des déchets, le système de collecte et les techniques d’information et de communication, en collaboration avec la Mairie de Saint-Louis. Cette dernièredevrait ensuite intervenir pour non seulement augmenter les moyens logistiques afin d’améliorer la fréquence des opérations de collecte et de transport des ordures mais aussi et surtout essayer d’accompagner des PME-PMI pour une valorisation efficiente des déchets. La valorisation énergétique risque d’être hors de portée mais le compostage peut être une voie de salut d’autant plus que Saint-Louis est une zone agricole privilégiée.
Entre temps, les critiques entretenues par les mauvais perdants vont encore continuer de plus belles mais une chose est sûre : « Soul kerr douko téré féegn ». Bientôt, la réhabilitation de la mythique place Faidherbe !
Papa Demba CISSOKHO
Responsable APR
Ndioloffène- Saint-Louis