Le tribunal des îles Canaries, en Espagne, juge actuellement un capitaine de pirogue sénégalais et six membres de son équipage, accusés d'assassinat et d'encouragement à l'émigration irrégulière. Ce procès fait suite à des événements dramatiques survenus lors d'une traversée maritime entre le Sénégal et les côtes espagnoles, où quatre passagers ont été jetés vivants en pleine mer.
Selon les informations relayées par la Radio Futurs Médias (RFM) et reprises par Seneweb, cette pirogue est partie de Bassoul, dans la région de Fatick, le 28 novembre 2024, avec à son bord 178 hommes, 10 femmes et neuf mineurs. Mais ce voyage, censé être une quête d’espoir pour les candidats à l’émigration, a rapidement tourné au drame.
Le 30 novembre, deux jours après le départ, la tension est montée à bord. Un passager sénégalais aurait soudainement poussé des cris, déclenchant une réaction violente de la part du capitaine de la pirogue. Pris de panique ou influencé par des croyances irrationnelles, le capitaine l’a accusé d’être un « vampire » — une accusation aussi surprenante qu’inquiétante.
La situation a dégénéré lorsque trois autres passagers, dont le frère de la victime, un ami et un migrant de nationalité étrangère, sont intervenus pour calmer les esprits. Mais loin d'apaiser la violence, leur intervention leur a coûté la vie : tous les quatre ont été battus puis jetés par-dessus bord, alors qu’ils étaient encore en vie.
Face à cette tragédie, la justice espagnole a rapidement ouvert une enquête, débouchant sur l’arrestation du capitaine et de six membres d’équipage dès leur arrivée aux îles Canaries. Le procès, en cours, suscite une vive émotion et une attention particulière de la communauté internationale.
Ces accusations d’assassinat et d'encouragement à l'émigration irrégulière sont extrêmement graves. Si les faits sont confirmés, les prévenus risquent de lourdes peines. Cette affaire soulève également des questions sur les conditions souvent inhumaines dans lesquelles se déroulent ces traversées clandestines, mettant en lumière les dangers auxquels s’exposent les migrants dans leur quête d’un avenir meilleur.
NDARINFO.COM
Selon les informations relayées par la Radio Futurs Médias (RFM) et reprises par Seneweb, cette pirogue est partie de Bassoul, dans la région de Fatick, le 28 novembre 2024, avec à son bord 178 hommes, 10 femmes et neuf mineurs. Mais ce voyage, censé être une quête d’espoir pour les candidats à l’émigration, a rapidement tourné au drame.
Le 30 novembre, deux jours après le départ, la tension est montée à bord. Un passager sénégalais aurait soudainement poussé des cris, déclenchant une réaction violente de la part du capitaine de la pirogue. Pris de panique ou influencé par des croyances irrationnelles, le capitaine l’a accusé d’être un « vampire » — une accusation aussi surprenante qu’inquiétante.
La situation a dégénéré lorsque trois autres passagers, dont le frère de la victime, un ami et un migrant de nationalité étrangère, sont intervenus pour calmer les esprits. Mais loin d'apaiser la violence, leur intervention leur a coûté la vie : tous les quatre ont été battus puis jetés par-dessus bord, alors qu’ils étaient encore en vie.
Face à cette tragédie, la justice espagnole a rapidement ouvert une enquête, débouchant sur l’arrestation du capitaine et de six membres d’équipage dès leur arrivée aux îles Canaries. Le procès, en cours, suscite une vive émotion et une attention particulière de la communauté internationale.
Ces accusations d’assassinat et d'encouragement à l'émigration irrégulière sont extrêmement graves. Si les faits sont confirmés, les prévenus risquent de lourdes peines. Cette affaire soulève également des questions sur les conditions souvent inhumaines dans lesquelles se déroulent ces traversées clandestines, mettant en lumière les dangers auxquels s’exposent les migrants dans leur quête d’un avenir meilleur.
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