La section du Syndicat unique des travailleurs de la santé (SUTSAS) à l’hôpital régional de Saint-Louis (Nord) a observé un sit-in lundi, pour protester contre l’affectation ‘’arbitraire’’ de son secrétaire général par le nouveau directeur de la structure sanitaire.
‘’Nous n’accepterons pas cette mesure illégale prise sans l’avis du concerné, notre responsable moral qui est sanctionné pour avoir sollicité une gestion saine des deniers de l’hôpital’’, a déclaré le Dr Abdou Ndongo, un membre du Sutsas.
Le syndicaliste indique que les travailleurs n’ont ‘’aucune information’’ sur la gestion du nouveau directeur qui, depuis son arrivée, a aussi multiplié ‘’les emprunts bancaires sans aucune justification’’.
Le Dr Ndongo a également dénoncé l’ouverture d’un dépôt de pharmacie dans lequel il dit flairer ‘’un deal avec le tenancier alors que l’hôpital doit s’approvisionner auprès de la Pharmacie régionale d’approvisionnement’’.
‘’Pourquoi emprunter à des banques si les recettes augmentent ?’’, s’est-il interrogé, fustigeant des investissements non prioritaires pour l’hôpital, notamment avec le dallage des lieux et les recrutements sans l’aval du ministère de la Santé, comme le veut les procédures en la matière.
Selon le médecin, des réunions préalables ont été tenues au niveau de l’ensemble des districts de Saint-Louis. ‘’Tant que cette mesure n’est pas levée, a-t-il prévenu, nous tenons le directeur pour responsable de toute perturbation dans le fonctionnement du secteur de la santé […]’’.
Le poste de conseiller spécial auquel est promu le secrétaire général de la section, qui est un technicien supérieur de santé avec une expérience de 20 ans, n’existe pas dans l’organigramme de la structure sanitaire et constitue une violation des textes.
Réagissant à ces accusations, le directeur de l’hôpital de Saint-Louis, Babacar Thiandoum, déclare avoir agi de la sorte dans l’intérêt de l’hôpital.
M. Thiandoum a dit s’être rendu compte, au bout de dix mois, que l’intéressé n’avait pas les compétences requises pour diriger le service des soins infirmiers.
‘’Je mets au devant le bon fonctionnement de l’hôpital et je ne me focalise pas sur certaines considérations d’ordre syndical’’, a-t-il expliqué.
‘’Tout l’hôpital sait que le secrétaire général du Sutsas n’a pas les compétences pour occuper ce poste. Les gens le soutiennent parce que tout simplement il est leur responsable syndical’’, a-t-il poursuivi.
‘’Dans tous les hôpitaux qui se respectent et qui ont un technicien supérieur en administration et enseignement, a-t-il rappelé, ce sont ces derniers qui occupent ces postes. Et c’est ce que j’ai fait. Je suis à la quête d’une excellence.’’
Selon lui, ‘’c’est normal qu’ils [les syndicalistes] s’y opposent et en profitent pour y greffer d’autres choses qui n’en font pas partie’’. Mais il a promis de ‘’revoir en interne cette décision’’.
‘’Le poste de conseiller supérieur existe bel et bien dans l’organigramme. Je l’ai mis à mes côtés pour qu’il me conseille’’, a insisté le directeur de l’hôpital, ajoutant que le prêt bancaire qui fait l’objet de polémique a ‘’été fait bien avant l’augmentation des recettes.’’
PSg[
‘’Nous n’accepterons pas cette mesure illégale prise sans l’avis du concerné, notre responsable moral qui est sanctionné pour avoir sollicité une gestion saine des deniers de l’hôpital’’, a déclaré le Dr Abdou Ndongo, un membre du Sutsas.
Le syndicaliste indique que les travailleurs n’ont ‘’aucune information’’ sur la gestion du nouveau directeur qui, depuis son arrivée, a aussi multiplié ‘’les emprunts bancaires sans aucune justification’’.
Le Dr Ndongo a également dénoncé l’ouverture d’un dépôt de pharmacie dans lequel il dit flairer ‘’un deal avec le tenancier alors que l’hôpital doit s’approvisionner auprès de la Pharmacie régionale d’approvisionnement’’.
‘’Pourquoi emprunter à des banques si les recettes augmentent ?’’, s’est-il interrogé, fustigeant des investissements non prioritaires pour l’hôpital, notamment avec le dallage des lieux et les recrutements sans l’aval du ministère de la Santé, comme le veut les procédures en la matière.
Selon le médecin, des réunions préalables ont été tenues au niveau de l’ensemble des districts de Saint-Louis. ‘’Tant que cette mesure n’est pas levée, a-t-il prévenu, nous tenons le directeur pour responsable de toute perturbation dans le fonctionnement du secteur de la santé […]’’.
Le poste de conseiller spécial auquel est promu le secrétaire général de la section, qui est un technicien supérieur de santé avec une expérience de 20 ans, n’existe pas dans l’organigramme de la structure sanitaire et constitue une violation des textes.
Réagissant à ces accusations, le directeur de l’hôpital de Saint-Louis, Babacar Thiandoum, déclare avoir agi de la sorte dans l’intérêt de l’hôpital.
M. Thiandoum a dit s’être rendu compte, au bout de dix mois, que l’intéressé n’avait pas les compétences requises pour diriger le service des soins infirmiers.
‘’Je mets au devant le bon fonctionnement de l’hôpital et je ne me focalise pas sur certaines considérations d’ordre syndical’’, a-t-il expliqué.
‘’Tout l’hôpital sait que le secrétaire général du Sutsas n’a pas les compétences pour occuper ce poste. Les gens le soutiennent parce que tout simplement il est leur responsable syndical’’, a-t-il poursuivi.
‘’Dans tous les hôpitaux qui se respectent et qui ont un technicien supérieur en administration et enseignement, a-t-il rappelé, ce sont ces derniers qui occupent ces postes. Et c’est ce que j’ai fait. Je suis à la quête d’une excellence.’’
Selon lui, ‘’c’est normal qu’ils [les syndicalistes] s’y opposent et en profitent pour y greffer d’autres choses qui n’en font pas partie’’. Mais il a promis de ‘’revoir en interne cette décision’’.
‘’Le poste de conseiller supérieur existe bel et bien dans l’organigramme. Je l’ai mis à mes côtés pour qu’il me conseille’’, a insisté le directeur de l’hôpital, ajoutant que le prêt bancaire qui fait l’objet de polémique a ‘’été fait bien avant l’augmentation des recettes.’’
PSg[